Critiques spectateurs de Dante_1984

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La Cité de l'ombre

Dans une cité construite à l'aube de la fin du monde, des phénomènes étranges semblent être la cause de plusieurs dysfonctionnements au sein de la ville. Reflet d'une image de l'humanité tombée en complète désuétude après une apocalypse dont les causes ne nous sont pas expliqués (ce n'est pas le but du film, l'intérêt est tout autre), La cité de l'ombre nous entraîne dans un voyage extraordinaire au sein d'une époque incertaine. La ville possède une atmosphère étrange, envoûtante et merveilleuse. A elle seule, la cité compile les maux et les moeurs de notre société. Les effets spéciaux, bien que discrets, sont saisissants de vérité (Walden Media oblige) et c'est avec plaisir que l'on retrouve également Bill Murray et Tim Robbins en tête d'affiche. Je ne comprends pas comment ce film a fait un bide retentissant au box-office, lors de sa sortie en salle. Au final, La cité de l'ombre nous offre une aventure fascinante et haletante. Le film nous transmet un message subtil, mais à ne pas prendre à la légère : notre Terre est précieuse, arrêtons de gaspiller ses ressources avant qu'il ne soit trop tard. Pour ma part, je suis tout a fait d'accord, mais je pense que le point de non-retour est atteint depuis un certain temps. Etant de nature plutôt pessimiste (ou réaliste selon le point de vue), cela n'engage que moi. Un petit bijou de Fantasy à découvrir absolument.

Publié le 12 Août 2009

Tentacules

Dans une petite station balnéaire, une créature sous-marine sème la terreur en décimant la population locale. Une histoire qui n'est pas sans rappelée Les dents de la mer, à une différence prête ; le requin est remplacé par une pieuvre géante. Tout au long du film, on ressent une étrange sensation de déjà-vu. On retrouve tous les éléments ayant fait le succès du chef d'oeuvre de Spielberg. Cependant, Tentacules ne supporte pas la comparaison avec ce dernier. La faute à une mise en place laborieuse et à un céphalopode pas véritablement effrayant. On a droit à un poulpe des plus communs filmé en gros plan pour nous donner l'illusion de son gigantisme. C'est d'autant plus regrettable que le casting était très alléchant : John Huston, Henry Fonda, Bo Hopkins... Au final, même s'il n'est pas complètement raté, Tentacules n'a rien d'original. Il se contente simplement d'appliquer les codes du survival animalier sans rien apporter. Pas spectaculaire, mais distrayant.

Publié le 11 Août 2009

Spider Web - L'Antre de l'Araignée

Un groupe d'explorateurs découvrent une grotte en Inde où ont élu domicile une ribambelle d'araignées associables. Tout commence très mal, on débute dans la jungle avec ces jeunes érudits en herbe sans qu'aucune explication nous soit apporté quant à l'objet de leur excursion. Leur "guide" est un petit rigolo. Outre le fait qu'il ne parle pas le dialecte local, il panique à la vue d'une morsure d'araignée et ne sait pas quoi administré à la malheureuse. Pire, il ne connaît même pas le contenu de sa trousse de secours ! Plus l'histoire avance, moins celle-ci est crédible. On se demande réellement ce que font ces andouilles au milieu de la jungle. Ca gint, ça hurle dans tous les sens à la vue d'une bestiole, et ça s'agite confusement lorsque l'on voit une araignée. Même Lance Henriksen n'a pas la prestance qui le caractérise si bien. Concernant les arachnides, on oscille entre de réelles araignées et des images de synthèse au rabais. Absolument abominable et ridicule. Pour conclure, L'antre de l'araignée est une daube où la médiocrité du film côtoie une prestation calamiteuse de la part des acteurs. A Oublier.

