Critiques spectateurs de Rockab

Pages

Necromancer

Necromancer

Euh...que dire de ce "Necromancer"...Bah vraiment pas grand chose de positif...c'est une vieille série z bien fauchée, mal-dotée d'une histoire vraiment basique, vue et revue...les acteurs sont lourds et très laids (les femmes ont de la moustache...), les effets spéciaux piteux (y'a qu'à voir ce qui fait office ici de démon : une femme, pas super choucarde, affublée d'une paire de gants en caoutchouc et d'une tête en carton-pâte avec deux loupiotes verdâtres en guise de z'yeux...v'là la frousse que j'ai eu!); le gore aux abonnés absents (sauf la scène finale, ça pèse pas bien lourd dans la balance...); pour les effets frissons et bien on repassera; le thème sonore principal est largement pompé sur "l'Exociste" et les effets de lumière sur "Suspiria" (du bleu, du rouge, du vert, on se croirait en boîte de nuit tiens...) Les seuls bon points de c'te film, c'est qu'il est un poil en avance sur les années 90 (mais dans tous ce qu'elles ont de mauvais et de kitsch, hélas...), et, plus sérieusement, la présence de l'excentrique et exotique Russ Tamblyn, deux ans avant de jouer le fantasque Docteur Jacoby dans Twin Peaks, dans un rôle qui lui va comme un gant...sa présence double ma note!

3

Publié le 10 Mars 2009

Meurtres sous contrôle

Meurtres sous contrôle

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est foutrement original ce film! Au fur et à mesure de l'histoire, plusieurs genres sont explorés, thriller, SF, pour finir en fantastique...D'une simple enquête policière ( qui démarre quand même sur les chapeaux de roues because on a droit à pas moins de 14 macchabées lors des premières minutes du film ) ont aboutit à une quête initiatique, mystique, une reflexion sur la dualité, le manichéisme...Cette enquête/quête se laisse agréablement suivre, le spectateur est tenu en haleine de bout en bout, pour ça pas de soucis....On reprochera cependant le coté simpliste de cette recherche, les éléments découverts par Nichols dans son enquête s'enchainent de manière trop brusque, et nombreuses sont les ellipses dans ses démarches...Là, pas de doute, on voit bien que c'est la révélation finale qui compte, au détriment des investigations...Et pour ma part, je n'est pas non plus totalement adhéré au coté trop "gros", trop "surréel", trop "fantastique" de cette histoire...Dommage, ça commençait bien, mais on s'enfonce un peu beaucoup dans l'énormité au final...Quoiqu'il en soit, c'est très original (Je sais pas si c'est Dieu du haut de son paradis qui a dicté ce film à Larry Cohen, ou bien si ça lui vient simplement des paradis artificiels, allez savoir...) , ça se laisse suivre et ça a même plutôt bien vieillit...Mais je ne crierais pas au chef d'oeuvre pour autant!

7.33333

Publié le 9 Mars 2009

La Mutante des Mers

La Mutante des Mers

Ce film est une réelle bonne surprise! Déjà, parce qu'une histoire de sirène, ça nous change de l'ordinaire putride des zombies, cannibales, et autres tueurs en série masqués...Et ensuite parce que ce "She creature" tient fichtrement bien la route! En effet, les acteurs, pas trop dégueulasses, évoluent dans une ambiance étrange, envoutante... le spectateur ,à la vision de cette pellicule, devient un véritable marin, hypnotisé par le chant d'une sirène... ( wouah, c'est beau ce que je vient de dire...) Et surtout un autre des points forts de ce film, c'est la psychologie de cette créature: tour à tour fragile, effrayante, incomprise,douce, monstrueuse, mystérieuse, machiavélique ou terriblement humaine...On ne peut s'empêcher de s'attacher à cette bête de foire, emprisonnée, et d'apparence si innocente, mais qui peut nous mener là où elle le désire...Là encore le parallèle entre le spectateur et le matelot écoutant le chant de la sirène est évident! En bref, bon film aquatique et bien poissonneux à découvrir!

