Mikey

Sujet tabou par excellence que celui de l’enfant méchant au cinéma ! Le Bon Fils, Les Enfants du Maïs, La Malédiction et les Révoltés de l’an 2000 pour ne citer que les meilleurs. Plus accentué sur le côté choquant et mystérieux de la chose que sur la violence pure, le genre a toujours su garder une aura quasiment intacte. Le réalisateur Denis Dimster remplie son contrat et livre un Mikey psychopathe quoi que trop rigide à mon goût. Car si les scènes « slasheresques » fonctionnent très bien, le reste est un peu trop léger et le jeune comédien jouant le rôle principal trop inexpressif. Remarquez, j’ai rarement vu mieux que le personnage d’Henry Evans dans le film de Richard Reuben. C’est vrai. Ce Mikey là n’a pas eu la chance d’avoir bénéficié du même contraste qu’a pu avoir Maculay Culkin par rapport à Maman, J’ai raté l’avion. Mais au-delà de ça et malgré des seconds rôles pas très convaincants, il y avait quand même de quoi faire une petite bombe. L’enfant venant de nulle part, entrant dans une gentille famille, et dont l’institutrice (toujours jolie Ashley « Hellraiser » Lawrence) essai de découvrir son secret. Qui dit mieux pour une bonne petite série B ?