Critiques spectateurs de Punisher84

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Resident Evil : Afterlife 3D

Resident Evil : Afterlife 3D

De là à dire que la saga Resident Evil au cinéma est presque pourrie, il n’y a pas beaucoup de pas à franchir. Et ce malgré le film sous-estimé de Russell Mulcahy. Mais quand je repense à la déception du premier opus et au calvaire du second, je me dis toujours qu’il sera difficile de faire pire. Voyez-vous-même, tous les ingrédients de la réussite « commerciale » sont réunis : Paul W.S. Anderson en réalisateur et scénariste, la trois dimensions et une histoire qui semble toujours raconter la même chose. Sans compter que la caméra est toujours autant pointée sur Milla Jovovich. Pas autant pour nous déplaire mais quand même ! Ce Resident Evil Afterlife est bien un blockbuster décérébré blindé d’effets spéciaux tapes à l’œil. Cela en fait-il un mauvais film pour autant ? Non car il faut aussi un certains doigté pour pondre des films pareils. Et oui le film est bien ! Incroyable, non ? Il faut voir se superbe générique d’introduction avec une basse lourde, pluie battante et tous ces gens. La suite sera tout aussi jouissive. Les scènes d’action sont très nombreuses. A tel point qu’elles en oublient les zombies, vraies stars du jeu vidéo. Et du film ? Quand je me souviens du temps ou je jouais encore à la Playstation, je regrette toujours autant la direction prise par la franchise. Mais au point ou nous en sommes, autant se laisser aller. Je savais donc à quoi m’en tenir et c’est pour ça que j’ai su apprécier bien malgré moi ce nouveau film. Je redoutais l’usage de la 3D mais celle-ci reste correcte bien que parfois dispensable. Par contre, il faudrait songer à diminuer l’utilisation de ces bon vieux ralentis. Car ils deviennent vraiment pompeux au fur et à mesure. Tout ce foutoir fait la part belle aux comédiens qui s’en donnent à cœur joie. Surtout Milla Jovovich et Ali Larter. Même si j’en dirai pas autant d’un Wenworth Miller toujours aussi fade, le reste du casting est étonnement bon. Et ce malgré l’odeur connue du rôle de Shawn Roberts. Voyez-vous de quoi je parle ? Je ne le signale pas souvent mais la bande-son de Tomandandy est exceptionnelle et le morceau « Tokyo » me donne encore des frissons au moment ou j’écris ces lignes. Alors, Resident Evil 4, film de merde ? Non pour être honnête même si son histoire n’apporte rien de nouveau. Ce qui ne serait pas un luxe vu la pauvreté des scripts de la saga. En espérant qu’un jour, un épisode comme celui-ci avec le visuel du troisième opus puisse enfin nous donner une histoire réellement solide et non plus seulement une survie dans un monde hostile.

