Critiques spectateurs de Harlequin

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Retour à la Maison de l'Horreur

Retour à la Maison de l'Horreur

Etant donné que je n'attendais pas grand-chose de cette séquelle, je fus agréablement surpris par ce petit film pas prétentieux pour un sou qui a le mérite de divertir sur sa très courte durée (à ce sujet, je conseille vivement aux esthètes de ne pas abréger le générique de fin - et en particulier ses dernières secondes).

L'ambiance est stressante à souhait, le décor sublime, l'éclairage parfait : la pénombre ne sert pas d'alibi pour masquer d'éventuels effets spéciaux ratés, car dans ce film, les SFX sont très réussis.

L'avantage de tourner dans un pays de l'Est (en plus d'une baisse des coûts de production, bien sûr) est que les actrices locales se montrent beaucoup moins prudes que leurs homologues américaines ; on assiste donc à une scène de nudité, purement gratuite, dans l'esprit des séries B des 80's. L'atmosphère générale qui plane sur le film m'a d'ailleurs rappelé cette époque bénie des films d'horreur.

Bref, Retour à la Maison de l'Horreur est une réussite. Mon seul regret réside dans le fait que le formidable Jeffrey Combs n'ait pas été davantage exploité... Vivement la suite.

7.23077

Publié le 2 Mai 2009

Le Diable dans le Sang

Le Diable dans le Sang

De tous les mauvais films plus ou moins horrifiques que j'ai vus, Le diable dans le sang est certainement l'un des pires. Tout d'abord l'image donne le tempo : par ses couleurs, son éclairage, le film ressemble à un très vieil épisode de l'Inspecteur Derrick (mais en beaucoup moins bien). Ensuite, le scénario se veut compliqué - sûrement par souci de crédibiliser une histoire où se côtoient science & occultisme - mais au final, le récit s'avère brouillon, illisible et donc sans intérêt. Peut-être reste-t-il quelques scènes immorales à l'image de la vie licencieuse d'Aleister Crowley ? Là encore, c'est la déception : les passages dits "choquants" ne le seront que pour des nonnes tout juste sorties du couvent. Pour finir d'achever le métrage, les acteurs sont fades, les rares demoiselles un peu dévêtues ressemblent à des laiderons, les SFX sont obsolètes... le film est ennuyeux à mourir.

5.83333

Publié le 2 Mai 2009

Le Retour des Morts Vivants 3

Le Retour des Morts Vivants 3

Le Retour des Morts-Vivants 3 est un sympathique petit film qui réussit un véritable exploit : rendre vraiment touchante et crédible une idylle entre une zombie et son petit ami qui l'a ramenée à la vie - sans pour autant renier les scènes gore inhérentes au genre. Il s'agit donc d'un métrage innovant et pourtant bien ancré dans la catégorie des films de zombis. Le travail réalisé sur la psychologie et le look de l'héroïne (la jolie zombie, donc) justifie déjà le visionnage du film, mais ce serait sans compter les nombreuses attaques bien sanguinolentes des contaminés et un scénario intéressant. J'en aurais presque versé une larme à la fin.

7.42857

Publié le 2 Avril 2009

See No Evil

See No Evil

Pour l'amateur de slashers blasé que je suis, See no Evil apporte une véritable touche de fraîcheur (enfin, façon de parler, étant donné que l'ambiance est putrescente au possible). Certes, le scénario n'est pas le point fort du film car il est tout ce qu'il y a de plus classique : une bande de djeun's (ici, des racailles) se fait trucider par un tueur aux motifs mystico-vindicatifs. Mais bon, on ne demande pas vraiment à un slasher de verser dans une profondeur scénaristique qui ne ferait qu'éloigner le genre de métrage de son sujet : des meurtres très visuels, une ambiance oppressante et un tueur qui a de la gueule. See no Evil réalise un sans-faute dans ces domaines : Kane (le tueur, donc) est parfaitement crédible en machine à tuer (il est deux fois plus corpulent que n'importe quel autre acteur) et manie la chaîne et le crochet avec maestria dans un décor bien sordide. Pour finir, il faut aussi noter que le film se paye le luxe d'ériger en héros un personnage politiquement incorrect (un des délinquants). Ce genre de détail est suffisamment rare pour être salué à sa juste valeur.

