Les dossiers de l'impossible

Le Dossier de la structure sous-marine de Yonaguni

Découverte en 1985 par un organisateur de plongées touristiques, la structure de Yonaguni fait depuis l’objet d’intenses débats. Vaste structure en grès très régulière, elle se situe dans l’océan Pacifique, à l’extrémité Sud de l’île Yonaguni, dans l’archipel japonais Ryūkyū.

Masaaki Kimura, professeur universitaire spécialisé en géologie marine, est l’un des premiers à s’y être intéressé dans les années 1990. Sceptique au début, il fait partie, depuis sa première plongée sur place, de ceux qui voient dans cette structure les ruines d’une construction humaine engloutie par les eaux il y a plusieurs millénaires, probablement à la suite d’un tremblement de terre.

Le « bâtiment » principal mesure environ 50 mètres de large pour 20 mètres de long et 25 mètres de haut. Il ressemble à une pyramide constituée de marches et de terrasses, dont la base repose à quelque 30 mètres de profondeur et dont le sommet culmine à seulement 5 mètres sous la surface. Certains chercheurs estiment qu’il s’agit d’un monument façonné par l’homme, tandis que d’autres sont convaincus qu’il s’agit d’une formation rocheuse naturelle, à commencer par Robert Schoch, professeur de Sciences Naturelles à l’Université de Boston (États-Unis).

Lui aussi s’est rendu sur le site, notamment en compagnie de Masaaki Kimura, mais contrairement à ce dernier, il demeure convaincu que le site est d’origine naturelle, notamment car sa structure est constituée d’un seul bloc et non de « blocs de roche sculptés et arrangés » qui « indiqueraient sans conteste une origine humaine ». Il estime également que les divers organismes (algues, coraux, éponges et autres) qui la recouvrent en font apparaître la surface « plus régulière et homogène qu’elle ne l’est en réalité ».

Bref, en attendant des études complémentaires, l’énigme de Yonaguni reste entière.