5.68182

Publié le 8 Octobre 2010

Jonah Hex

Jonah Hex

Pour ceux qui ne le savent pas encore, je suis toujours plus attiré par les héros de chez DC Comics. Des personnages sombres et réalistes qui m’ont fait passer des heures inoubliables. Mais je ne connaissais pas Jonah Hex avant d’apprendre la nouvelle de la réalisation de ce film. Les habitudes ont la vie dure et quand un long-métrage tarde à sortir sur nos écrans, ce n’est pas bon signe. Il y a bien sure des exceptions mais quand la débâcle s’élève aussi haut que celle de Jonah Hex, il y a de quoi se poser des questions. Les millions de dollars perdus auront-ils eu raison de cet échec ? Oui en majeure partie. La faute imputable à un manque de violence flagrant. Car quand je vois le personnage principal, je me dis que le gaspillage est à la hauteur de l’événement. Imagineriez-vous le Punisher tuer constamment en hors champ ? Surtout que Josh Brolin est un comédien exceptionnel ! Malheureusement son talent n’est pas tiré à profit et sa présence est pour moi la seule raison valable de regarder le film jusqu’au bout. Il ne fallait pas s’attendre à plus de la part d’un casting « effacé », autant pour le pompeux John Malkovitch que pour la bombasse Megan Fox. En ce qui concerne le scénario, c’est toujours du délire de la part du duo Neveldine/Taylor. Pour une aventure de super-héros, c’est de la bombe. La réalisation est le gros problème et pour une fois, les scénaristes ne sont pas en causes. Jimmy Hayward ? Je n’ose même pas énoncé son curriculum vitae tant celui-ci est inapproprié. La première moitié du film reste la meilleure. De belles images bien mises en valeurs avec une présentation des personnages certes rapide mais alléchante. Dommage que cela ne dure que quelques minutes car dans ce qui suit, il n’y a presque plus rien à se mettre sous la dent. Une fois que toute est dévoilé, l’intérêt s’envole avec les corbeaux et laisse place à l’action et aux explosions. C’est peu et en plus ce n’est pas toujours beau. A se demander parfois si le réalisateur en avait quelque chose à foutre que nous puissions voir les combats. Hey ! Megan Fox à peur du noir paraît-il. Mais pas nous ! Au final, je comprends aisément pourquoi le film s’est planté. Mais il n’empêche qu’il ne mérite pas toutes les insultes proférées à son égard lors de sa sortie. Une bande en demi-teinte qui peine à convaincre dont seulement quelques passages et un personnage principal extraordinaire réussissent à sauver du naufrage.

5.7

Publié le 6 Octobre 2010

100 Tears

100 Tears

Je ne suis pas du genre à casser l’ambiance lorsque celle-ci est bonne. Mais quand certaines promesses baveuses ne sont pas tenues, je me dois de rendre justice. Avec 100 Tears, je m’attendais à un slasher de série b tout ce qu’il y a de plus routinier. Au lieu de ça, je me retrouve devant un putain de film gore ! En tout cas au début car la suite se fera beaucoup plus timide. Têtes fendues, éviscérations, décapitation, démembrements,… Tel est le principal spectacle du troisième film de Marcus Koch. Je dois lui reconnaître une incroyable générosité au niveau sanglant. Malgré un budget que je devine anémique, le réalisateur à comblé la majorité des rêves de tout « boyauxphiles ». Dommage que les félicitations s’arrêtent à ce niveau car la réalisation n’est vraiment pas bonne. Non désastreuse mais lourde à supporter notamment à cause d’une caméra qui ne tient pas en place. Comme pour essayer de relever le niveau d’un film dont l’intérêt s’estompe rapidement, l’intrigue se complexifie et s’améliore au début de la deuxième bobine. C’est alors que nous suivons avec plus d’attention l’enquête menée par nos deux héros. Qui soit disant passant sont interprétés de manière exécrable. Mais encore une fois, le film se plante. Trop de coïncidences foireuses et répliques débiles qui détruisent le peu que l’on pouvait encore espérer. Je me suis rabattu sur le jeu complètement délirant de Raine Brown. Seule élément qui m’a permis de me tenir en haleine jusqu’au bout. La dernière partie ne sera qu’une moyenne copie de la première en moins gore et en beaucoup plus idiot. Jusqu’à la dernière seconde d’un plan séquence final vraiment délirant. Comme quoi il y a toujours un petit quelque chose à se mettre sous la dent avec ce genre de film.

