Critiques spectateurs de Orion666

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Mega Shark Vs. Octopus

Encore du gros Asylum. Trèèès très gros. Allez, faisons le tour des gaffes et inepties du film tien, ça fera un papier plus où moins long.

Des requins marteau et des espèces de poissons de récifs en Alaska, une dent en plastique tellement bien faite que c'est sûrement le neveu du producteur qui s'en est chargé, une exagération de la taille du Mégalodon (gonflé aux OGM probablement), les gardes militaires portant tous des lunettes de soleil bon marché (ça ne cache pas leur sale tête de toute façon), une scène où le requin se prend pour une truite essayant d'attraper une mouche en plein vol (747 la mouche), une autre où l'on peut voir 3 avions de chasse différent représentant le même chasseur pourtant (respectivement F15, F18 et F22. Pour les confondre faut être aveugle), des intérieurs de sous-marins et autres navires montrant bien qu'aucun guignol de la production n'en à jamais vu (pilotage au joystick trop foooort!). On y ajoute aussi des dialogues plats et sans intérêt, une bande d'acteurs juste bon à jouer dans des spots publicitaires (et encore) ainsi que des FX sortis tout droit du garage de l'oncle Sam. On secoue et hop! Voilà un film Asylum supplémentaire.

Précautions avant emploi: préparer une activité à portée de main au cas où l'on perd de l'intérêt pour le film.

Publié le 27 Février 2013

Le Blob

Aimant beaucoup les films des années 80 j'ai réussi à mettre la main sur ce fichu dvd. Bien m'en a prit. Une météorite apporte encore une fois un hôte indésirable qui commence par bouffer lentement un clodo et enfle de plus en plus au rythme de ses repas. On se retrouve donc face à une espèce d'amibe rose gélatineuse acide à souhait, bonjour le problème. Heureusement un bad guy et une nana sont là pour tenter de sauver la situation (au contraire des militaires). Les FX sont réussis, le résultat du repas du Blob étant de pire en pire avec son augmentation de volume, l'humour reste présent et le jeu d'acteur est plus que correct. Un excellent film de série B de début 80.

Publié le 27 Février 2013

Star Trek

C'est lent, c'est calme, c'est parfois mou. Mais qu'est-ce qu'on est bien devant ce premier long métrage de la franchise. On se retrouve dans une ambiance space opéra relaxante toute à l'opposé de ce que l'on nous sert désormais (que j'apprécie aussi j'avoue) et on suit tranquillement le chemin de l'Entreprise dans un voyage empreint de poésie sonore et visuelle (les passages kaléidoscopiques sont superbes) au côté de toute la joyeuse équipe de Kirk. Un des meilleurs Star Trek jamais fait.

Publié le 27 Février 2013

2001 Maniacs

Simple et efficace, sanglant et jouissif. Robert englund dans un de ses meilleurs rôles, taillé sur mesure à la tête d'une joyeuse bande de cinglés consanguins et violents. Les meurtres sont très inventifs et barbares, se permettant un humour grinçant de bout en bout. On ne s'attend pas du tout à la fin (pauvres sudistes, on leur donne une drôle d'image).

Publié le 27 Février 2013

D-War : La Guerre des Dragons

Et un film loupé, un. Dommage, l'idée de départ était bonne mais désservie par un casting franchement mauvais et une espèce de tentative de se placer dans la mode US "gros flingues, gros moyens" avec une pointe d'humour (le gardien de zoo à l'hôpital est génial). Les effets spéciaux sauvent un peu le naufrage ainsi que quelques scène de bataille bien senties, les dragons jouant mieux que les humains d'ailleurs. Une superproduction coréenne qui finalement arrive à peine au niveau d'une série B classique, lorgnant même sur le Z. 4 points pour le combat final et 2 pour le gardien.

Publié le 27 Février 2013

Constrictor

Du nanar tendance navet. Jeu d'acteurs vraiment mauvais, logique inexistante en de nombreux points le tout saupoudré d'un serpent géant qui n'a pas la même taille d'un plan à l'autre (en prime il a la capacité de se raccrocher à un arbre en pleine chute libre le corniaud). Allez, 90 minutes de vie de perdue...

Publié le 27 Février 2013

Leeches: Les Sangsues Mutantes

S'il existe un niveau en dessous de série z, alors ce film y trouve amplement sa place. Des pectos, des nanas bêtes à manger du foin, des grosses sangsues en caoutchouc... Mauvais de chez mauvais et le mot est faible. Sauvez-vous, fuyez cette horreur!

Publié le 27 Février 2013

King Cobra

Peu de films traitant de serpents géants arrivent à la cheville de ce King Cobra. Le scénario reste simple et marche dans les passages cloutés (une manipulation génétique qui tourne mal, une petite bourgade arrivant à sa fête annuelle, morts multiples etc...) mais réussi à servir une performance d'acteur très convaincante ainsi qu'un animal réaliste. Pas de CGI, pas d'ordinateur mais une marionnette taille réelle du serpent, donnant un spectacle de qualité avec en bonus la participation de Pat Morita. Un bon divertissement.