7.6

Publié le 8 Mars 2009

Ilsa - la Louve SS

Ilsa - la Louve SS

Archétype du film d'exploitation, "Ilsa", pour sûr, ne plaira pas à tout le monde, tant il se complait dans le mauvais gout et le politiquement incorrect... Mais rappelons que cette peloche, aussi outrancière qu'elle soit, à au moins le mérite de ne véhiculer aucune idéologie...c'est juste un délire fétichiste sur fond de croix-gammées (qui sont parfois même à l'envers, c'est pour dire...) Ilsa, ultra-moulée dans son uniforme ss, se pavane dans les décors qui servaient pour la série Papa Schultz ( Don Edmons a du réaliser une belle économie, le salaud! ). Au grès de ses humeurs elle torture des femmes sous des prétextes médicaux on ne peut plus capillotractés, ou couche avec les prisonniers masculins pour trouver la perle rare qui saura éteindre le feu qu'elle a au cul...Rien n'est donc véritablement très sérieux, et une bonne dose de second degré est à prévoir, le film jouant quand même avec du matos explosif, surtout de nos jours (ou la réalisation d'un truc commasse serait de toute façon impossible) Les scènes érotiques parsemant ce glaviot pelliculaire ont vraiment mal vieillies, ça bande mou, et ne rêvez pas, ça ne vous flanquera même pas la demie-molle...Par contre les vignettes fétish SM parsemant la peloche sont nombreuses, comme ses officières topless fouettant copieusement un couple de rebelles, comme ces scènes ou Ilsa, la blondasse platine, apparait dans son uniforme étriqué, cravache en main, ou comme la scène bondage, où on la voit se faire attacher à son plumard avec ses bas... Les scènes gore et les scènes de tortures ont, pour moi, beaucoup mieux résistées aux affres du temps : certains passages sont encore pas mal gratinés de nos jours (même si on est loin d'un "Hostel"), et on a mal pour les victimes ( la scène de la baignoire, elle est glauque quand même...), et Edmons filme complaisamment les séquelles de ces sévices et de ces "expériences" sur les prisonniers encore vivants... En bref, "Ilsa", j'ai trouvé ça encore bien shocking, bien décalé et bien malsain, pour un film qui a tout de même plus de 30 ans...A déconseiller aux âmes sensibles, aux rabats-joie sans second degré, aux gens tristounets trop politiquement corrects, ou encore aux z'amateurs de blockbusters formatés grand-public!

7.3

Publié le 8 Mars 2009

Flesh for the Beast

Flesh for the Beast

Comme chacun sait, les histoires de succubes sont prétextes à nous montrer des scènes de cul..."Flesh for the Beast" n'échappe pas à la règle! Mais l'érotisme se dégageant de cette peloche est quand même bien fade...et contrairement à ce qui est dit derriere la jaquette, les actrices ne sont certainement pas "dévoilées avec beaucoup de classe"...Bon par contre il est vrai que certaines des filles fréquentant cette peloche sont bien mignones, comme Ruby LaRocca, ou la très fantasmatoire Jane Scarlett...Le scénario étayant ces scènes érotico-floppatoires noye le spectateur dans des longueures assez inutiles, alternant entre monde réel et monde fictif, de sorte qu'on ne comprenne pas spécialement le pourquoi et le comment de l'histoire...c'et très flou, très vague, même si c'est très basique en réalité comme synopsis...Mais "Flesh for the beast" se rattrape sur l'ambiance gothico-prenante qu'il dégage (les décors sordides, froids et désuets du chateau font mouche), et les scènes gores, sur lesquelles, fort heureusement, Terry West ne fait pas l'impasse...certaines sont même bien sympathiques, comme celle de la poupée vaudou... Brèfle, un bilan bien mitigé, et un film qui malgrès quelques qualités (qui à dit le cul de Ruby LaRocca?...moi j'préfère quand même la bouche de Jane Scarlett, mais c'est défendable...)...donc qui malgrès quelques qualités, sera bien vite oublié...

