Critiques spectateurs de Punisher84

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Inception

Inception

Enfin ! J’ai enfin vu ce fameux Inception. Ce film dont le seul nom du réalisateur suffit à être un gage de qualité. Christopher Nolan est-il arrivé au bout du rêve ? Non car on sent qu’il peut encore évoluer et nous donner bien plus. Son Inception n’est pas THE film de tout les temps mais sa machine est tellement bien huilée dans les moindres recoins qu’on ne peut que s’agenouiller devant tant de splendeur et d’intelligence. En ce qui concerne le scénario, je pèse mes mots. Car celui-ci est tellement recherché, fouillé et efficace que je peux le placer sans nul doute sur la plus haute marche du podium. Sans conteste, il mérite tout simplement l’Oscar. Mais il faut sacrément bien s’accrocher et être très attentif. Sous peine de se faire larguer au bout de dix minutes de temps. L’esprit et le cœur prêts, c’est alors qu’on s’amuse à démêler les ficelles d’une intrigue tortueuse et complexe. Aucun répit n’est laissé au spectateur qui n’a pas une seule seconde pour souffler. La mise en scène, sans temps mort, est tellement passionnante que l’on est constamment happé par elle. Et que dire quand les effets spéciaux se taillent la plus belle part ? L’effet de plaisir est alors amplifié et le bonheur s’accroit au fur et mesure sans jamais baisser de régime. Et comme d’habitude, Leonardo DiCaprio gagne en maturité et reste l’un des meilleurs comédiens de sa génération. Quel bonheur de retrouver les têtes de Michael Caine, Tom Berenger et Pete Postlethwhaite. Des seconds rôles prestiges avec une Marion Cotillard malheureusement trop molle et mise à l’écart. On a souvent reproché au réalisateur son manque d’expérience au niveau des scènes d’action. Bien que celles-ci aient de grosses responsabilités dans le film, elles ne déméritent pas. Un cran au dessus de celles de The Dark Knight, certaines arrivent même à se hisser au-delà des espérances. Je pense à cette fameuse fusillade dans la rue et sous la pluie. Par moment, j’ai même pensé aux grands classiques du polar urbain comme Heat. Pour vous dire à quel point le metteur en scène n’a pas fini de nous étonner. En somme, il s’agit bien d’un gros blockbuster intelligent. Une espèce rare en voie de disparition.

7.90909

Publié le 28 Septembre 2010

Le Dernier Exorcisme

Le Dernier Exorcisme

Comme la 3-D, le style du faux documentaire continue de creuser son trou. Pour le meilleur comme pour le pire. Bien que le pire soit en deca de qu’on dit, le film de Daniel Stamm se situe au milieu de deux catégories. Partant d’une idée très intéressante, le réalisateur peine à insuffler le souffle horrifique qu’aurait mérité le film. L’Exorcisme d’Emily Rose l’a fait lui ! Ca commence bien avec la présentation du personnage principal. A lui seul, le révérend Cotton Marcus porte une grosse partie du film sur ses seules épaules. Une fois le fond du décor planté, on s’attend impatiemment à la suite. Je ne cache pas que je fus déçu de la suite des événements. Non pas parce que la première partie du film, assez lourde, est une éloge du profit religieux d’un arnaqueur qui se dit pasteur, mais plutôt à cause d’un manque d’énergie et de punch. Je n’avais alors qu’une envie, c’est d’entrer dans le vif du sujet. Je ne voulais pas forcément de l’action pure, non. Mais plutôt un vrai suspense qui aurait eu un pied dans le sujet de départ et un autre dans le réel problème de l’intrigue du film. Une telle démarche a peut-être été appliquée pour pouvoir surprendre dans le final. Qu’il est vrai, fort impressionnant. Mais cela reste bien peu comparer à tout le cirque des personnages avant cette fameuse « révélation ». Je crois fortement que l’effet aurai été tout autre si le film aurait duré moins longtemps. Le vrai problème n’est donc pas le style de la caméra à l’épaule et encore moins celui du documentaire, car chacun à droit de s’y essayer, mais bien le traitement infligé qui est trop mou durant une bonne partie du film. Comme si le réalisateur avait fait le minimum pour retenir l’attention pour ensuite terminer en croyant bluffer tout le monde avec une fin incroyable. Le pari est donc à moitié réussi. Le style est bien appliqué et le scénario très intéressant. Dommage que le metteur en scène n’ait pas réussi à insuffler à son film le « speed-booster » qui lui aurait été nécessaire.