Publié le 11 Août 2009

Le 9e Escadron

Inspiré de faits réels, Le 9e escadron retrace l'histoire d'un bataillon de parachutistes, de leur apprentissage à la bataille ayant fait leur renommée. A l'instar de Full metal jacket, ce film de guerre se divise en deux parties bien distinctes. La première s'accentuant sur la formation des jeunes recrues et de leur quotidien au sein de la caserne. La seconde se focalisant sur l'horreur de la guerre à proprement parlé. Voilà pourquoi je me permet de le comparer à l'oeuvre culte de Kubrick. La guerre est déjà en soi un concept absurde et horrible qui ne se révèle être en fait qu'une réponse violente à un problème donné. Mais le conflit entre la Russie et l'Afghanistan illustre parfaitement l'inutilité et le non-sens d'une telle entreprise. Car la Russie s'est cassée les dents là où d'autres armées avaient tentées vainement d'envahir l'Afghanistan. Car il s'agit bien de cela, une invasion pure et simple. Au final, Le 9e escadron est un film de guerre prenant et difficile à certains moments, nous faisant entrevoir une amitié inébranlable face à un déluge de violence.

Publié le 10 Août 2009

Max Payne

Adaptation du jeu vidéo éponyme, Max Payne est une oeuvre ténébreuse et violente où la déchéance et la vilénie de l'espèce humaine atteint son paroxysme. Empreint d'un soupçon de fantastique et de mythologie nordique, qui étaient absent des jeux vidéos, le film nous entraîne dans les bas-fonds de New York où sévit un puissant cartel de la drogue. Dans le rôle du détective dépressif et suicidaire, on retrouve Mark Wahlberg. Choix très judicieux, puisqu'il campe son rôle avec conviction et pragmatisme. La réalisation et la photographie extrêmement soignée, s'inspire allègrement des oeuvres de Frank Miller (Sin City en tête). La mégapole est plongée au coeur d'un hiver rigoureux (aussi froid que la personnalité de Max Payne) dont la rudesse permet à l'histoire de conserver toute sa verve. Au final, Max Payne est un polar noir d'une intensité rare et, même s'il n'est pas toujours fidèle à l'oeuvre originale, se trouve être un habile mélange d'action, de fantastique et policier. Un cocktail détonnant pour notre plus grand plaisir.

Publié le 10 Août 2009

Dr. Jekyll et Mr. Hyde

Chose promise, chose due. Voici donc mon avis sur la première adaptation de l'oeuvre de Robert Louis Stevenson au cinéma. Je ne reviendrais pas sur les charmes des films muets étant donné que je les ai évoqué lors de mon avis sur 20 000 lieues sous les mers (1916). Cependant, je ne peux résister à renouveler toute mon admiration pour ce cinéma d'antan où les préoccupations budgétaires étaient bien moins importantes à l'époque. L'esthétisme de l'oeuvre prévalant sur toute autre considération pécunière. L'histoire est, quant à elle, bien connue de tous (du moins je l'espère). Voici l'une des intrigues les plus fascinantes à laquelle il m'ait été donné d'assister. Je m'attarde sur son audace, son authenticité, ainsi que les réflexions introspectives auxquelles l'oeuvre nous invite. Au final, cette adaptation est un chef d'oeuvre du cinéma expressionniste. Il forme une pierre angulaire du film d'épouvante aux côtés de Nosferatu (1922). Un classique.