7.35714

Publié le 3 Octobre 2010

Candyman 3 : Le jour des morts

Candyman 3 : Le jour des morts

Candyman 3 n’est pas un film avec boogeyman comme star, non. C’est une séquelle trompe l’œil dont le premier rôle est tenu par un beau 34C-22-34. Au risque de vous tromper, je ne fais pas d’humour. Le seul que j’ai pu ressentir était dans le film et dans la plupart de ses séquences. Dans cette suite inutile d’une première séquelle qui était déjà limite, le producteur de la série Smallville a cru bon de mettre le personnage principal de coté. Au profit de qui ? D’une ancienne sirène de Malibu qui n’eu plus connu de sucés depuis. Les premiers instants nous prouvent sans peine la mauvaise direction qui sera empruntée jusqu’au bout du chemin. Le fait de mettre le fadasse Tony Todd de coté n’était pas une mauvaise idée en soi. Mais le remplacer par une paire de seins qui ne sait qu’hurler à tue-tête sans jamais rien résoudre, je dis non merci. Ou non tout court pour ne pas être poli car le réalisateur ne se gêne pas pour directement nous balancer le cul de l’héroïne en petite tenue. En même pas cinq minutes, la saga tombe encore plus bas que ce que nous pensions. Le carnage ne s’arrête pas là ! Evidemment, le scénario n’est qu’un vulgaire prétexte. Une resucée sans âme qui raconte encore et toujours la même chose. Aucun plaisir légitime si ce n’est quelques mises à mort bien sanglantes mais bien pâles comparées à celles du film de Bill Condon. Quant à elle la mise en scène souffre beaucoup à cause d’un manque d’imagination presque totale. Au mieux elle provoquera l’hilarité au détour de certains passages. Ou quand les éllipses et raccourcis sont légion. Les adorateurs satanistes de Daniel Robitaille, une énième descendante de ce dernier, des objets qui disparaissent par magie, un flic portant toujours l’insigne après 5 suspensions pour abus de la force (et d’alcool), des gentils entrant dans le cadre toujours par magie,… Alors soit Harry Potter est de la même famille que Clive Barker ou alors c’est moi qui ne suis pas assez indulgent. Je passerais les détails pour ne pas gâcher le plaisir des amateurs de nanars. Il y avait pourtant du potentiel et je continu à espérer qu’un futur remake redresse les torts.

4.47619

Publié le 3 Octobre 2010

District 9

District 9

Il n’y a pas de secrets. En fin de compte la solution de la réussite n’est pas si compliquée que ça. Il suffit de mettre les bonnes personnes aux bonnes places et ne pas seulement se contenter de placer un « esclave » aux commandes d’une histoire au potentiel énorme. Je dois certainement dire merci à Peter Jackson d’avoir dégotter le petit nouveau : Neill Blomkamp. Car lui et sa comparse Terri Tatchell ont écrient une histoire passionnante. Ou les des aliens pacifiques et sans défenses se font mettre en esclavage et traités comme de la merde par nous les humains. A ce titre, la première partie est bien distincte de la seconde. Posant le décor, elle met de l’huile dans les rouages de la compréhension du système inventé par l’homme pour vivre avec les extraterrestres. Il y a pas mal d’action et des scènes très violentes. Mais le long-métrage est avant tout dramatique. J’ai vite accroché malgré le côté novateur et rebutant de l’ensemble. Il faut dire que la réalisation est « on fire ». Comme si elle ne demandait qu’a exploser. De plus, le style du faux documentaire est utilisé à bon escient et nous plonge dans ce monde comme si nous y étions mais sans pouvoir agir. Neill Blomkamp réussi une excellente première partie. Mais la suivante est d’une différence que certains n’apprécient guère. D’un côté, je les comprends. Car ce brusque changement de température ne peut pas être assimilé de la même façon par tout le monde. Etant résistant de nature (rires), je ne peux que saluer la suite. Une deuxième partie totalement guerrière qui change littéralement de camp. Un timing titanesque fait de fusillades et courses poursuites mortelles. Visuellement, il n’y a rien à dire tant les effets spéciaux, impressionnants, ne déçoivent pour ainsi dire jamais. Quand je vois ce qu’on peu faire avec 30 millions de dollars, je dis merde ! Les billets verts n’empêchent pas District 9 de toucher la corde sensible. Les personnages principaux, c’est Wikus Van De Merwe et Christopher. Je n’avais jamais autant ressenti d’empathie pour une race externe à la terre. Et jamais des yeux en CGI ne m’ont autant fais pleurer. Jusqu’à la dernière seconde, mon cœur n’a pas cessé d’y croire. Un film de science-fiction novateur, honnête et surtout complet. Sauf pour la suite qui n’a pas encore vu le jour. Je sais, je suis un homme (trop) pressé.