4.54545

Publié le 7 Mars 2009

La Terreur des Zombies - Anthropophage Holocaust

La Terreur des Zombies - Anthropophage Holocaust

Voilà un film pile-poil formaté pour les mâles, les vrais, les hommes, ceux qu'on d'la moustache et du muscle abdominalo-kronembourien...En effet, l'homme des années 80 en a pour son argent à la vision de "Zombie Holocaust": y'a du gore et d'la blonde à oualpé...lui en faut pas plus à l'homme pour être heureux, à part peut être une ptite moumousse...Vous l'aurez compris ce film c'est très bas de plafond, mais Girolami n'est pas avare de bonnes choses! Il rassemble tout dans sa peloche, tout ce qu'on aime voir, que ce soit des zombies, des cannibales (qui poussent des cris semblables aux gloussements de La Denrée dans la "Soupe aux choux"...), des scènes gores, des fesses et des nichons ( si possibles montés sur un chassis blond ), des expériences médicales "troisième-Reichisantes", de l'aventure junglesque, d'la secte anthropophage...Tout cela ficelé tant bien que mal dans un scénario forcément mince et bancal, mais qu'importe! Croisement improbable entre "Cannibal Holocaust" et "Médecin sans frontières" (enfin presque...), "Zombie Holocaust" assure un divertissement très honnête, pour un bon moment de détente gore : des viscères comme si il en pleuvait, et une belle énucléation entre autre...Certes le tout à vieillit, le tout est très Z,et le tout est fauché comme les blés, mais le tout se laisse encore assez bien regarder et ce, même si certains acteurs ont des gueules qui ne me sont pas inconnue (Moloto, il ressemble à Dieudonnée, et le méchant docteur O'brian, lui, il ressemble à Darry Cowl...forcément ça fait tache...)

5.03704

Publié le 7 Mars 2009

Elvira: Maîtresse des Ténèbres

Elvira: Maîtresse des Ténèbres

Culte on vous dit! Bon sang de bon soir vous devez me croire: c'est même marqué sur la jaquette, en blanc sur fond bleu! "Un film culte". Je sais, faut jamais croire ce qu'il y a de marqué sur les jaquettes...mais là, enfin pour ma part, le qualificatif "culte" n'est pas volé! Une comédie horrifique incisive, déjantée, irrévérencieuse et "so eighties"...Des gags à la pelle, une histoire simple mais efficace, du rythme, et un univers bien stylisé, très graphique! Et surtout, Elvira! Elvira c'est qui? Une charmante gothopouf (et fière de l'être),avec un physique à faire damner non pas un, mais tout les saints de la Création, nous abreuvant de punchlines à tomber par terre (elle a un sens de la répartie qui ferait ravaler sa moustache à Belzébuth), un beau brin de femme au caractère espiègle, vicieux, énergique, une pile électrique sur patte dotée d'atouts mammaires hors-normes...Cassandra Peterson porte sur ses seules épaules ce film et l'emmène loin, très loin! En bref, une bonne pochade gothicomique qui vous réveillerais tout un cimetière, et qui continue à faire un boucan de tout les diables, à vous foutre la pêche, même après 20 ans de bons et loyaux sévices...euh, services, désolé!

8.72222

Publié le 4 Mars 2009

The Burning Moon

The Burning Moon

Y'a pas à dire, Ittenbach se débrouille bien mieux avec une caméra que son compatriote Teuton Schnaas...Bien qu'assez amateur comme film tout d'même (faut pas pousser non plus, les sirènes d'hollywood sont bien loin, et à vrai dire c'est tant mieux comme ça mon grand!), Burning Moon, on le sent, est beaucoup plus poussé, réfléchi,et travaillé que d'autres fleurons du gore allemand underground (je pense à des perles, rouge sang biensur, comme les Violent Shit, ou autres Rossa Venezia...) Ici, le film se découpe en deux segments, tous deux très malsains, et qui ne prètent vraiment pas à rire , contrairement à beaucoup de peloches gores...C'est très sombre, très torturé, et bien que mal joué et parfois un peu mal fichu, ça fout la flippe sur la nature humaine...La première partie (et selon moi la meilleure) transcende une banale histoire de sérial-killer en monument glauquesque, ragoutant et sordidement craignoss (dans le bon sens du terme...) ici, pas de sentiments, tout le monde dans cette bonne famille bourgeoise allemande y passe, et certains plans sont tout bonnement abjects (celui de l'oeil par exemple...). La seconde partie, peut etre plus outrancière, mais moins "coup de poing" selon moi, et certainement moins glauque (quoique...) narre les exploits (!!) d'un prêtre sadique et se termine direct en Enfer...joyeux programme...ce deuxième segment manque cruellement de rythme, mais aboutit sur un final qui marquera les annales (notez bien que j'ai mis 2 "n" à ce mot, je ne parlais pas biensur de votre très cher fion), les annales donc, du gore ! La vision des supplices des Enfers made in Ittenbach...très très gore, très très sadique, mais hélas, un poil trop brouillon et confus. Néanmoins, ça vaut son pesant d'or! A noter que ce film se clot également sur un ultime final (pas celui du deuxième segment j'en ai déjà parlé, non mais ho! vous m'prenez pour qui là?) bien pessimiste et bien craspec lui aussi, qui est à mille lieux des happy-end à la mords-moi-l'noeud (et le mien sans me vanter, c'est un gros noeud de marin...arf arf arf) En bref, une belle réussite gore, à voir et à revoir pour les amateurs du genre, et à voir tout simplement par les autres, parce que l'effort d'Ittenbach le vaut bien!