6.44444

Publié le 28 Septembre 2010

The Town

The Town

Avec son premier film, Ben Affleck avait étonné là ou on ne l’attendait pas. Avec un style se rapprochant de celui de Clint Eastwood, il récidive avec The Town. Histoire d’une bande de potes braqueurs de banques à Boston. Au contraire de Heat, les scénaristes ont vraiment insistés sur les personnages, Ben Affleck en premier plan. Opportuniste et sans talent ? Non car depuis que monsieur Affleck est passé à la réalisation, il a gagné en maturité derrière est surtout devant la caméra. Un réel talent enfin utilisé dans les films qu’on veut voir et non plus dans comédies américaines pompeuses ou des films de secondes zones. Fort est à parier que le choix des comédiens y est pour beaucoup. Les seconds rôles sont excellents et Jeremy Renner confirme son statut de révélation depuis Démineurs. Quand ont veut faire un bon film, il n’y a pas de secret. Précisons que le plaisir est ici décuplé si on regard le long-métrage en version originale. Un point important qui rapproche encore plus le film d’une certaine réalité. On y croit grâce aux talents des acteurs, de la réalisation compte tellement de perles inoubliables, que s’aventurer sur ce terrain pour faire son taf est très difficile. Tâche ardue que d’essayer de faire mieux que Mystic River ou encore Heat. C’est pourquoi j’ai ressenti certains manques. Attendais-je trop de The Town ? Certainement mais peut-on m’en vouloir ? Mais au final le film est réussi et c’est ce qui importe. Les américains commencent à s’améliorer. Comme si les plus petits budgets imposés les poussaient à mieux réfléchir. Qui s’en plaindra ?

9

Publié le 28 Septembre 2010

Mega Piranha

Mega Piranha

Sacré boîte Asylum ! Je n’ai pas pour habitude de perdre mon temps mais un nanard grand cru, ça ne se refuse pas. A partir du moment où on en consomme avec modération ! Car même si j’ai trouvé des qualités à Mega Piranha (si si !), je sais bien qu’une surdose de ce genre de production peut rendre marteau. C’est ce que doivent ressentir les coincés du cul n’adhérent pas à notre culture de fans. Le réalisateur Eric Forsberg a peut-être déjà commis de tels crimes dans le passé mais on s’en fout carrément. Hey, on est chez Asylum les gars… Dois-je commencer par les mauvaises nouvelles ? Ce qui frappe immédiatement aux yeux, c’est la nullité pure et simple des personnages. Des caricatures plus grosses que les piranhas géants du film. Le héros inculte, le chef militaire sorti d’un cirque, un bras droit qui se prend pour le De Funes du Grand Restaurant, les scientifiques qui courent dans tous les sens en criant « merde on a fait une grosse boulette »,… Et j’en passe. Si seulement vous saviez… L’ampleur du désastre ne s’arrête pas là. Mais vous êtes fous ? Ce serait du gaspillage (rires). Les comédiens ? En parler serai une perte de temps et je suis prés à parier mes parties intimes que plus de 80% des lisant ceci devineront pourquoi. Je pourrais dire la même chose en ce qui concerne les effets spéciaux. Mais qu’aurais-je alors à dire ? Tout simplement affreux, voilà à quoi se résumes ceux-ci. Pire, les piranhas eux-mêmes se la jouent idiots. Et c’est là qu’entre en scène les bonnes nouvelles. Car bien que tout le film soit d’une nullité hautement affligeante, il demeure véritablement hilarant. La connerie dépasse tellement les limites qu’il est presque impossible de ne pas se fendre la tronche ! Du moindre dialogue en passant par le plus petit geste d’un comédien, tout prête au sourire inattendu. N’est-ce pas un exploit ? Pas une seule seconde de répit jusqu’à la dernière image qui fini d’achever le film par un baiser qui remporte la palme du ridicule téléphoné. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il faut fuir ce film, non. Mais il mérite une place « spéciale » tant il donne sans rien demander en retour.

