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Les Dents de la Mer 3 - Critique

Un concept prometteur mais inexploité, des SFX assez moches et des personnages peu intéressants. On frôle le nanard (de très près même)...

Publié le 1 Janvier 2008 par Julien
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Requin Parc d'attractions - Fête Foraine

On quitte la petite station balnéaire d’Amity pour se retrouver au beau milieu d’un parc d’attractions aquatique flambant neuf. Michael (Dennis Quaid), le fils de Martin Brody, travaille dans le parc tandis que son second fils, Sean (John Putch), poursuit des études. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si un nouveau grand requin blanc ne venait mettre son nez dans l’enceinte du parc…

Joe Alves, déjà crédité au poste de production designer sur les deux précédents films (mais également sur le cultissime New York 1997 de Carpenter), reprend les rênes de la série et se voit catapulté au poste de réalisateur. Les scénaristes (parmi eux, l’écrivain Richard Matheson) ont la bonne idée de changer de décor et de situer l’action dans un parc d’attractions. Malheureusement, aussi bonne et intéressante que soit cette idée, son exploitation sur écran s’avère des plus décevante.

Le réalisateur essaie tant bien que mal d’utiliser le décor pour ménager quelques moments de suspense mais à toutes les peines du monde a créer un véritable climat de terreur ou d’angoisse (on est loin du huis-clos en pleine mer du film de Spielberg). Il nous refait même le coup de la skieuse nautique du précédent film (en beaucoup moins efficace cependant). Il n’hésite pas à placer sa caméra là où l’on s’y attend le moins (à l’intérieur de la gueule du requin, en train de mâcher un plongeur un peu trop téméraire). Le spectateur passe donc plus de temps à sourire qu’à trembler et ce, dès la scène d’ouverture (oh, la belle tête de poisson) jusqu’au final invraisemblable (le dernier plan avec les mâchoires du requin est désopilant).

Les Dents de la Mer 3 reste quand même un honnête divertissement qui, pour peu que l’on soit un mordu de « shark movies », supportera plusieurs visionnages.
A noter que le film a été tourné en 3-D. Malheureusement, votre humble serviteur n’a jamais pu (comme beaucoup d’entre vous très certainement) voir le film avec une jolie paire de lunette pour la 3D sur le nez. Il en résulte une qualité d’image, lors des séquences sensées être visionnées en 3D, absolument déplorable qui décrédibilisent totalement les mouvements du requin (on dirait un poisson en plastique qu’on pousserait sur des rails invisibles).

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