Critiques spectateurs de gamora

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When the Lights Went Out

When the Lights Went Out

When the lights went out (2012)

En 1974, Jenny et Len emménagent dans le Yorkshire ( Angletterre) mais très rapidement, leur fille de 13 ans va être hantée par le fantôme d'une petite fille. Leurs cauchemars ne fait que commencer quand un deuxième fantôme, plus maléfique encore, arrive.

Très peu connu en France par un réalisateur qu'il l'est tout autant, "When the lights went out" reprend une célèbre histoire de poltergeist des années 60 pour planter le décors et le scénario. Ne connaissant pas du tout l'histoire originelle, je ne peux donc pas juger de la qualité de la retranscription cinéma mais ce que je peux juger, c'est le contenu du film. d'abord, le film à un certain charme, un petit côté "So british" assez attirant. Malgré l'acting un peu faiblard et des jumpscares quelque peu prévisibles, ce métrage instaure un climat anxiogène, et signe certaines scènes assez perturbantes voire terrifiantes. Malheureusement, le potentiel du film n'est pas totalement exploité et certains effets spéciaux retire le réalisme, où plutôt le surréalisme de l’œuvre, pour devenir un film trop démonstratif, alors qu'on aurait pu se contenter de moins.

Bien que le film ait ses qualités et ses défauts, cette pellicule est toujours sympa à regarder si on ne l'a jamais vu.

PS: un peu déçu car l'affiche laisser présager un film totalement différent, plus beau visuellement.

5.5

Publié le 3 Avril 2017

The Poughkeepsie Tapes

The Poughkeepsie Tapes

- Véritable petit ovni d'une rare intensité, The poughkeepsie Tapes représente parfaitement le genre de film qui fait peur à la grande Hollywood. En effet, son côté subversif et immoral a fait de ce film une œuvre boudée par la critique, ignorée par le grand public et difficilement trouvable sur le circuit.... à tord. Mêlant Found footage, Faux-documentaire et Fake-snuff, The poughkeepsie Tapes dépeint avec un réalisme troublant, l'épopée macabre d'un sérial-killer intelligent, froid, méticuleux et profondément dérangé. Réalisé par un John Erick Dowdle ( En quarantaine, Devil, Catacombe) qui officiait là son premier film d'horreur ( il sortit 2 autres films avant, dont une comédie), ce métrage est une petite perle de terreur pure de par son côté Underground ( probablement inspiré par la trilogie August Underground), et terriblement perturbant (similaire à Megan is missing). Bien que la qualité de l'image et de l'acting n'est pas élogiant, le film arrive à choquer avec une force déconcertante. Plus qu'une simple pellicule d'une noirceur certaine, le réalisateur inclut la nécrophilie, le viol ou encore le meurtre d'enfants pour augmenter la crudité des images, et associé à cela, l'incapacité des forces de l'ordre, la paranoïa général et les dégâts psychologiques subits par les victimes.

Une œuvre déstabilisante, d'une violence psychologique et graphique insoutenable et réellement perturbante, nous laissant bouche-bée. A couper le souffle, cette fresque horrifique reste indéniablement marquée dans les esprits et fait partie des meilleurs found footage que le cinéma ait pu nous donner à ce jour.

6.75

Publié le 3 Avril 2017

Devinez le film par sa tagline :

No where to run! No where to hide!
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