4.61538

Publié le 27 Septembre 2010

Lake Placid 2

Lake Placid 2

Steve Miner s’était bien débrouillé en 1999. Je ne reviendrais donc pas sur les nombreuses qualités d’un des meilleurs films de sauriens comme pour le sous-estimé Black Water. Il ne fallait pas s’attendre à des miracles. Le réalisateur de Boa vs Python aux commandes, budget d’une ville de trois habitants,… etc Presque tout le monde connait les critères de la série b fauchée. En ce qui nous concerne, c’est un film qui n’essai jamais de copié son ainé. Au mieux, il s’en inspire de loin. Mais alors que fait-il ? Il se vautre dans le comique plus ou moins assumé et réussi. Mieux encore, il n’a pas peur des incohérences qui sont tellement nombreuses que je ne voyais plus la différence au bout de quinze minutes. Tour de force ou de cochon ? Il va de même pour les effets spéciaux. Ils sont risibles, oui. Mais généreux coté gore. Est-ce assez pour passer au dessus de la laideur de certains plans crocodiliens ? Oui et non car encore une fois, le ratage à ce niveau est tellement assumé par ses auteurs que le spectateur, c’est-à-dire moi, s’en balance royalement. Je savais donc à quoi m’attendre et je fus servi. De la viande fraîche aux nichons bien tendre et quelque rares envolées burlesque font de ce Lake Placid Part Z un film juste regardable. Mais il n’en demeure pas moins mauvais et termine sa course dans le bas du caniveau. Ceux qui me lisent savent à quel point je n’aime pas les roulages de pelles qui arrivent grâce à la baguette d’Harry Potter. Des grossièretés énormes en fin de métrage finissent de tirer encore un peu plus Lake Placid 2 vers le bas. D’un autre côté tuer 4 crocodiles géants au lance grenade tout en gardant le sourire, cela n’est-il pas inoubliable ?

5.15

Publié le 23 Septembre 2010

Soeurs de glace

Soeurs de glace

Pour apprécier Sœurs de Glaces, il faut une bonne dose d’indulgence. Car malgré un côté loufoque réussi et un scénario « séduisant », on retient avant toute chose son manque de mordant. Car avec une histoire de la sorte, je m’attendais à une pantalonnade du tonnerre. J’ai certainement exagéré car il ne s’agit que d’une série b mais j’étais en droit de m’attendre à plus. La mise en scène oscille constamment entre le bon et le chiant pour ne pas dire le lourd. A tel point qu’à certains moments, j’ai cru me retrouver dans la compilation de tous les épisodes d’American Pie réunis. Pour dire à quel point le niveau de certains passages de Decoys est élevé ! Il faut dire aussi que le casting n’arrange rien. Comme par hasard… J’ai rarement vu des comédiens aussi mauvais et mis à part les acteurs principaux qui s’amusent, le jeu du reste de leurs acolytes est vraiment horrible. Oui car même en essayent de faire rire, ils ne font qu’enfoncer le clou encore plus profond dans le n’importe quoi. L’idiotie atteint des sommets lorsque le film prend son revirement en fin de métrage. L’histoire prend alors une tournure qui virera court. Expédiée en l’espace de cinq minutes maximum, la dernière bobine de Decoys vaut son pesant de cacahuètes. Dans le bons sens comme dans le mauvais car malgré un montage raté et des effets spéciaux très approximatifs, le film tient le coup jusqu’à la fin. Comment ? Grâce à son excellente idée de départ et à ses deux belles actrices extra-terrestres. Mais l’idée est trop sommairement exploitée pour vraiment retenir l’intérêt avec un minimum de passion.

