Midnight Ride - Terreur sur l'asphalte

Les films à petit prix ne sont pas forcément mauvais et le hasard fait parfois bien les choses. C’est de manière entièrement fortuite que je suis tombé sur ce MIDNIGHT RIDE. A la vue de la jaquette, rien ne laissait croire à quelque chose de bon. Mise à part un casting trois étoiles pour le genre : Michael Dudikoff, Mark Hamill et Robert Mitchum. C’est ce dernier ainsi qu’une production majoritairement italienne qui m’a convaincue. Je me suis dis que je n’allais pas tomber sur un énième thriller de série b à l’américaine. Et j’ai eu raison ! Car cette banale histoire d’auto-stoppeur fou est en fait un petit bijou du thriller intelligent. Avec son scénario à priori sans grand intérêt, le film recel en son sein bien plus qu’une pâle resucée d’HITCHER. A lui seul, le comédien Mark Hamill vaut le détour. Son personnage donne lieu à des séquences vraiment folles que n’a pas renié un certain BOULEVARD DE LA MORT. Rondement menées, la majorité des scènes nous font passer un excellent moment. L’on ne s’ennui pas une seule seconde grâce à la réalisation d’un metteur en scène astucieux qui a sut passer outre les méandres d’une histoire banale. Tout ça pour la rendre palpitante mai surtout ininterrompue. Le suspense et l’action sont de mises. Mais sans oublier pour autant ses personnages ! Un flic partagé entre son métier et sa femme. Celle-ci s’enfuyant malheureusement avec un fou dangereux. S’en suit alors une course poursuite qui finira sur les chapeaux de roues. Toujours à l’image du film, la fin est haute en couleurs et l’est même un cran au-dessus des attentes. Une course poursuite hospitalière qui fait mal mais magnifique à suivre. Sa durée rappelant vaguement celle de L’INVASION LOS ANGELES de John Carpenter. De plus la photographie du film est anormalement magnifique. Et dire qu’il s’agit d’un direct-to-vidéo me sidère encore. Sachez suivre votre instinct et laissez-vous aller de temps en temps et peut-être que vous tomberez sur des petites perles du genre comme TERREUR SUR L’ASPHALTE.