7.11111

Publié le 3 Mars 2009

Les Chiens fous

Les Chiens fous

Dogs est un film de chiens qui accuse lourdement le poid des années ( ça à 32 ans quand même...et compte tenu du fait que l'âge des chiens se multiplie par 7, ce film aurait donc 224 ans...)...la peloche sent donc outrageusement le renfermé, le vieux, voir même le formol...malgré tout le concept était bon, le synopsis plutôt sympa: des chiens se regroupent en meutes et se retournent petit à petit contre leurs maîtres...le danger venait donc de là où on ne l'attendait pas, la menace c'était nos amis les bêtes, ceux qui partagent notre quotidien, c'était le gentil chien-chien à sa mémère, c'était le brave toutou de la famille...mais là ou le bât blesse c'est qu'on se rend bien compte aujourd'hui que Burt Brinckerhoff n'avait pas le budget nécessaire pour payer de véritables scènes de frousse à son film...les attaques manquent cruellement de mordant (si je puis me permettre l'expression...) elles sont mollassonnes et le plus souvent noyées dans l'obscurité (ça se passe souvent la nuit, histoire de faire passer la pilule...) et les rares fois ou l'on peut entrevoir quelque chose à ces agressions animales, et bien on se rend vite compte qu'il n'a pas fait appel aux chiens de la brigade cynophile ( et non pas cinéphile, arf arf arf) : en lieu et place d'attaques de méchants chiens enragés, on assiste surtout aux preuves d'affections débordantes des toutous du film envers les acteurs, ces derniers, pour justifier leur cachet, se roulant maladroitement par terre, histoire de faire croire qu'ils se font croquer par un chien, qui lui, ne pense qu'à jouer...L'ambiance de la pellicule, qui se voulait oppressante , s'en trouve méchamment contredite! ...De même, la méchante horde canine ici dépeinte, est en réalité constituée d'une dizaine de chiens tout au plus ( alors que dans le film, on parle de "meutes", au pluriel ma bonne dame!), chiens qui n'ont absolument rien d'antipathique (un berger allemand comme celui de 30 millions d'amis, un briard [je crois...], un dalmatien, un yorkshire...pourquoi pas un chihuahua? rien à voir avec les rotts et les staffs de la pochette!)...Heureusement que certains acteurs ne s'en sortent pas trop mal, et heureusement que le brave Burt se soit procuré pour l'occaz' quelques litres de faux sang pour maquiller son film d'une certaine violence... Dans le registre "agressions animales", ça pouvait passer y'a 30 ans, mais aujourd'hui, c'est désuet, et ça "manque de chien" ( si je puis me faire mettre l'expression...oups, on dit dit "permettre l'expression" , désolé...) dans tous les cas, y'a pas a remuer la queue de plaisir devant ce dogs...On pourrait espérer pour ce film un bon remake, un bon lifting...soyez donc aux abois! désolé, encore une fois j'ai pas pu m'empêcher cette vanne pourrie jusqu'à l'os (à moelle)...