4.36364

Publié le 22 Septembre 2010

Plaguers

Plaguers

Plaguers, c’est un peu comme si Brad Sykes avait pratiqué une fellation à Ridley Scott durant son sommeil. En tout cas il aura au moins eu le mérite d’essayé ! Car mise à part une magnifique affiche originale, un quatuor de pétasses et du gore à gogo, il n’y a rien à retenir de bon dans Plaguers. Pourtant ce dernier affiche un capital sympathie plus ou moins correct. Mais à force de tirer sur la corde, elle finie par casser ! Le postulat de départ est on ne peut plus banal. Ultra pompé sur l’Alien de 1979, le scénario dévoile le peu de cartes qu’il possède de manière tellement maladroite que le film en devient attachant. Et oui, je suis tombé sous le charme d’un vaisseau de militaires mous du genou qui recueille des auto-stoppeuses apeurées sorties tout droit d’Austin Powers. Et le pire c’est que je ne rigole pas ! Les personnages sont tous plus ridicules les un que les autres. Ces prostituées de l’espace tout de mauve vêtues aurait dû m’en donner pour mon argent. Mais aucune once de générosité au niveau anatomique n’est proposée. Et que dire du reste du staff sinon que Le Huitième Passager n’a pas de soucis à se faire (rires). J’ai rarement vu des comédiens aussi mauvais ! Même Steve Railsback en androïde (tiens tiens..) n’arrive pas à convaincre malgré son aspect ultra figé. La boulle de chewing gum verte qui sert de raison à tout ce bordel en carton n’est que pâle figure devant les bons effets spéciaux gores du film. Mais qu’attend le réalisateur pour vraiment mettre à profit ses incroyables talents ? Les décors sont tellement bien foutus que le gâchis imaginé dépasse mes espérances. Avec beaucoup d’efforts, le film est agréable à regarder. Mais arriverez-vous à supporter tout ça sans tétons à l’horizon ? On a tous du temps à perdre.

4

Publié le 19 Septembre 2010

Universal Soldier : le combat absolu

Universal Soldier : le combat absolu

Les surprises et les miracles existent ! Souvenez-vous du premier Universal Soldier. Pourtant capable du léchage de bottes le plus déplorable (=2012), Roland Emmerich avait étonné en 1992. Grâce à d’excellents effets spéciaux, un Dolph Lundgren au sommet de son art et un scénario astucieux. Dans Universal Soldier : The Return, c’est tout le contraire. Pourtant il reste amusant. Certains combats sont bien chorégraphiés comme le final opposant Seth à Luc. Mais à part la bastonnade pure, le reste est l’avenant sans jamais être déplorable. Car le film n’est qu’un défouloir pour fans de séries b musclées et rien d’autre. Peut-on en vouloir au réalisateur ? Non car si c’est pour s’amuser autant le faire jusqu’au bout. J’ai bien rigolé à certains moments grâce au méconnu Bill Goldberg. Mais j’ai aussi ri jaune ! Certaines ellipses de l’histoire sont tellement énormes qu’elles en deviennent attachantes. Luc a eu une fille, vraiment ? Et comment est-il devenu humain ? Pourquoi ne porte-t-il pas les lunettes de la jaquette ? Pour l’être soit disant le plus intelligent de l’univers, Seth me semble avoir bien besoin des humains pour les transformer en Unisols. Pauvre Kiana Tom ! J’ai quand même connu des films aux « scénarios prétextes » plus intelligent que ça. Enfin de compte, l’amusement est au rendez-vous. Et c’est un élément important que j’ais (évidemment) pris en référence pour donner mon avis. Le tout est de savoir ou on se place avant de regarder ce film. Là est la question pour bien prendre en main un pétard handicapé qui ne demande qu’à exploser avec volonté plusieurs fois de suite.

5.2

Publié le 19 Septembre 2010

Dark Woods

Dark Woods

La Norvège est vraiment un pays à part entière. Car en faisant des thrillers aux apparences « normales », elle arrive à nous étonner à chaque fois. Bien que le dernier Hidden de Pal Oie m’ait déçu, il possédait en son sein des qualités indéniables. Celles là même qui ne font pas défaut dans Villmark (???). Tout d’abord, il y a un terrible suspense très prenant. Dans des décors naturels de toute beauté, il ne désempli pas pour mieux nous amener vers l’inévitable. C’est-à-dire un scénario qui dévoile ses cartes avec une parcimonie qui en dérouterai plus d’un. Mais le mystère est méthodiquement entretenu jusqu’au final. Une fin que j’ai peur d’avoir saisi tant elle est attendue en même temps qu’effrayante. La première partie est pour moi la meilleure. La dernière est trop nébuleuse à mon goût mais elle reste quand même bougrement efficace. Les comédiens, certainement connus en Scandinavie, ne déméritent pas un instant. Avec son histoire de pseudo équipe de télé réalité partie faire du camping forcé, je m’attendais à un film long, chiant et prétentieux. Oui car la justification du « pourquoi » et du « comment » est laissée au choix du spectateur alors que le film à tout pour plaire. Une drôle d’impression ! Ce Villmark reste un bon thriller qui aurait gagné à être un peu plus bavard. Dire oui ? Dire non ?

