Abomination
Critiques Spectateurs de Abomination

Un jeune homme accueille dans son corps une sorte de parasite provenant d'un crachat de sa mère malade.
Le parasite va se développer de plus en plus et prendre possession de la demeure du jeune homme ainsi que de son esprit, le contraignant à lui fournir de la chair humaine pour continuer à accroître sa taille...
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publié le 23/09/2013 - 16:12
Ce film porte bien son nom
J'avais loué ce film a l'epoque en VHS car la jaquette avait l'air pas mal (l'image du mec qui se fait tronçonner la tronche... etc) donc me suis dit allons-y gaiement... et hoooo misère pourtant des merdes j'en ai vu mais la quand meme celui ci reste ds mon top des pires juste avant terreur cannibale que personne n'egalera (je crois que l'on ne peut pas faire pire).
Alors qu'on ne me parle pas d'un manque de budget ou autre ce film est chiant en plus, l'histoire c'est débile, bref c'est carrement une Abomination ^^
publié le 24/05/2010 - 12:18
Ultra gore
publié le 24/05/2010 - 01:35
Mon avis
publié le 07/04/2010 - 13:44
Mon avis
Du gore que du gore 10/10 les amateurs du genre doivent le voir!!!!!
publié le 08/05/2009 - 23:13
Penible, lourd, delire, con,...
publié le 19/12/2008 - 16:53
Culte et gore!!
publié le 06/04/2008 - 14:57
Huuuum... Delicieux...
publié le 01/01/2007 - 00:00
Alors ça, c'est fun !
La belle série Z que voilà ! Tourné dans la brousse texane avec un budget inexistant et très peu distribué, The Abomination! ne connaîtrait sans doute aucun second souffle aujourd'hui si certains amateurs de raretés méprisées ne lui avaient pas rendu justice. Pour peu que l'on apprécie le gore sous toutes ses formes – y compris donc la formule du gore de dernière zone, où les mannequins de latex et de papier mâché ainsi que le sirop de groseille vont bon train – et pour peu que l'on puisse digérer toutes sortes de navet cinématographique, ce film ne représente rien moins qu'un incontournable du genre. Bret McCormick, qui signe ce succulent ovni sous le pseudonyme de Max Raven, accumules les bourdes de réalisation avec entrain et il faut s'armer de courage pour ne pas désespérer ou au contraire pouffer de rire lorsqu'il n'hésite pas à réintégrer de longues séquences dans l'intrigue, voire à nous concocter dès les premières secondes une présentation exhaustive de toutes les scènes gore que l'on retrouvera dans le déroulement du récit. Et nul besoin de décrire ces longs plans d'une prodigieuse inutilité et d'un formidable ennui qui apparaissent çà et là, à moins que le fait de regarder une femme vieillissante scotchée à son post de TV, un cheval immobile dans un pré ou encore un homme qui lave machinalement sa voiture soient susceptibles d'intéresser l'un d'entre vous, surtout lorsqu'l n'y a pas Jacques Tati derrière la caméra. De plus, comment ne pas grincer des dents face à une telle interprétation ? L'acteur principal, probablement ramolli par les joints, récite tant bien que mal son texte et nous exhibe son faciès de jeune plouc yankee simple d'esprit avant de se parer d'une paire de lunettes noires pour commettre ses méfaits, ce qui arrange bien les choses. La comédienne qui joue le rôle de la mère a une voix et un accent texan totalement insupportables; sa mort prend d'ailleurs des allures de libération aux yeux du spectateur. Le reste de la distribution est d'une parfaite insignifiance. Enfin, le film pâtit d'une qualité d'image franchement dégueulasse et de décors on ne peut plus laids. La mise en scène, outre les grosses aberrations de montage citées plus haut, suinte de mollesse et de platitude.
Tout ou presque concourt ainsi à la médiocrité abyssale dans The Abomination!, et pourtant, une bonne partie de ces défauts plus un degré relativement élevé d'effets gore lui confèrent un attrait et un charme indéniables. La plupart des trucages sont forcément ratés au plus haut point et le réalisateur s'arrange souvent pour limiter les scènes de meurtres dans leur action en procédant à des ellipses de montage, manque de moyens oblige. Pourtant, la boucherie reste bel et bien présente: mutilations diverses, égorgements au couteau (dont l'un avec gros plan interminable sur la gorge ouverte), décapitation à la tronçonneuse – et vive les pastèques fourrées à la salade de homard ! –, tripaille abondante... de quoi rassasier l'amateur durablement. Un autre bon point, particulièrement fun: les bestioles. Leur design renvoie clairement à celui de la créature de Deadly Spawn, autre fleuron de la série Z horrifique US des années quatre-vingt... sauf que celles de The Abomination! s'avèrent encore bien plus cheap, forcément.
Ces deux grosses masses rougeâtres – enfin, la plus imposante, surtout, on se demande encore à quoi a servi la plus petite – dévorent donc goulûment tout ce qui entre dans leur bouche, et lorsque ce n'est pas le plouc à lunettes noires qui leur fournit leur pâtée, elles s'arrangent pour attraper elles-mêmes les proies à proximité. Indubitablement jouissifs, ces carnages et ces festins où le latex et la boyasse de cochon achetée à bas prix à la boucherie du coin se mêlent joyeusement font de The Abomination! une petite perle de gore « maison » que l'on peut savourer sans honte. Dans une moindre mesure, la musique, quoique datée et pas toujours du meilleur goût, réserve un ou deux thèmes au synthétiseur efficaces et parfois même un brin expérimentaux. Rien de bien exceptionnel, mais un petit intérêt supplémentaire au palmarès de ce fort sympathique navet. Ce qu'il y a d'étrange avec The Abomination!, c'est que l'on ignore où se trouvent précisément les limites entre la débilité involontaire et volontaire qui le caractérise. En effet, une seule scène suffit à justifier réellement ce doute: Brotherfogg, l'évangile de fond de bar, qui lâche de violentes flatulences en hors-champ et épuise son rouleau de papier de toilette. Et si ce film était plus roué qu'on ne le pense ? À méditer.
En conclusion, cette bande gore vaut le détour, ne serait-ce que pour le fait de l'assimiler à une collaboration entre Herschell Gordon Lewis, Olaf Ittenbach, Ed Wood, Greydon Clarke et Bruno Mattei. Encore que c'est mal définir The Abomination!, tant il possède son propre style et ne ressemble à aucun autre navet en particulier. Pas d'argent, pas ou peu de talent, des maladresses incommensurables et un film pourtant bien jubilatoire.
publié le 01/01/2007 - 00:00
The Abomination