6

Publié le 3 Mars 2009

The Witch's Sabbath

The Witch's Sabbath

Witch's Sabbath, c'est du bon, du lourd, (au moins aussi lourd que la paire de seins de Lisa Sparxxx, c'est pour dire !) Un film avec du gore et de la fesse, et un 'tit zeste d'humour...on ne s'ennuie pas devant un tel spectacle, même si le scénario tiendrait largement sur les ficelles des strings gracieusement arborés par les zoulies zactrices ici présentes...tout n'est que prétexte à les dévoiler de toute façon, et à les asperger de faux sang la seconde d'après...esthétiquement parlant c'est quand même vraiment la classe cette peloche, avec peu de moyens, Jeff Leroy s'en sort vraiment pas mal, que ce soit au niveau des décors en toc luxueux, des costumes (les sorcières ne sont jamais vulgairement à poil, et l'accoutrement des 4 couillons pour la soirée costumée c'est vraiment fendard par exemple), ou de l'étrange lumière bleutée qui baigne la plupart du film (c'est pas "Suspiria", mais bon, l'a fait un bel effort quand même le père Jeff...) Le casting est plutôt pas mal, (attention, j'ai pas dit que les acteurs savaient jouer hein!) et plusieurs bonnes tronchasses du Z sont ici présentes : Le toujours hilarant Ron Jeremy, ici en vendeur de bible, acteur malgrès tout assez habile comparé à ses collègues, ou la plantureuse Lisa Sparxxx, qui elle par contre ne sait pas jouer autre chose que des scènes de boules je crois (ici elle ne fait que "poticher" et sourire bêtement... mais elle est largement pardonnée, sa présence étant suffisante pour nous réjouir...) A noter également la fabuleuse et très très jolie Syn De Vil, qui illumine la peloche, jamais avare de sa plastique et charismatique à souhait dans son rôle de reine des sorcières (je sais c'est légèrement abusé, mais que voulez vous, quand on la voit sapée comme elle est ici sapée, on ne peut que craquer...). On pourra tout de même regretter que le gore ne soit pas un peu plus corsé quand même, et aussi le coté un tout p'tit peu cheap des effets spéciaux, certaines décapitations sentent bon l'amateurisme tout comme l'énucléation à la fin...mais bon c'est le genre qui veut ça (et son manque de moyen surtout), et on a vu largement pire... Par contre on se souviendra longtemps de ce final zédesque à souhait, avec son gros "stre-mon" kitchissime et terriblement poilant! un régal pour les yeux, avec ses belles tentacules gluante en caoutchouc, et sa gueule fluo du plus bel effet!

8

Publié le 1 Mars 2009

The Cavern

The Cavern

Grotesque, ou grotte-esque, c'est comme vous voudrez, de toute façon ce film ne tient vraiment pas debout, et vous fera très certainement passer un sale quart d'heure mes lapins...Premier constat : on y voit que dalle...ça se résume à des taches de couleurs floues, des lumières aveuglantes ou du noir pur et simple...Et je tiens à préciser que ma vision ne fut en aucun cas altérée par l'abus d'un quelconque alcool frelaté...Deuxièmement les acteurs ne donnent vraiment pas l'impression d'etre des spéléologues chevronnés, d'ailleurs, ils ne donnent pas l'impression du tout de quoi que ça soit, à part d'être très mauvais...Troisièmement le scénario est plat, banal, téléphoné,sans surprises, et les seuls moments de trouille que nous réserve "The Cavern", c'est quand on regarde notre montre et qu'on se dit qu'on va devoir subir ces âneries pendant encore de longues minutes...Quatrièmement, les acteurs sont très mauvais...oui, je sais que c'est pareil que le "deuxièmement", mais c'est un point qui méritait au moins bien deux sous-parties...Cinquièmement la fin est vraiment bidon, ça tient vraiment pas debout, c'est aberrant...c'est pourtant le meilleur moment du film, c'est dire! enfin on voit à quoi ressemble le méchant, et enfin on rigole un peu (si on ne s'est pas endormi, cela va de soi...). En bref, moi qu'avait déjà pas spécialement accroché sur "The Descent", et encore moins sur "The Cavern", bah je commence à me dire que la spéléo, c'est vraiment pas ma tasse de thé...

