Sliders: Les Mondes Parallèles
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Réalisé par Richard Compton et Vern Gillum

Sliders: Les Mondes Parallèles 1995

Synopsis

Un jeune étudiant, Quinn Mallory, découvre la possibilité de voyager à travers des mondes parallèles.

Mallory va se retrouver, avec son professeur à l'université, Maximilien Arturo, sa collègue de travail du magasin d'informatique Wade Wells et Rembrandt Brown, un chanteur des années 60, à voyager à travers différents mondes dans le seul but de retrouver son monde "original"...

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Anecdotes

"Sliders" compte 5 saisons (de 1995 à 2000) pour un total de 88 épisodes (10 pour la saison 1, 13 pour la 2, 25 pour la 3, 22 pour la 4 et enfin 18 pour la 5ème saison).

On a émis l’hypothèse que "Sliders" était inspiré par le pilote de la série finalement avortée "Doorways" (1993), dans lequel les personnages principaux passent également de mondes parallèles à d'autres, munis d'un dispositif leur indiquant où et quand la prochaine porte dimensionnelle s’ouvre.
Au moment du lancement de "Sliders", la critique américaine Evelyn C. Leeper relèvera les similitudes avec "Doorways".
En réponse aux rumeurs selon lesquelles le créateur de "Sliders", Tracy Tormé, avait postulé pour un poste d’écriture dans l'hypothétique série "Doorways", George R. R. Martin (qui avait écrit et proposé "Doorways" à ABC) a précisé dans un billet de 1995 sur GEnie, que c’était l’agent de Tormé qui s’y était intéressé, et Tormé a nié toute connexion entre les deux séries.

John Rhys-Davies, viré en cours de saison 3, témoigne d'une expérience particulièrement décevante, lors du Toulouse Game Show en 2014 (interviewé par Pierre Langlais pour Télérama):

PL: J'aimais beaucoup Sliders. J'étais triste d'apprendre que vous tirez un bilan négatif de votre expérience sur la série…

JRD: J'aimais beaucoup Sliders. Ça aurait pu devenir une super série. Ça aurait pu durer beaucoup plus longtemps. On pouvait aller où l'on voulait, quand l'on voulait, toutes les possibilités s'offraient à nous, mais nous n'avions pas de bons scénaristes. Ou, plutôt, nous avions des scénaristes qui n'y connaissaient rien à la science-fiction. Et qui n'avaient aucunes connaissances scientifiques. Je lis chaque semaine le New Scientist, et chaque semaine j'y vois une idée pour un épisode de Sliders…

PL: Vous pensez comme Ronald D. Moore, le créateur de Battlestar Galactica, qu'il faut être scientifique ou très documenté pour faire de la bonne science-fiction ?

JRD: Absolument. Ou vous faites de la fantasy, et ça n'a rien à voir. Quand les scénaristes ont mis de la magie dans Sliders et se sont amusés à faire revenir à la vie Quinn, je me suis dit qu'ils tuaient la série. On ne peut vraiment accrocher que si on croit que les personnages sont mortels ! Non seulement ils n'y connaissaient rien à la science-fiction, mais ils piquaient les idées d'autres œuvres ! On a fait un épisode comme Tremors, un comme Twister, un comme La Nuit des morts-vivants et même un comme L'Île du Docteur Moreau, en utilisant les masques d'origine du film !

PL: Et pourquoi pas ? Aujourd'hui, le « méta », les hommages sont tendance !

JRD: Laissez-moi vous expliquer la différence entre un hommage et un pillage : dans un des épisodes, la bande de Quinn et du Professeur doivent traverser un gouffre sur une passerelle invisible, que l'on ne voit pas, mais qui est là. Je suis allé voir le scénariste, et je lui ai dit : « on a déjà vu ça dans un film très populaire, que j'ai vu, et dans lequel j'ai joué : Indiana Jones et la dernière croisade ! » Et il m'a répondu : « ah bon ? Je ne l'ai pas vu ». Si Quinn avait dit « Hé, mais j'ai déjà vu ça dans un film ! » et que la caméra avait subreptissement glissé sur mon visage, ça, ça aurait été un hommage amusé. Le coup de grâce, pour moi, ça a été quand j'ai ouvert la porte de la writer's room, et que je les ai trouvé en train de regarder le DVD de La Mutante en se demandant ce qu'ils allaient pouvoir y piquer. Ceci étant dit, je connais quelques vrais scénaristes qui ont travaillé pour Sliders, comme David Gerrold, qui a fait l'épisode de Star Trek « The Trouble with Tribbles »…