Publié le 27 Février 2013

Rubber

Que dire de ce film si ce n'est qu'il est complètement à l'ouest? Une histoire sans queue ni tête avec un pneu tueur s'immisçant dans le tournage d'un film. Un pneu! Fallait oser! Et qui tue les gens par psychokinésie en plus! On se retrouve projeté dans un univers surréaliste, bourré de gags plus idiots les uns que les autres, agrémenté de gore soft mais le tout fameusement bien foutu. Maintenant il faut s'accrocher pour tout regarder parce que là, on est sans repère et sans bouée à laquelle se rattraper.

Oeuvre complètement hors des normes, véritable ovni, et le pire c'est que ça se regarde.

Publié le 26 Février 2013

The Thing

Etant fan de l'oeuvre de Carpenter j'en attendais beaucoup de cette préquelle. Peut-être trop.

L'histoire est quasiment la même que celle du film de 82, pourquoi pas? Les acteurs sont très bons, l'ambiance, bien qu'un peu plus détendue, reste pesante et prenante dès que la chose a pu se faire la malle. De nombreux détails du premier film sont repris et donne ainsi une logique de récit quasi sans accroc.

Quasi. Car s'il y a bien quelque chose qui me fait tiquer c'est bien au niveau de la soucoupe (merveilleusement réalisée au passage) qui perd un peu le rapport du film de Carpenter (elle reste sous la glace alors que le premier film la montre dégagée, il y a deux tracteurs à la fin mais un seul peu être conduit... bizarre qu'on ne le retrouve pas par après). Et ce qui reste le plus dommage c'est surtout le passage aux CGI. Autant la chose avait un aspect irréel, repoussant et redoutable dans le premier film, autant ici l'ordinateur en a enlevé sa substance et rendue ridicule, on n'y croit plus tellement on voit qu'il s'agit d'images de synthèses. La naissance du monstre siamois reste la meilleure scène pour ce qui est de transmettre l'héritage de Carpenter (et c'est le seul moment où l'on peu entendre le cri si angoissant de la chose).

On a tenté de faire renaître l'oeuvre de Carpenter. On a créé un film à part qui réussit a faire une transition presque parfaite mais qui reste en dehors de son aîné.

Publié le 26 Février 2013

La Chose

Haaa, la musique qui nous suis tout le long de ce film (et même après). Premier film d'horreur que j'ai pu voir et qui reste le meilleur à mes yeux. L'histoire est à la fois simple et efficace, menée par des acteurs au top niveau Kurt Russel en tête.

Les effets spéciaux, sûrement à la pointe à l'époque, n'ont pas pris une ride, dépassant même certains effets CGI de maintenant (le rendu gluant et suintant est de toute beauté). La forme physique que la chose prend dépasse souvent la logique biologique et semble provenir de nos cauchemars, une créature aux multiples visages pour le moins effrayante, insidieuse et envahissante (je décerne la palme au cri de la chose qui me fait toujours autant frissonner). L'ambiance lourde et partant sur la paranoïa ne faiblit pas un seul instant, on ne peu que tenter de deviner qui est quoi, le schéma d'attaque de la chose étant erratique, le tout servi par une bande sonore sublime et un final en béton.

A voir, à revoir encore et encore. Un monument du film d'horreur.

Publié le 26 Février 2013

Piranha 3D

Je pensais tomber sur une sorte de remake du film de Joe Dante, ben non. On se retrouve ici avec ce que j'appelle un "teeneating movie", un film où les jeunes gens font le plus souvent la fêtes, sont beaux(?), sexys etc etc... Du coup je me suis retrouver à me faire c.... royalement en voyant une énième fête de jeunes avec seins à l'air, pectoraux et alcool à volonté, heureusement que les attaques des piranhas arrivent vite et sont violente.

Violente c'est le mot. Du jamais vu, on suit nos petits carnassiers à nageoires jusqu'à leur proie et les voyons se goinfrer allègrement dans un bain de sang et de boyaux, ça change du classique "bain à remous au ketchup". En prime, au lieu de nous servir le piranha classique on exibe son ancêtre, une espèce préhistorique, qui a la bonne idée de nous montrer une bande de poissons non seulement voraces mais aussi à l'aspect nettement plus agressif et massif.

En dehors du massacre perpétré par nos amis aquatiques on peu retrouver l'intellect estudiantin moyen des américains lors de la scène de viandage principale (mémo: ne pas avoir les cheveux longs lorsqu'un hors-bord est à proximité). Mais l'amateur de viande fraîche peu aussi s'en mettre plein les mirettes grâce à un ballet aquatique féminin ainsi que quelques délires d'un caméraman complètement accro aux seins (des nichons volants!) et obsédé par sa chose (scène délectable et amusante avec un charmant poisson).