8.86487

Publié le 2 Octobre 2010

Le Secret de Charlie

Le Secret de Charlie

High School Musical ? Je ne connais pas. N’est ce pas avec celle qui s’est retrouvée nue sur internet alors qu’elle n’avait même pas 20 ans ? Et dire qu’il s’agit de la « femme » de Zac Efron. En tout cas, ce Charlie St. Cloud lui permet de se démarqué des déboires nudistes de Vanessa Hudgens. Et en bien s’il vous plait ! Franchement, je crois que beaucoup comme moi ne s’attendaient pas à une telle claque de la part d’un film pareil. Un drame lacrymale hollywoodien dans le sens du poil des cœurs sensibles. Mais la plus grande surprise, pour moi, est bel et bien l’interprétation de Zac Efron. Un comédien bien plus convaincant que son homologue vampirique Edward Pattinson. A première vue l’histoire peut faire peur car elle fleure les bons sentiments à tous les instants. Mais ne s’attarder que sur cet aspect en négligeant le reste, c’est passer à coté d’un film magnifique. Toutes les interprétations des comédiens sonnent justes et rien n’est laissé au hasard. Le couple formé par les comédiens principaux m’a plusieurs fois ému et les séquences purement fantastiques sont de toutes beautés. Une photographie somptueuse, une mise en scène millimétrée et un ton principal qui passe aisément du drame au sourire et aussi à l’aventure sans jamais tomber dans la mièvrerie excessive. Ce Secret de Charlie cache donc bien son jeu. Je suis moi-même tombé dans le panneau et j’ai encore du mal à y croire. En fait la solution est simple : il faut toujours voir un film dans son entièreté avant de se faire un avis qui tienne la route. C’est promis, je ne recommencerais plus (rires).

8

Publié le 2 Octobre 2010

Masters of horror 13 - La maison des sévices

Masters of horror 13 - La maison des sévices

Etant novice dans le milieu du cinéma asiatique, c’est en (presque) total inconnu que je me suis plongé sur cette œuvre du parait-il génial Takeshi Miike. Sont MORT SUR LE LIGNE ne m’ayant pas laissé un souvenir impérissable, c’est avec beaucoup de hâte et surtout de curiosité que j’ai regardé IMPRINT. Un épisode des MASTERS OF HORROR certes très violent mais aussi très dure à supporter tant ce que les personnages subissent est à la limite de la barbarie sans nom. De ce côté-là, le réalisateur a réussi son coup. Mais son film tient-il la route pour autant ? Au plus haut point car en plus d’être à la hauteur de sa flatteuse réputation, IMPRINT a une très bonne direction d’acteurs. Des comédiens inconnus excepté le grand Billy Drago qui partage l’écran avec d’autres interprètes tous plus étranges les uns que les autres. Nous vivons avec les personnages en même temps que l’histoire avance. Le réalisateur a réussi le pari risqué de faire ressentir à un degré jamais atteint la souffrance qui fait mal en même temps qu’une empathie dont ont ne peut se détacher une fois touchée. Quand on voit quel genre de cruauté IMPRINT fait honneur, il y a un plaisir coupable qui s’installe. Une horreur réaliste rarement aussi bien montrée grâce à des effets spéciaux tout simplement bluffant .C’est sans appel, on a mal à leurs places ! C’est beau, langoureux et terriblement prenant. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyé même si un malaise certains m’a traversé durant tout le film. Je n’étais pas seul et la personne novice à coté de moi reste aujourd’hui encore très marquée par cette vision d’effroi.