4.75

Publié le 28 Février 2009

Monster in the Closet

Monster in the Closet

Une petite zéderie made in Troma, qui est ma fois bien meilleure qu'un coup d'pied dans l'fion...on ne se prend vraiment pas le choux avec cette peloche...un monstre tout moche, en bon vieux latex, qui a pour antre les placards des braves gens, un traitement de la chose qui fleure bon les 50's, des références et des pieds de nez au cinéma traditionel, des personnages stéréotypés ( ou caricaturaux, c'est à votre bon vouloir ), une bonne louche d'humour, et une encore plus grosse de n'importe quoi et de "je m'en foutisme"...le tout déboulant sur une fin délirante au possible, qui atteint des summum de connerie largement assumée...Une bonne parodie, un bon gros glaviot de chez Troma ! Ne cherchez pas dans ce film de gore qui tache, de morale moralisatrice à la mord-moi-l'noeud, de psychologie affutée, ou de touche intellectualisante pour pseudo-réfléchisseurs en mal d'Arte...Ici, tout ce que l'on attend de vous, c'est de vous voir developper votre capacité à plonger la main dans votre caleçon, avachi sur votre canapé, façon Al Bundy, pour regarder des trucs audiovisuel relaxant le cortex...

7.5

Publié le 26 Février 2009

Suspiria

Suspiria

Bon, ma pomme est ok pour s'accorder sur le fait que "Suspiria", c'est beau, fait avec coeur, c'est recherché esthétiquement, longuement réfléchi ( certainement )...c'est à n'en pas douter un grand film, et plus encore au vu des avis précédents...Mais moi je suis resté totalement hermétique face à ce déluge de couleurs clinquantes pire que dans une boite de nuit pour pouffiasses empailletées, je suis resté de marbre à l'écoute de cette bande-son des Goblins ( et parfois même ça m'a méchamment cassé les conduits auditifs, tant le volume est fort ), je me suis surpris à piquer violemment du blase tout au long de la peloche, tant j'ai trouvé ça mou du genou et vide d'action salvatrice ( mon cerveau atrophié et engourdit ne répondait que peu souvent aux sollicitations sensitives de ce Suspiria ), l'ennui m'a filé rencart aux quatre coins de cette pellicule, même lors des scènes lourdement encensées par les diverses autres critiques ( celle de l'aveugle m'a parue s'étirer comme un fil de fromage entre une assiette de fondue et la bouche béante d'un porc sans savoir-vivre ). Je m'y suis fait chier pire qu'à un cours de math...Aussi, j'ai trouvé toute cette avalanche de décors colorés, flashy et synthétiques à la limite du nauséeux, et beaucoup, beaucoup trop factices pour ma part ( le gars qui s'occupe des décors, il aurait pas été designer avant chez Mattel ou chez Bandaï? ) Voilà, là ou je m'attendait à voir un chef d'oeuvre ( car il est vrai que j'ai quand même bien accroché à d'autres films du sieur Argento, je ne râle pas sur le type juste parce qu'il me serait antipathique ), je n'y ai trouvé qu'un creuset d'ennui, bariolé de musique assourdissante et de couleurs aveuglantes. Et de plus la fin m'a parue totalement baclée, je m'attendait à une confrontation beaucoup plus consistante entre cette danseuse ballerine et cette mère des sorcières censée avoir quand même de fabuleux pouvoirs...hors je n'y ai vu qu'une entourloupe abrégeant vite fait une peloche qui commençait sérieusement à tiédir... En fait ça doit être une histoire d'alchimie...j'ai pas aimé et puis c'est tout...mon avis n'est pas gratuit et admet fort bien que ce spectacle si lénifiant pour moi puisse être "chefdoeuvrisé", pardonnez moi le barbarisme...mais p'tain qu'on m'explique! j'ai pas vu le même film que vous ou bien? Docteur, vous me conseillez une relecture?