6

Publié le 17 Septembre 2010

Frozen

Frozen

Après la vision de Frozen, j’ai encore du mal à croire qu’il s’agit du même gars qui a pondu le surestimé Hatchet. Je suis passé du grand guignol horrifique le plus délirant au thriller réaliste le plus incroyable. Sur seulement quelques longs-métrages et bientôt un Hatchet II que je n’attends pas, Adam Green a vraiment mis en boîte son meilleur film. Arrivera-t-il à faire mieux ? Difficile tant Frozen gagne sur tous les tableaux. Il s’agit d’un huit clos qui à mon avis est inspiré d’une histoire vraie. Il fallait donc des comédiens d’exceptions pour pouvoir rendre la justesse de tels personnages dans une pareille situation. Emma Bell, l’innocence incarnée, est vraiment convaincante. Je pense qu’elle n’aura pas trop de mal pour interpréter son rôle de Molly Harper dans Destination Finale 5. Il faut dire qu’elle est fort bien secondée par Sean Ashmore qui a bien dû regretter son personnage d’Iceman dans la saga X-men (rires). Et je ne serais qu’un salopard si j’oubliais de citer Kevin Zegers. C’est quoi Gossip Girl ? Les acteurs viennent pour la plupart tous de la télévision. L’avenir se trouve-t-il dans le petit écran ? Car il y a dans Frozen des moments d’intensité dramatique que je croyais disparus du cinéma. Un film qui mêle intelligemment émotion, horreur et suspense. Et sans jamais tomber dans la surenchère ou la mièvrerie ! Un exploit qui est atteint grâce au soin apporté au « look » du film. Un aspect ultra léché donnant un rendu tout simplement magnifique ! Une sensation visuelle constante qui ne baisse jamais de régime jusqu’à un final qui est peut-être sans surprises mais tellement fatidique qu’il reste gravé dans la mémoire durant un bout de temps. Sous peine de rater un des meilleurs thrillers depuis ces dernières années, je ne peux que conseiller de voir le long-métrage. Ce dernier étant l’exemple type de ce qu’il faut faire pour accoucher d’un bon film. Un vrai.

7.90476

Publié le 16 Septembre 2010

Planète Hurlante 2

Planète Hurlante 2

Quant on fait une suite direct-to-vidéo d’un bon film qui est sorti au cinéma, il est très facile de se laisser aller. On se dit « prenons quelques noms à gauche et à droite, des litres de sang et pleins de cadavres et faisons un film ! ». Oui, je sais que vu comme ça c’est assez vulgairement résumé. Mais franchement qui osera dire haut et fort que le film de Sheldon Wilson fait partie de cette catégorie ? Son film est peut-être blindé de défauts mais il n’est certainement pas opportuniste. Car la plupart de ceux-ci sont inhérents à son maigre budget. Ignorer ses évidences serait idiot car le long-métrage a ses qualités autant que ses défauts. Le film est incroyablement gore et généreux. N’est-ce pas un critère important qui est bien rempli à nos yeux ? De plus, il y a une réelle histoire. Elle n’est pas aussi prenante que celle écrite par le regretté Dan O’Bannon mais elle reste à un niveau plus que correcte pour dire de passer la barre. L’important c’est que tout le film entier se « tienne ». Les acteurs font leur boulot même s’il est dommage qu’aucun d’eux ne sortent vraiment du lot. Mais bon, c’est de la pure série b et rien d’autre. Dans les années ’90, il y avait beaucoup de productions horrifiques et science- fictionnelles de ce type. Et en n’en ayant vu un beau paquet lorsque j’avais 16 ans, je peux dire aujourd’hui que le genre se porte bien et au-delà de mes espérances. Mais pour apprécier un film comme Screamers 2, il faut avant tout remettre les choses dans le bon contexte. Car on ne peut avoir à chaque bobines un Blade Runner voir un Alien. Est-ce que vous saisissez ? Bien que la porte ouverte du final soit d’un ridicule achevé mais ayant des couilles, je ne peux que vous conseiller que d’ouvrir vos cœurs. Avant que les Screamers ne le fasse (rires).

