Masters of Horror 23 - Le Chat Noir

J'ai adoré cet episode, je le trouve le plus abouti de la saison 2, le scénario bien qu'un peu compliqué à comprendre (ça part dans tout les sens) est vraiment très bon. L'image est très belle, c'est bien tourné et les acteurs sont parfaits ... surtout le chat ! hahaha . C'est le rayon de soleil de la saison 2, enfin un épisode qui arrive à la cheville des épisodes de la saison 1 !! (la Maison des Sévices par exemple) . par contre ce n'est pas vraiment un film d'horreur, sa présence dans la série est discutable ...

Cette énième version du Chat Noir vaut-elle le détour ? Je n’attendais pas grand-chose d’une histoire sans cesse rebattue à travers les décennies. J’ai laissé le bénéfice du doute à ce bon vieux Stuart Gordon. De Lovecraft à Poe, est-ce possible ? Le monsieur s’en sort avec les honneurs car Dieu sait qu’il est difficile d’adapter un écrivain aussi connu qu’Edgar Allan Poe. Particularité et non des moindre, le décor est celui du 18ème siècle de l’auteur. Un épisode d’époque qui n’oublie pas ses personnages. Jeffrey Combs est merveilleux et arrive à faire ressentir la souffrance intérieure qui rongeait l’écrivain. Avec un frère alcoolique mort de méningite à 24 ans et une sœur handicapée mentale à cause, peut-être, d’une méningite, le jeune Edgard n’a pas eu la vie facile. Cela ne l’a pas empêché d’écrire son histoire la plus célèbre. Je ne sais pas si la retranscription de l’épisode est véridique mais ce dernier vaut essentiellement pour l’interprétation grandiose de son comédien principal. Mais aussi pour sa ténébreuse ambiance aux limites de la folie sans retour. Qui est ce fameux chat ? Pourquoi est-il présent ? Le scénario n’est pas très avare en révélations et explications. Dommage car j’aurais aimé en savoir plus. Je suis resté dans le flou car je n’ai pas trop compris ou voulait en venir l’histoire. La fin, qui ne colle pas avec la qualité du reste du film, est facilement expédiée. Limites imposées ? Je fus assez impressionné et bien servi dans l’ensemble pour accorder assez d’estime à un chat noir boiteux, mais qui a bien fait son travail.

Je n'ai jamais lu la nouvelle d'Edgar Allan Poe donc je ne sais pas dut tout si c'est respectueux ou pas du matériaux d'origine mais cet épisode reste passable. Une histoire assez sympa et le passage ou la femme crache du sang, en quantité assez impressionnante d'ailleurs, est bien glauque. Jeffreys Combs est très inégal dans son rôle, parfois il est juste et a d'autre moment il est hors sujet on dirait par contre Elyse Levesque n'est pas trop mal et est plutôt convaincante, enfin pour le peu qu'elle a à faire. Un épisode qui se laisse regarder mais pas franchement attrayant.

Ah ouais ! putain de délire que t'as toi ! il t'en faut pas beaucoup , remarque moi c'est les gens qui bastonnent les bébés et les épouvantails(tu as vu j'ai un humour de chiotte ! moi aussi) Bon , ben si t'aime voir des chats se faire bastonner je te conseille 'la nuit dechirée' , mais en se qui concerne l'épisode de stuart gordon j'ai plus trouvé que le personnage de Jeffrey Combs sombrait plus dans l'alcool que dans la folie !

Bah moi j ai trouvé vraiment excellent cette adaptation du Chat Noir par Gordon. Les décors et les costumes sont somptueux et Jeffrey Combs est convaincant en Edgar Allan Poe sombrant peu à peu dans la folie. Je pense qu il ne faut pas le voir comme une adptation fidèle de la nouvelle du Chat noir mais plutot comme un métrage abordant la folie créatrice et de ce coté là, je trouve que Stuart Gordon a vraient réussi sont coup. L un des meilleurs épisodes de cette saison 2!