7.52

Publié le 30 Septembre 2010

Harpoon

Harpoon

Le titre français Harpoon peut à première vue paraître ridicule. Mais il est tout aussi approprié à ce slasher islandais beau à voir mais difficile à digérer. Co-producteur du sous-estimé Dark Floors, Julius Kemp a-il-eu autant de flair derrière la caméra ? Visuellement, oui. Mais pour le reste, il faudra repasser. Le scénario est d’une affligeante banalité. Ultra léger à souhait, j’avais espérer pouvoir me rattraper au niveau de la mise en scène. Ce qui fut le cas mais l’histoire est tellement mince et les justifications scénaristiques si squelettiques, que le bon travail du metteur en scène peine à rattraper le coup sur toute la durée du film. D’autant plus dommage que celui-ci se suit sans trop de difficultés. L’ennuie pointe parfois le bout de son nez mais heureusement, le gore est sans fioritures, craspec et terriblement choquant. A ce titre, il y a une superbe crémation vivante que je ne risque pas d’oublier de si tôt. Gunnar « Leatherface » Hansen nous gratifie d’un rôle de quasi figuration. Laissant la plus belle part du gâteau à ses compatriotes qui s’en tirent avec les honneurs malgré la banalité de l’ensemble. Par contre, je n’en dirais pas autant de tout le casting. Aymen Hamdouchi, censé être français, est, comme qui dirait Jean-Claude dans Dikkenek, excessivement énervant. Il en va de même pour le reste du lot. De la « pleunicharde » de service en passant par le black gay de l’histoire, un tableau atypique mais bien pâle face à ce semi-échec. Ce harpon mal aiguisé mais qui fait mal n’est en fait qu’un « survival » scandinave très violent et beau à voir mais qui s’essouffle très vite. Pas grand-chose d’autre à dire si ce n’est que le grand nord n’aura pas trop de mal à mieux faire la prochaine fois.

5.71429

Publié le 30 Septembre 2010

Boogeyman 2

Boogeyman 2

Dire que je n’attendais rien de la suite du très chiant Boogeyman est un euphémisme. Mais est-ce une folie de dire que je l’ai aimé quand même ? Je dirais même qu’elle vaut plus que son ainé. Pas très difficile me direz-vous. Mais Boogeyman 2 aurait très bien pu être pire ! Le scénario n’est pas aussi « prétexte » qu’à l’accoutumée même s’il se fourvoie méchamment sur sa fin. Avant toute chose, je félicite l’interprétation générale des comédiens. Sans fracasser la banque, elle est très correcte et fonctionne de bout en bout. Voilà un point du contrat qui est bien rempli. Ce que peu de bandes vidéo de ce genre arrivent à faire durant une heure et demie. On y retrouve même des transfuges des séries Les Feux de l’Amour et 7 à la Maison ! Pour vous dire à quel point la surprise fait son petit effet. Un bout de chemin qui commence bien. Plaçant les reines d’une intrigue intéressante, le réalisateur Jeff Betancourt (rien à voir avec l’Oréal ou l’autre là…) ne peine pas au niveau de la donation des sueurs froides. Sa mise en scène est à l’image de son long-métrage: classique mais efficace. Gore ? Oui mais pas trop non plus car l’intérêt est tout autre. Précisons que les mises à mort tant attendues sont toutes réussies. Ce qui n’aurait pas forcément été le cas sans le travail du directeur de la photographie de l’excellent Splinter : Nelson Cragg. Comme certaines personnes l’ont très bien dis, ce second opus verse plus du coté du slasher que du fantastique. Ce qui ne sera pas pour déplaire tant le calvaire du chemin de croix de Stephen T. Kay me reste encore en travers de la gorge (gloups !). J’attends impatiemment de découvrir la suite mais je continue à penser qu’il est bien dommage que l’histoire se termine d’une façon si téléphonée. Gary Jones a-t-il compris la leçon ? Merde, quelqu’un me dis qu’il est le réalisateur de ce film de moustique de merde se nommant Mosquito. Pfffff… J’en ai marre.