6.28571

Publié le 15 Septembre 2010

Piranha 2 : Les Tueurs Volants

Piranha 2 : Les Tueurs Volants

Opportuniste, cette suite du surestimé film de Joe Dante l’est à 80 %. Mais cela l’empêche-t-elle d’être une bonne séquelle ? Non. Grâce notamment à un certains coté décomplexé qui lui vaut de tenir la route. Et tout le monde sait qu’avec cette histoire de piranhas volants, ce n’était pas gagné. Mais qu’aurait donné le produit final si James Cameron n’avait pas été évincé du projet ? Certainement un film bien meilleur et plus intellectuel. Il y a dans Piranha II des éléments bien plus intéressants que dans le premier film. Comme par exemple le duo dramatique formé de l’excellente Tricia O’Neil et du toujours mémorable Lance Henriksen. Je ne crie pas aux victoires du cinéma ou que sais-je mais il s’agit bien d’un détail qui fait la différence. Car là ou je trouvais le temps long dans le long-métrage de Joe Dante, ce petit triangle amoureux fait son petit effet grâce à la performance des comédiens principaux. Dommage que le bouchon n’est pas été poussé plus loin. A cause de la réalisation beaucoup plus classique d’Ovidio G. Assonitis. Ce changement malheureux des commandes ce fait beaucoup ressentir, surtout dans les séquences sous marines en deuxième partie. Je m’attendais à un massacre au moins un peu digne du premier film, mais le spectacle est de courte durée et avare en sensations fortes. Alors je ris quand je peu lire que certains ne comprennent pas comment le metteur en scène de Terminator a put se fourvoyer de la sorte. Etant préparé, j’ai pu faire la différence et c’est ce qui m’a permis, bien malgré tout, de pouvoir apprécier ce film. Tel une pizza quatre fromages aux anchois ou je me débarrasserais de ces derniers (rires). Le film reste soigné, bien gore et sa première partie le sauve du naufrage. Encore une fois, on ressent l’influence du « maître ». Une mise en situation sympathique qui prend son temps pour nous présenter le décor. Une introduction solide qui laisse deviner l’existence de « bâtons dans les roues » envoyer dans la tronche du réalisateur initial. Il faut le reconnaître, le film s’est injustement fait handicapé alors qu’il aurait pu aller plus loin. Cela ne fait pas de lui un lépreux mais une œuvre qui se tient malgré ses béquilles.

4.15789

Publié le 12 Septembre 2010

Tolérance Zéro 3 - Justicier Solitaire

Tolérance Zéro 3 - Justicier Solitaire

De temps en temps, il faut savoir se lâcher. Et quoi de mieux qu’un petit film d’action bien bourrin ? Honnête, le troisième opus de la saga remplit gentiment son contrat. Avec son lot de méchants très méchants et son scénario fait de drogue et de protection des témoins, ce Walking Tall number three m’a fait passer un agréable moment. On peut toujours s’interroger sur « l’utilité » d’une telle suite mais quelque part, ce serai passer au-dessus d’un personnage sympathique qu’est Nick Prescott. Evidemment, j’aurais préféré que Dwayne Johnson soit toujours de la partie. Mais Kevin Sorbo et ses acolytes ne s’en sortent pas trop mal. Mieux que leurs ainés miteux ! Il s’agit toujours d’un direct-to-vidéo basique mais le film reste bien fait et arrive à nous tenir en haleine. Que demander de plus ? Un revirement total et plus réaliste comme la magnifique série de téléfilms « Jesse Stone » est toujours ce que je souhaite pour la saga initié par Phil Karlson en 1973. Personne ne peut m’empêcher de rêver (rires). Malgré tout, je garde toujours un goût amer en bouche. Cette impression de recyclage de classiques tous mouler dans le même moule à tarte. A quand une série b avec une vraie personnalité ?

