Elevator

Un film passable pour occuper une fin d'après midi pluvieuse. On n'est clairement pas dans le septième art. Rien de catastrophique, mais quelques défauts :

-les personnages sont trop stéréotypés. On passe du vieux millionnaires avec sa petite fille pourrie gâtée, au mec de gauche qui lutte contre le capitalisme, le type obèse et le bellâtre qui tombe les minettes... bref peu d'inventivité.

-l'intrigue repose sur "qui possède la bombe ?" On se demande, est-ce l'Iranien (tellement prévisible), la fille enceinte (est-ce une bombe dans son ventre ?), etc. Or, cette intrigue est très vite dévoilée, ce qui rend le film bien moins attrayant.

-On se demande pourquoi les secours mettent tant de temps à arriver, sachant que le propriétaire de l'immeuble, un millionnaire est coincé dans l'ascenseur.

-le découpage laisse à désirer : la première partie est très longue, la situation ne fait qu'empirer et d'un coup : tout est résolu en à peine 2 minutes et c'est fini !

Bref, sympa à voir une fois, mais ça laisse un goût d'inachevé.

Je ne sais pas pour vous mais pour un premier film américain, j’ai déjà vu largement mieux et surtout moins assommant. Une fois n’est pas coutume, l’idée de départ est intéressante. Mais elle ne va jamais guère plus loin que le deuxième étage de l’immeuble ou elle se trouve. Avec Elevator, le réalisateur a inventé le film de couloir dans un ascenseur. Je sais qu’il existe aussi le Devil de John Erick Dowdle mais au moins ce dernier nous donnait quelque chose à grignoter. Ici, rien ou presque à part quelques passages bien sentis mais dénués de crédibilité. A ce titre, la scène du couteau suisse vaut son pesant de cacahuètes. Le peu de suspense du film est toujours téléphoné et rien, mais vraiment rien ne vient titiller l’intérêt du spectateur. Personnellement, je me suis emmerder et seule quelques monologues sont arrivés à me faire ressentir un tant soit peu de compassion. Quant à l’intrigue et bien qu’elle soit maigre, elle est vite dévoilée et surtout rapidement expédiée. Mais pourquoi avoir bâclée la seule chose qui faisait tenir Elevator debout ? Il n’est pas con mais juste (très) inutile. Ce que j’ai le plus aimé reste son affiche, pour dire…