7.44444

Publié le 30 Septembre 2010

Amer

Amer

Petits français malins ! Vous qui vous moquez souvent de ce petit peuple par la taille mais grand par la bravoure. Ne vous inquiétez pas, ils font la même chose avec vous (rires). La Belgique n’est pas un Eldorado du cinéma de genre, c’est clair et nette. Mais elle lui arrive de créer des péloches hors du commun. Je me remémore le moyen Calvaire et le paraît-il ovni Vynian. Et nous devons aujourd’hui compter sur Amer. Un film qui est en fait une expérience sensorielle cinématographique tout simplement jamais vue. Dans le sens propre, le film en a rebuté plus d’un. En effet, il n’y a pour ainsi dire qu’à peine quelques lignes de dialogues. Car le film parle et vie par les sons et les images, c’est évident. Mais grâce à la seule star du film, Amer prend vraiment vie dans notre esprit. Sueur, chaleur, frisson et angoisse sont autant de sentiments et de ressentis que j’ai pu ressentir pour peu que j’eusse été ouvert de corps et d’esprit avant le début du film. Il y a donc une réelle découverte dans le sens figuré du jamais vu. L’art y est très présent et reste un hommage fabuleux au giallo. Ayant eu le privilège de rencontrer les réalisateurs lors de l’avant-première belge, je pu leur avouer qu’il me faudra plusieurs visions pour vraiment apprécier au maximum le film. Je suis un passionné des bandes réglées au millimètre prés et Amer en fait évidemment partie. Tout est tellement scrupuleusement mis en scène que je n’en ai pas cru mes oreilles et surtout mes yeux. Comme si je partais habiter sur la banquise du jour au lendemain en plaquant tout derrière moi ! Et aussi loin que je puisse remonter, aucun film ne m’a jamais fait ressentir cette sensation si particulière. Même au niveau de l’histoire qui reste totalement barrée sous ses apparences trompeuses. Aussi bizarre soit-il, mon avis n’est pas encore définitif. D’ailleurs le sera-t-il un jour ? Mais l’envie de vous faire connaître mon impression était trop forte. Je pourrais écrire et penser durant des mois, je ne pourrai jamais trouver les mots justes pour décrire ce que j’ai vécu. C’est simple et sans appel : il faut voir ce film !

4.83333

Publié le 30 Septembre 2010

Commando d'Elite

Commando d'Elite

A bien des égards, Dolph Lundgren est un comédien qui y croit encore. Bon nombre d’acteurs sont tombés dans les bas fonds des séries b d’action. Pauvre Steven Seagal… Mon Expendable préféré a du mérite car quand je regarde ses derniers films, ils sont majoritairement meilleurs que bon nombre de bandes d’actions vidéos. Alors même si le scénario de ce Command Performance ne brille pas d’originalité, j’ai passé un moment très agréable. L’important, c’est l’action et rien d’autre. A quoi bon vouloir plus que de raison ? Dolph Lundgren est un bon comédien qui tient bien ses rôles. Que cela soit Arnold Schrwazenegger ou Sylvester Stallone, ils ont tout deux joués dans ce type de films. La réalisation est plus que correcte et remplie aisément son cahier des charges. Apparemment, Dolph se sent pousser des ailes derrière la caméra. Malgré la banalité de l’ensemble, il s’en sort avec les honneurs. Le film est visuellement léché et les scènes d’actions très efficaces. Mention spéciale à ce viril combat final qui clos une histoire banale mais avec des comédiens concernés. Et puis Mélissa Melinaro, c’est une petite bombe de mesquinerie anatomique (rires). Et à s’y méprendre, la prestation de Dolph Lundgren est étonnante. Habitué à avoir la gâchette facile, il change son fusil d’épaule et campe son personnage de manière plus personnelle. Sans être shakespearien, ça change et c’est tant mieux. Les fans de rock ne seront pas déçus car la bande-son est tonitruante et faite pour eux. Elle prouve aussi que le R n’B de pacotille à la Justin Bieber et consort peut aller se rhabiller. Ne pensez pas trouver quelconque nouveauté dans le genre mais profitez juste d’un bon exercice de style fait avec le cœur et les tripes.