7.08333

Publié le 19 Décembre 2008

Twin Peaks: Les 7 Derniers Jours de Laura Palmer

Twin Peaks: Les 7 Derniers Jours de Laura Palmer

Twin Peaks porte indéniablement la marque de David Lynch : une atmosphère mélancolique, singulière et angoissante, parsemée d'innombrables métaphores. Chaque visionnage permet d'en apprendre toujours plus sur ses personnages atypiques et attachants. Le film se focalise sur les dernières heures de la troublante Laura Palmer. Fire walk with me constitue donc une préquelle à la série, mais pour pouvoir pleinement comprendre et apprécier le long-métrage, il est plutôt conseillé de regarder d'abord tous les épisodes de la première saison. Cela dit, le film est beaucoup plus sombre que la série, et il a la capacité de plonger le spectateur dans un abîme de tristesse. La série permet alors d'évacuer un peu du spleen engrangé par le film... Bref, il s'agit d'un film capable de provoquer tout un panel d'émotions, porté par des acteurs excellents et qui mérite d'être vu pour des qualités qu'il serait impossible à énumérer tant elles sont nombreuses.

8.52941

Publié le 11 Décembre 2008

Boulevard de la Mort

Boulevard de la Mort

Tous les films de Tarantino ne se valent pas, et Boulevard de la mort me semble être le plus mauvais du réalisateur. Beaucoup de blabla de la part de personnages féminins sans relief (je parle de leur personnalité...), peu de scènes d'action (bien que la confrontation finale soit beaucoup trop longue), et... et c'est tout. Le vide sidéral de ce film laisse, au final, un maximum de place à l'ennui. Le personnage de Kurt Russel donnait l'illusion de remonter un peu le niveau jusqu'à ce qu'il devienne une grosse larve... Mais bon, comme l'indique le titre de mon commentaire, je me suis endormi plusieurs minutes devant le métrage. Peut-être était-ce durant cette période que les papotages fats et interminables des bécasses ont enfin cessé pour apporter un peu d'intérêt au film... Ceci étant dit, je ne vérifierais probablement pas.

6.02041

Publié le 7 Décembre 2008

Frankenfish: Terreur dans les Bayous

Frankenfish: Terreur dans les Bayous

Avec un titre comme "Frankenfish", on pouvait s'attendre à une série Z accompagnée de sa cohorte d'incohérences et d'effets spéciaux ridicules. Mais, au final, il s'agit d'un petit film d'horreur plutôt sympathique, assez gore, aux SFX réussis. Le scénario calque à peu près celui d'Anaconda premier du nom, les attaques des gros poissons sont sanglantes et bien réalisées, la scène finale est bien vue et on peut même voir quelques jolies paires de seins. Seul (gros) point faible du film : ses personnages insipides que l'on souhaite voir se faire dévorer dans d'atroces souffrances (un comble : les moins antipathiques restent les grands méchants chasseurs). Mais bon, le tout reste parfaitement regardable et même plutôt agréable.

7.3125

Publié le 2 Décembre 2008

Les Fils de l'Homme

Les Fils de l'Homme

Que dire du film d'Alfonso Cuarón ? Tout d'abord qu'il partait d'un postulat intéressant : l'Humanité au bord de l'extinction à cause d'un problème de dénatalité absolue. Puis une naissance est annoncée après toutes ces années sans en dénombrer une seule. Ensuite, le traitement scénaristique qui en est fait est hélas horriblement caricatural : Les gouvernements sont totalitaires, les flics brutaux et corrompus, les héros prêts à tous les sacrifices (y compris le meurtre), les groupuscules veulent absolument renverser le pouvoir, etc. Le tout plongé dans un contexte où l'extinction de la race humaine est proche... Des luttes de pouvoir pour le court terme !? Comme s'il n'y avait rien de mieux à faire que de se taper dessus dans un monde où il n'y a pas d'avenir. Je veux bien croire que l'être humain est un fieffé idiot, mais à un tel niveau, cela me paraît totalement invraisemblable - ou démagogique. Bref, le contexte dans lequel se déroule le film ne tient pas la route une seule seconde. De même, il existe une idéologie douteuse - mais bien d'actualité, il est vrai - sous-tendue dans Les fils de l'homme : le sacrifice du plus grand nombre pour la survie d'un seul, sans jamais se poser la moindre question sur le sens de ce sacrifice. L'espoir peut-être ? Avec une humanité aussi stupide que celle dépeinte dans le film (du côté de tous les protagonistes), il n'y a rien à espérer.

7.15789

Publié le 18 Avril 2008

Devinez le film par sa tagline :

C'est l'heure de réveiller les morts.
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