Publié le 10 Août 2009

L'Oeil du mal

Jerry, un jeune homme des plus banal, voit sa vie bouleversée par l'appel d'une mystérieuse femme à la voix charmante. Thriller dans la droite lignée d'Ennemi d'état, L'oeil du mal possède un scénario haletant où une agence (appelons-la comme ça) entraîne de paisibles citoyens dans une sombre affaire d'espionnage et de terrorismes. Les conspirationnistes vont adorer. Le point fort du film, mais aussi le plus inquiétant, est la capacité de l'agence à exercer sa toute puissance sur l'environnement du film. Omnipotent et déterminé, personne n'est à l'abri et chaque individu est un pion potentiel pour leur macabre machination. Ce serait à rendre paranoïaque le plus cartésien et le plus patriote d'entre nous. L'ensemble est desservi par une action soutenue et une intrigue solide. Concernant les acteurs, ils sont tous convaincants et il faut bien le reconnaître même le jeu de Shia LaBeouf est pertinent. J'occulterais volontairement la seconde partie du film qui révèle l'identité de la femme à la voix mielleuse, car cela spoileré grandement le film. Je ne veux donc pas vous gâcher la surprise et vous laisse le plaisir de la découverte. Une deuxième moitié de film lourde en révélations et en interrogations sur les conséquences de tels actes. Au final, L'oeil du mal est un excellent thriller où se mêle habilement psychose et surveillance (peut-être même voyeurisme) pour nous donner un cocktail détonnant d'action et de rebondissements.

Publié le 8 Août 2009

Les Griffes de la Forêt

Un groupe de 4 jeunes étudiants partent en forêt, mais ils écrasent au passage un ourson. Sa mère va les traquer et se venger. La mère Grizzly a un mobile très valable pour massacrer ses idiots. Malheureusement, les mises à mort sont affreusement décevantes. Le plantigrade surgit de nulle part, panique à bord, un coup de patte de l'animal, une caméra qui part dans tous les sens et une gerbe de sang venant éclaboussé celle-ci. Point barre. Le jeu des acteurs est aussi anecdotique que le grizzly. Il se fait rare, alors qu'il s'agit de l'attrait principal du film. Voilà qui est plutôt de mauvaises augures. N'oublions pas la musique, énervante, complètement hors-sujet par rapport au contexte. Multipliant d'incessantes longueurs, Les griffes de la forêt se révèle très ennuyeux. A l'instar de Grizzly park, ce film est décevant (en même temps que peut-on attendre de la part de David DeCoteau), prévisible, fauché et terriblement redondant. Bref, les ursidés sont plutôt mal lotis en terme de survival animalier.

Publié le 6 Août 2009

Le Pacte : La Confrérie du Mal

David Goodman, un jeune homme brillant, est agressé dans la rue par un inconnu. A la suite de celle-ci, il devient aveugle. C'est alors qu'il fait la connaissance d'un étrange individu répondant au nom de Guillermo List. Celui-ci affirme qu'il est capable de lui rendre la vue. Petit film fantastique au budget très limité, Le pacte puise son inspiration de l'oeuvre mythique Faust. Que seriez-vous prêt à donner en échange de ce que vous désirez le plus ? Une question conflictuelle à laquelle nous avons chacun songé à un moment ou un autre au cours de notre existence. Pleinement conscient des conséquences engendrées par nos actes et nos décisions, une offre aussi alléchante et ambigüe ne possède qu'un seul objectif : nous faire prendre conscience de notre ignorance et de notre avidité. Même si cette histoire reste et restera à jamais fascinante, le manque de moyens dont le film a été victime, tire celui-ci vers le bas dans certains de ses aspects. Le plus flagrant défaut du film se trouve être les effets spéciaux. Des images de synthèse bon marché, dont la présence est, fort heureusement, rares à l'écran. Côté casting, on retrouve Edward Furlong et Michael Madsen en tête d'affiche. Pas transcendant, mais appréciable. Le premier étant prêt à tout pour parvenir à ses fins et le second dans le rôle du personnage inquiétant proposant le marché du diable. Au final, Le pacte est une petite série B modeste qui, malgré ses quelques défauts, nous fait passer un agréable moment.

Publié le 6 Août 2009

Vlad

Parti sur les traces de Dracula, un groupe d'étudiants et leur professeur se retrouvent au beau milieu des carpates à cause d'une mystérieuse amulette. Voilà une histoire intéressante. Tentant d'aborder le mythe de Dracula sous un autre angle, Vlad nous plonge dans l'époque de l'empaleur prisonnier d'une boucle temporelle. On apprend non seulement la véritable histoire de Dracula (instructif pour les personnes ignorant la vie du personnage historique), mais aussi les différentes coutumes et traditions de la Roumanie. Cependant, en dehors de cette histoire attrayante, il ne se passe pas grand chose durant tout le film. La faute à un rythme relativement lent et aux tergiversations des protagonistes. Au final, Vlad est un film intéressant de par son scénario, mais il se révèle très moyen tant au niveau de sa réalisation, qu'au manque de péripéties. Dommage car, sans ses lacunes, il aurait pu être un très bon film.