PPL: Personnellement, je n'aimais pas les Kromaggs, qui ont gâté le concept de base de la série…

JRD: Quand les Kromaggs sont arrivés, j'ai écrit une note pour les scénaristes, et je leur ai dit : « on croyait qu'il n'y avait pas d'autres formes de vies intelligentes dans cette série de SF, et l'idée des Kromaggs est la bienvenue. Elle fera un formidable épisode ou deux… mais n'en faites pas l'histoire centrale de la série ! »

PL: Une série dont deux des personnages principaux sont des universitaires, des gens brillants comme Quinn et le Professeur, ne peut pas être complètement bête, non ?

JRD: Non. Mais pour écrire des personnages intelligents, mieux vaut être intelligent… Ça ne suffit pas de dire « ce sont des types intelligents », il faut leur faire dire des choses intelligentes, et j'étais en conflit permanent avec les dialogues qu'on m'écrivait. Je leur tendais mon texte, et je leur disais : « mais où est le verbe dans cette phrase ? Qu'est-ce que ces deux idées ont à voir l'une avec l'autre ? » Et nous recevions les scripts la veille du tournage, trop tard pour pouvoir vérifier la véracité des explications scientifiques, qui étaient bien souvent fumeuses !

PL: Mais c'est de la télévision ! Pourquoi ne pas s'amuser, et oublier la véracité scientifique ?

JRD: Parce que nous avons une responsabilité envers nos enfants ! L'enfant américain moyen passe près de 15h par semaine devant sa télé. C'est une ouverture formidable pour leur apprendre quelque chose. La télévision doit, chaque fois que cela est possible, éduquer, former, développer l'intellect des jeunes. Une série comme Sliders aurait pu provoquer des vocations, si elle avait pris la science au sérieux. Il n'y a pas assez de mathématiciens, de physiciens, de gens capables de comprendre ce que nous autres ne comprenons pas dans l'univers…

PL: Certes, mais vous en connaissez beaucoup, vous, des séries scientifiques sérieuses ? Sans doute pas Lost, probablement pas The Big Bang Theory, même pas Doctor Who, qui pourtant se voulait à l'origine pédagogique…

JRD: J'ai toujours trouvé Doctor Who assez irregardable, jusqu'à un épisode diffusé il y a quelques semaines… Pour répondre à votre question, j'en reviendrai à Star Trek. Bien sûr, la plupart des inventions scientifiques qui y étaient utilisées sont impossibles, mais la série prenait la science au sérieux.

( http://www.telerama.fr/series-tv/john-rhys-davis-les-scenaristes-de-slid... )

Interview de Jerry O'Connell (anglais):
https://www.yahoo.com/entertainment/jerry-oconnell-reveals-the-checkered...

Comment voir le film ?

Sliders: Les Mondes Parallèles
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Critiques Spectateurs

Mon Avis

Oh! Sliders! Voilà une série télé que je n'ai pas vu depuis un bon bout de temps. Mais j'en garde un bon souvenir, ça manque d'effets spéciaux, mais les quatres acteurs se débrouillent bien d'un univers à l'autre. Dans un univers, les humains vénèrent la religion égyptienne et aussi un scarabée géant. Dans une autre univers, on voit que les dinosaures n'ont pas tout à fait disparu. Ça varie,...Lire la suite

Mon Avis

Suite mémorable d'univers // qui démontrent malheureusement souvent la pauvreté d'esprit des scénaristes sur cette série : certains mondes sont particulièrement goûtus alors que d'autres sont de purs ennuis! La série elle-même finit par manquer de souffle et par se terminer en queue de poisson. Dommage!Lire la suite

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