On se fout de l'histoire dans les grandes lignes, les personnages étant vraiment peu attachant (Christopher Lloyd excepté), vu que le principal c'est de voir le jeunot se faire rétrécir par une horde de piscidés affamés. C'est bien dommage, un peu de profondeur aurait sûrement rendu le film moins lourdingue par moments.

Publié le 26 Février 2013

MegaSnake

Jacquette moisie+titre débile+Nu Image=gros nanar.

Enfin, normalement mais force est de constater que ce Megasnake est une agréable surprise. Le scénario est vu et revu avec la sempiternelle petite bourgade qui prépare sa fête annuelle, une bande de flics bêtes et bornés (palme au shérif), un joli duo amoureux (le looser geignard et la jolie flic ingénue) et en supplément un frère neuneu ainsi qu'un guerrier indien. Tout ça en guise de buffet au serpent qui répond au doux nom de Unteka et qui a la capacité de grandir à vitesse grand V et d'être invulnérable.

Ainsi donc, le frère complètement c... cherche des serpents à acheter pour une messe de son église et se rend chez le seul indien vendant l'espèce qu'il cherche. Ce dernier possède également un Unteka, serpent redoutable et unique qui a décimé son peuple. Pas à vendre? Qu'importe! Frère neuneu emporte le bocal dans lequel il est enfermé. Il faut savoir qu'il y a trois règles pour maîtriser l'Unteka: ne pas le sortir du bocal, ne pas lui donner de nourriture vivante et surtout ne pas craindre son coeur (tien ça me rappelle une histoire avec une jolie peluche ça). Comme il se doit, neuneu casse le bocal et Unteka peu enfin partir en balade, commençant par gober le chat puis tout ce qui lui passe à portée de la gueule. Notre duo amoureux se met donc en route pour éliminer l'animal (bien que n'étant pas aidé par les forces de l'ordre) et demande l'aide de l'indien afin de trouver le point faible de Unteka.

On se trouve donc devant un joli cahier de charges pour nanar. Oui mais, car il y a un mais, pour une fois le serpent est assez réussi (plus que celui de Python en tout cas), les effets gores bien que assez rares font le minimum syndical et les acteurs s'en sortent bien.

Un film qui sort du lot chez Nu Image.

Scènes à retenir: le frère neuneu regardant la télé sur laquelle passe un autre film d'horreur (mosquitoman si je ne me trompe pas, vive la pub) et la fuite quelque peu décalée des visiteurs de la fête foraine (je me marre chaque fois).

Publié le 26 Février 2013

Killing Sharks

Le Mégalodon, on en rêve, on en bave et on nous le sert à toutes les sauces. Force est de constater ici un film nettement au-dessus de la moyenne et qui se laisse regarder avec plaisir.

Un duo de journalistes écolos sont invités par un gros bonnet sur sa palteforme de forage ultramoderne afin de montrer que tout est réglos question environnement. Jusque là rien de neuf au fond des mers. On rencontre ainsi la fine équipe de la station (avec le sempiternel bon gars qui est pote avec tout le monde), on montre les moyens techniques utilisés, explique tout le fourbi puis on plonge. Une balade de santé quoi. Sauf que le foret a un pépin et creuse jusqu'à une caverne sous-marine gigantesque, laissant s'échapper quelques spécimens de poissons préhistoriques ainsi qu'un Mégalodon plus qu'impressionnant.

Les FX sont d'honnête facture, dire le contraire serait idiot vu la daube servie en général dans ce genre de films, et une fois n'est pas coutume on nous sert une visite instructive sur les espèces disparues (ça évite de dire de la m... comme on peut avoir habituellement dans ces films à petit budget), sans oublier la logique du pourquoi le Mégalodon s'attaque à la plateforme qui à le mérite d'être plausible. Ajoutons à tout ça une scène finale simple mais efficace et nous voilà devant une oeuvre honnête et agréable sans être révolutionnaire.

Publié le 25 Février 2013

Blood Surf

Pour Bouse Supérieure. Une énième histoire de croco géant (sur une ïle pour une fois, ça change des marais) mettant en scène un capitaine bourru, deux jeunes beaufs surfeurs musclés et trois bimbos juste la pour montrer un peu de fesses (à noter que la seule scène "de cul" se déroule dans un bassin d'eau couleur canard wc). Et vu que tout ce beau monde ne suffit pas pour faire durer le film on rajoute quelques pirates bien moches pour servir d'apéro au croco.

Et croco? Que fait-il là dedans? Et bien pas grand chose. Il boulotee un où deux pékins, fou la trouille à notre bande de joyeux copains puis fini par être trucider bêtement. Les FX sont mauvais, certains plans montrant même notre sac à main géant courir sur terre (en soi c'est normal) sous la forme d'un superbe crocodile jouet en plastique( sisi!).

Rien à sauver, tout à jeter (sauf la plastique des actrices évidemment).