Publié le 5 Août 2009

Barb Wire

2017, dans un avenir incertain, Barb wire arpente ce qui reste des Etats-Unis. Dès les premières secondes du film on aperçoit le seul prétexte pour lequel le film fut créé : les formes plantureuses de Pamela Anderson. Et pour le reste ? Il n'y a pas grand chose à en retirer. Une intrigue rachitique nous montrant des Etats-Unis en totale déchéance post-apocalyptique. Les dialogues sont autant ineptes que l'interprétation (pour le moins calamiteuse). Véritable sous-produit commercial n'ayant pour seul et unique but de miroiter la plastique avantageuse de Pamela Anderson, Barb wire est un navet ridicule. Aussi gonflant que les airbags lui servant de poitrines.

Publié le 5 Août 2009

Le Transporteur 3

Dernier volet de la série (tout du moins pour l'instant), ce troisième épisode nous emmène dans les contrées de l'Europe de l'Est. Le gros point fort de cet opus est indéniablement la présence de Robert Knepper dans le rôle du méchant de service. Charismatique au possible, enfin Jason Statham a trouvé un adversaire à sa taille. Pour le reste, le film reprend ce qui a fait le succès des deux précédents volets. Au final, Le transporteur 3 est tout aussi bon que les autres films de la série. Toutefois, j'ai remarqué quelques petites longueurs lors de certaines scènes, mais cela n'altère en rien les qualités du titre.

Publié le 5 Août 2009

Le Transporteur 2

Suite des aventures de Franck, Le transporteur 2 nous emmène cette fois-ci à Miami pour un nouveau contrat à haut risque. Le fils d'un important politicien a été kidnappé alors que Franck en avait la garde. Cet opus se veut encore plus démesuré que son prédecesseur. Toujours plus d'action, de cascades ahurissantes et hautement improbables. La surenchère est de mise pour notre plus grand plaisir. Au final, Le transporteur 2 est le digne successeur de son aîné. Meilleur sur tous les points, voici un divertissement à la hauteur de nos espérances.

Publié le 5 Août 2009

Sanctuaire

Une cathédrale fut construite sur un charnier de cadavres massacrés à une époque reculée. Ouvrant le film sur une introduction originale et plaisante, Sanctuaire retrace les mystères de l'histoire de cette cathédrale dont l'architecture gothique est magnifique. Un cadre de toute beauté pour un scénario qui possède quelques similarités avec Démons (surtout lors de la dernière partie du film) et ne se trouve pas réellement original. Cependant, Sanctuaire assure un divertissement de qualité et l'atmosphère émanant du monument religieux y contribue grandement. Bref, Sanctuaire est un film d'horreur distrayant soutenue par la musique des Goblins, irréprochable, comme à son habitude.

Publié le 5 Août 2009

Soeurs de sang

Philip rencontre une jeune femme séduisante, Danielle Breton, lors d'un jeu télévisé. Il apprend que celle-ci a une soeur jumelle. Rapidement, les choses se compliquent et sa soeur tue le jeune homme. Thriller à l'ambiance inquiétante, Sisters nous dessert une histoire étrange. Les liens unissant les deux soeurs demeurent flou et mystérieux. On se demande qui est la psychopathe, à moins que ce ne soit les deux. Toujours est-il que le film offre une musique en totale adéquation avec les sentiments des soeurs et leur état psychologique : anarchique et cacophonique. Au final, Sisters est un film atypique à l'atmosphère étrange, mais indéniablement prenant.