5.8

Publié le 30 Septembre 2010

Salt

Salt

Avec ou sans ? Quoi qu’il en soit, Angelina Jolie est une femme à tout faire. La cuisine aussi ? Elle ne la pratique pas mieux que lorsqu’elle sale trop ses plats. Philip Noyce, c’était le bon Patriot Game. Son dernier né lui ressemble à quelques égards. A la grosse différence prés que Salt se taille la part belle au niveau de l’action. Ca frappe dur et sec ! Pas mal pour une femme, un exploit. Mais la recette est tellement bien appliquée qu’elle en oublie parfois le scénario. L’histoire écrite par Kurt « Equilibrium » Wimmer est pour moi passionnante. Mais l’action pure, très bien shootée, prend tellement de place et fait tellement bien le travail qu’elle ne permet pas à l’histoire d’évoluer plus loin que le divertissement stéroïdé. Seulement quelques bribes scénaristique inédites arrivent à surnager au milieu de cette guerre américano-russe. Au contraire, la trilogie de La Mémoire dans La Peau avait parfaitement su équilibrer tout les éléments sans jamais trop verser dans l’un ou dans l’autre. Même si Salt n’arrive pas à faire aussi bien que Jason Bourne, elle reste bougrement efficace. On ne s’ennuie pas et on suit avec attention le déroulement de l’intrigue. Visuellement, le film est de toute beauté. Soigné aux petits oignons par Robert Elswit qui réalise là un travail remarquable encore plus convaincant que celui fait sur The Town de Ben Affleck. On sort de la projection bien content de s’en être mis plein la vue. En espérant que la suite soit tout aussi bien mise en scène et montée et qu’elle nous éclairera d’avantage sur les (vrais) tenants et aboutissants de cette épopée d’espionnage il est vrai hors du commun.

6.8

Publié le 30 Septembre 2010

Karaté Kid

Karaté Kid

Quand on me parle de l’ancien Karaté Kid, je retourne dans mon enfance avec beaucoup de nostalgie. Je m’en souviens dans les grandes lignes avec toujours autant de bonheur. Alors quand j’eusse appri l’annonce d’un remake avec le fils de Will Smith, je vous laisse imaginer mon désarroi. Surtout que Jackie Chan, c’est le kung-fu et non pas le karaté. Mais après tant d’ignorance de ma part, je n’ai qu’un mot à dire : magnifique ! Je n’ai pas d’autre qualitatif pour désigner un des meilleurs remakes que j’ai pu voir dans ma vie. Parce seulement parce qu’il m’a donné beaucoup plus que ce que j’attendais mais surtout parce qu’il l’a très bien fait. Sur le plan pratique, il n’y a presque rien à dire. Les combats sont superbement chorégraphiés et réalistes. Ils ne sont pas virevoltants car ils ne sont pas le point central de l’histoire, non. Le centre, c’est l’apprentissage du personnage de Dre au travers de son atypique professeur. Oubliez le gentil Pat Morita et place au bouleversant Jackie Chan. Personnellement, je ne l’avais jamais vu aussi convaincant qu’en homme détruit qui se retrouve en travers d’un jeune garçon des banlieues. Deux personnages à la vie difficile qui ne vont pas seulement apprendre l’un de l’autre au niveau martial, mais surtout au niveau humain. Et c’est là que The Karaté Kid 2010 atteint le cœur ! Mais qui attendait le film sur ce terrain ? Surtout pas moi. Le réalisateur Harald Swart a pris le risque d’étirer son film sur plus de deux heures. Curieux quand on pense à ce genre de film qui est généralement tout public. Mais le coup d’œil était légitime tant cette démarche cachait à coup sure quelque chose. Une histoire simple mais tellement attachante ! Elle fonctionne et convainc jusqu’à la dernière seconde malgré son statut de refonte. Et là ou le choix de Jaden Smith pouvait paraître opportuniste, il en est tout autrement. Ce jeune comédien était fait pour ce rôle et il le démontre bien. SPOILER Les photos du générique de fin témoignant de la bonne ambiance sur le plateau FIN SPOILER, il en va de même au niveau de l’aisance du comédien au niveau physique. Invraisemblances ? Oui à certains moments car il s’agit de cinéma mais pas aussi excessivement que les éternels insatisfaits de service le disent. Le long-métrage agit intelligemment sur beaucoup de tableaux : la transposition en Chine, l’aspect social changé, la diversité des personnages et le choix des priorités. Toujours de manière posée et réfléchie avec une bonne humeur soupçonnée d’un peu de naïveté. N’est-ce pas ce qui faisait, en outre, le charme du film de John G. Avildsen ?