6

Publié le 10 Septembre 2010

L'Immortel

L'Immortel

Qu’ils soient auteurisants ou non, je me souviens d’un prétentieux qui ne regardait que très rarement des films français. Il ne devait pas sortir beaucoup pour ne pas s’apercevoir que ce cinéma remonte la pente depuis quelques années. A titre d’exemple, le bon biopic sur Jacques Mesrine par Jean-François Richet. Il n’y a pas que les américains qui savent faire des films de mafieux. Non pas que L’Immortel soit un nouveau Parrain version camembert car il est avant tout un thriller, mais pour sa deuxième réalisation après La Boite Noire, Richard Berry s’en est fort bien sorti. L’Immortel est un savant mélange entre film de mafia et thriller vengeur. Chose assez rare sur le sol français pour en profiter, le réalisateur s’est surtout entouré d’un casting solide en la présence d’un formidable Jean Reno. L’énervant Kad Merad a aussi prouvé qu’il pouvait jouer autre chose que Philippe Abrams et s’est tant mieux. Car le rôle imposé est un des piliers de l’histoire. Eric Assous et Richard Berry ont bien adapté le livre de Franz-Olivier Giesbert dont s’inspire le scénario. Ce dernier est solide même s’il cède de temps en temps à la facilité. Rien de bien méchant en fin de compte car le chemin accompli par L’Immortel est tellement symbolique ! Si les producteurs français et le public pouvaient s’intéresser un peu plus à ce genre de production, il y aurait des films encore bien meilleurs sur nos écrans que ces innombrables comédies dont presque tout le monde se fout en dehors de la France. L’Immortel n’est pas dénué de ce qui fait le charme du pays. Mais il est un film qui ose faire « autre chose » que du cinoche coincé et barbant. Toujours crédible mais manquant d’émotion à certains passages, L’immortel ne se plante pas et vise juste avec peu d’artifices. Un exploit qui dépassa le million d’entrées France. Et je croise les doigts pour que cela se reproduise encore et encore !

8.5

Publié le 5 Septembre 2010

Dans l'oeil du tigre

Dans l'oeil du tigre

Parfois, il y a des films dont la seule lecture du pitch suffit à faire jouir. Celui de Burning Bright m’a fait cet effet. Imaginez un peu une sœur et son petit frère autiste enfermés dans une maison subissant un ouragan avec un tigre à l’intérieur ! Je ne sais pas pourquoi mais j’ai tout de suite senti quelque chose de positif. Pourtant le réalisateur n’est qu’un débutant et le film classé PG-13. Mais il y avait aussi l’étonnant Garret Dilahunt en enfoiré de service et décidément ce genre de rôle lui colle à la peau. Et puis la ravissante Briana « Sorority Row » Evigan dont je ne me lasserai jamais de regarder. Je ne redoutais pas un abattage facile de scènes gores et séquences à rallonge, non. J’avais bizarrement confiance en ce film à peine les cinq premières minutes entamées. Un putain de Meat Loaf ! Le générique, astucieux, donne le ton. La première partie prend le temps de nous présenter les personnages et installe un climat de vie difficile. Aussi simple soit-il sur le papier, ce constat n’en demeure pas moins crédible et est la dose d’humanité, sincère, de ce « survival » atypique et original. Personnellement, je ne me suis pas ennuyer une seule seconde. Grâce à la parcimonie qu’a imposée le réalisateur à sa star principale. Pas la peine d’en faire des tonnes, ni d’en montrer trop. Un bon suspense basé sur la réalité d’une telle situation mais aussi sur les épaules de l’étonnante Briana Evigan. Point central du récit, elle porte littéralement le film sur les hauteurs d’un sucés mérité. Qui a dis que le choix des comédiens n’était pas important ? Même si l’acte final est facilement devinable, il ne faut pas oublier qu’il y a des films qui se vivent du début jusqu’à la fin. Pour autant qu’il y ait un bon casting et que le scénario suive. Un fait assez rare sur nos écrans pour en profiter. Mais le scénario ne se résume pas qu’à un tigre dans une maison. Il y a tout de même plusieurs choses à se mettre sous la dent (rires). Une bonne surprise que cette série b sortie de nulle part et qui mérite bien plus que le peu dont on en parle. Et si j’avais été le tigre en question, essayez un peu de deviner ce que j’aurais fais à l’héroïne…

8

Publié le 4 Septembre 2010

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