8.90411

Publié le 22 Février 2009

Borderland

Borderland

"Borderland", ou la frange du Mexique où il ne fait pas bon pour les gringos d'y mettre les pieds, un peu à l'instar, de la bonne vieille ville de Prague dans "Hostel"...D'ailleur y'a un peu de ça quand même là dedans, les postulats de départ étant semblables comme deux gouttes d'eau bien,mais alors bien claire! : Pensez vous donc, des jeunes qui partent en voyage loin de chez eux pour s'acoquiner avec miss débauche....Mais le film de Zev Berman est beaucoup moins sadique et "torture-porn" que "Hostel", il possède plutôt un p'tit coté thriller-action-violence-machin-chose...l'attention est louable, le Mexique profond apporte une touche épicée à la soupe ici servie,le cadre est sublime et l'ambiance magie noire ensorcelle le récit...d'ailleurs les vilains méchants sectaires de l'histoire sont pour certains bien campés et bien fendards, je prend exemple sur le grand chauve avec sa tête de fou (qui n'est pas sans rappeler Michael Berryman, le Pluto de "la colline a des yeux" de 77...) Bon pour un plat mexicain, c'est parfois pas assez corsé, il faut bien se l'avouer, et certaines longueures émaillent le récit, ce qui est bien dommage me direz vous...je m'attendais à plus trash quand même...mais bon, apparement c'est tiré d'une histoire vraie (ah , tiens, encore? vas plus en rester beaucoup des histoires vraies à force d'en tourner nan? ) tiré d'une histoire vraie donc, et certains protagonistes seraient encore en cavale....et bien là, comme on dit dans la bonne société, ça fait réfléchir...

4.92308

Publié le 22 Février 2009

Anthropophagous 2000

Anthropophagous 2000

Monsieur Andreas Schnaas, le soir, quand il a rien d'autre à foutre, et qu'il a fini de fignolé ses effets gores à base de sauce tomate artisanale, pour se décontracter un peu, et bien il regarde M6...et grand bien lui en a pris, car un soir il est tombé sur une rediff' de Anthropophagous de Joe d'Amato, dans "les jeudis de l'angoisse" (heureusement qu'il n'ait pas allumé sa TV un dimanche, sinon, il nous aurait pondu un remake de "Emmanuelle"...ça aurait été dur de se toucher après...)...bon, donc, au sortir du visionnage de cette oeuvre, il s'est dit, presque mot pour mot, mais en allemand, " p'tain, j'me suis grave fait chier devant c'te film, c'est vraiment mou du genou, malgrès le p'tain de potentiel de c'te p'tain d'histoire, scheisse!" Vous l'avez devinez, j'vous l'donne en 100: il se décide d'en faire un remake à sa sauce...aussitot dit aussitot fait, il appelle ses potes le soir même, et le lendemain, un camping car est affrêté, via l'Italie ( parce que la Grèce, lieu où se passe le film original c'est trop loin, et en plus le camping-car n'a pas d'essuis-glaces assez puissants pour traverser la méditerranée...) Et hop, sur place la magie opère! Schnaas nous livre encore une fois une grande leçon de cinéma avec la caméra volée à son grand père, pour filmer le copier-coller de l'histoire concocté par ce brave Joe d'Amato, qu'il a soigneusement réecrit sur le coin d'une table d'une aire de repos d'autoroute entre Berlin et Milan...Ses potes s'en donnent à coeur joie, mais hélas ils ne sont pas acteurs et lui même jubile, mais hélas, il n'est pas cinéaste! C'est pas grave, pour faire passer la pillule, le Teuton nous gratifie de scènes gores plus qu'il n'en faut, et de toute façon, c'était son but, l'oeuvre de d'Amato se prétant plutot bien à un remake trashouille et gore de mauvais gout ( les deux fameuses scènes d'"Anthropophagous" étant ici reprises, façon gore outre-Rhin, je vous laisse devinez le carnage...) En bref, si vous ne l'avez pas compris, la chose à retenir de cet Anthropophagous 2000, c'est le gore, Schnaas se décarcasse pour nous livrer du dégueulasse et du violent gratuit (chose que j'apprécie, arf arf arf), mais se fout royalement du reste, que ce soit de la mise en scène, du film de d'Amato, ou du spectateur puceau commandant son premier film chez Uncut movie, s'attendant à voir du scénar' de chez Woody Allen avec un peu de rouge sang pour faire style on aime bien le gore...Antropophagous est une merde, mais une belle merde gore, que seule les mouches à merde goreuse comme moi peuvent apprécier! PS : parce que je trouvais que cet avis n'était pas assez long, je me permet de dire qu'il vaut mieux avoir maté l'original avant le remake, car premièrement, on comprendra mieux l'histoire, et deuxièmement on pourra mieux rire face à l'outrance qui lui est faite ici...

5.66667

Publié le 21 Février 2009

Pages

Thématiques