8.16667

Publié le 30 Septembre 2010

Wall street - L'argent ne dort jamais

Wall street - L'argent ne dort jamais

L’argent ne peut pas tout acheter mais il peut faire des bons films. Trêve de bavardages et voyons à combien de dollars se lève le nouveau film d’Oliver Stone. Avec la suite du mémorable Wall Street, il s’attaque pour la première fois au domaine des séquelles. Dans le monde de la finance, il y a de quoi mettre en scène des histoires passionnantes. Il fallait tout de fois pouvoir garder ce qui faisait la force du premier opus. C’est-à-dire des comédiens exceptionnels avant toute chose. Plus difficile encore, il fallait en plus coller à la réalité économique du moment. Ce qui veut dire « la crise ». En ce sens, je n’ai pas su m’identifier car il n’y avait, pour ma part, pas de grands rapports avec la situation économique actuelle. Ou alors c’est que je n’ai pas tout compris car je ne suis pas économiste et encore moins trader. Michael Douglas est de retour dans le rôle de Gordon Gekko. Une suite des événements qui amène ce dernier à s’assagir. Mais est-ce pour de bon ? Le scénario tourne autour de deux axes. Celui du personnage principal qui veut se racheter et l’autre celui du jeune qui veut gravir les échelons. Un lien les unis et ce dernier est le fil rouge de l’histoire qui m’a bien tenu en haleine. Je craignais une copie semi-savoureuse du premier long-métrage. Mais le réalisateur a bien adapté son histoire et nous livre une suite cohérente, intelligente et savoureuse. Un délicieux caméo de Charlie Sheen, une Carey Mulligan épatante et un Josh Brolin excellant en salopard sans remords. Mais le mérite revient en premier lieu au trop rare Frank Langella qui nous livre une interprétation certes courte mais impressionnante. Une touche dramatique tout aussi efficace que l’original. Un jonglage des sentiments émouvant à travers les actions des personnages par toujours très catholiques dans leurs démarches. N’est-ce pas un peu le visage de ce monde ? Oliver Stone à gagné le défi de son film et je n’en doutais pas une seconde. Il y a encore beaucoup à raconter et ma seule déception est que le film soit trop court (rires). Et je rappel aux indécis que j’ai su apprécier les qualités du film même si je ne suis pas un spécialiste de la bourse.

8.5

Publié le 30 Septembre 2010

Lake Dead

Lake Dead

Je me trompe peut-être mais je pense ne pas être le seul à avoir été agréablement surpris par Lake Dead. Une série b d’horreur comme on en voit un paquet. D’ailleurs tous les éléments du film de base dans ce genre sont réunis. Le scénario est un copié/collé de grands classiques. Pareils pour les décors, les personnages stéréotypés et les comédiens. George Bessudo ? Je n’avais pas remarqué qu’il était le réalisateur du sous-estimé Farm House. Un petit film fort sympathique et visuellement très intéressant. Le réalisateur possédait-il déjà la « force » ? Je dirais oui. Car malgré que tous les poncifs du genre soient conviés, il arrive à créer une réelle ambiance. Et en plus d’être efficace, celle-ci est vraiment malsaine. Je ne ferais pas de spoiler car ça ne sert pas à grand-chose à part emmerder son monde. Mais Lake Dead brasse certains sujets très choquants qui sont étonnement mis en avant. De plus, il est très gore. Pas à outrance mais suffisamment sanglant pour retenir l’attention. La pioche dans la tronche en attendant de tirer un coup, il fallait y penser ! Et j’en passe encore des meilleures. Tous inconnus au bataillon, les comédiens sont un des atouts principaux du film. Surtout du coté des « méchants » et vu l’intrigue en toile de fond, il valait mieux. J’ai pensé à Détour Mortel et à un autre grand cru dont vous devinerez surement le nom. Sans être aussi inoubliable et sacré que ses ainés dont il s’inspire sans le dire, le long-métrage de George Bessudo fait son effet et touche là on ne s’y attendait pas. Rien de véritablement nouveau à l’horizon mais une série b astucieuse et généreuse. Et dans le domaine, c’est déjà beaucoup. Non ?

7

Publié le 28 Septembre 2010

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