L'Avion de l'apocalypse - Critique
Un film de zombies plutôt rigolo...
Un appareil non-identifié vient d'être repéré par les radars d'un aéroport. Lorsqu'il se pose, la sécurité, la police et l'armée sont sur place. Après une première sommation, la porte de l'avion s'ouvre enfin. Des dizaines d'êtres monstrueux en sortent et s'attaquent aux autorités. Dean, un reporter témoin de l'attaque, parvient à s'enfuir et à rejoindre le studio de télévision pour lequel il travaille. Il tente de faire un communiqué express pour alerter la population mais il est coupé par le directeur de la chaîne, qui suit les ordres d'un militaire de haut rang. Dean quitte le studio pour tenter de joindre sa femme. Mais bientôt, les zombies font irruption dans les studios de télévision...

Voilà un scénario pour le moins original pour un film qui ne l'est pas autant. En effet, si l'idée d'un avion blindé de zombies avait de quoi mettre l'eau à la bouche, le fait est que l'on reste un peu sur notre faim à la vision du film et surtout, de son final presque hors-de-propos. Mais lorsque l'on connaît le nom de la personne derrière la caméra et que l'on sait que ce monsieur est le réalisateur, entre autres, de Eaten Alive (1980) et de Cannibal Ferox (1981), on est pas vraiment surpris...
L'intérêt principal du film réside bien entendu dans les zombies et leurs attaques. Les zombies de ce film comptent parmi les plus actifs que j'ai jamais vu! On est loin de ceux du Zombie de Romero! Les zombies de Nightmare City courrent dans tous les sens et n'hésitent pas à utiliser : couteaux, haches, scalpels, mitraillettes, barres de fers, morceaux de bois, cordes... Ils savent pratiquement tout manier et le démontre à chacune de leurs attaques. A ce sujet, il est étonnant de voir avec quelle rapidité la petite poignée de zombies arrivée avec l'avion ait pu en si peu de temps envahir toute la ville où se déroule l'action du film. On sait que les zombies, à chacune de leur morsure, créent de nouveaux zombies mais quand même, c'est un peu rapide. Nous en venons aux origines des zombies. Sur ce point, le scénario est un peu flou. On nous parle bien dans le film de radiations et, au tout début du film, on peut voir un présentateur télé nous parler d'une fuite de déchets radioactifs. Pourtant, à aucun moment, les militaires du film ne feront le lien. Sacrés militaires!

Evoquons à présent – un court instant, vu leur qualité – les effets spéciaux du film. Nous sommes en présence d'un film de zombies et, par conséquent, on s'attend à voir des zombies dévorer de la chair fraîche. Et bien non car les zombies du film ne sont pas vraiment des anthropophages mais plutôt des suceurs de sang. Oui, des zombies-vampires. C'est original me direz-vous. Oui mais malheureusement, ce petit détail rend leurs attaques un peu moins "spectaculaires". Toutefois, on notera quand même la présence de pas mal d'effets gores (assez artisanaux quand même) qui devraient suffire à combler le fan de "zombie-movie". Cependant, on ne pourra que sourire à la vision des maquillages des zombies. En effet, ils sont tout simplement abominables : on dirait que les maquilleurs ont tenté de reproduire un effet de brûlure sur les visages des zombies. Cela donne un résultat assez rigolo car on dirait que les zombies se sont ramassés dans la boue! Mais bon, ça ne fait pas très sérieux quand même... A la vision des zombies de Nightmare City, un autre film m'est venu à l'esprit à la vision des zombies : Zombi 3 de Lucio Fulci (et co-réalisé par Bruno Matteï, étant donné l'état de santé de Fulci déjà fort malade). Pas étonnant, le maquilleur Franco Di Girolamo a également travaillé sur le film de Fulci/Matteï.
Et les acteurs dans tout ça ? L'acteur Hugo Stiglitz, qui interprète le rôle du journaliste Dean dans le film, a une sacré filmographie avec plus de 100 films à son actif. Je l'ai parcourue mais je n'ai pas réussi à isoler ne serait-ce qu'un seul titre "potable". L'acteur Francisco Rabal (un véritable sosie de Tommy Lee Jones!) possède lui aussi une filmographie imposante avec plus de 200 films au compteur. Récemment, on a pu l'appercevoir dans le rôle d'Ezequiel dans le Dagon (2001) de Stuart Gordon.

Un mot sur la musique : elle est signée Stevlio Cipriani. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais il a déjà plus de 150 scores derrière lui. Notamment celui de La Baie Sanglante (1971) de Mario Bava, de Baron Blood (1972) du même réalisateur, d'Alligator (1979) du bisseux par excellence Sergio Martino et du Piranha 2 (1981) de... James Cameron!
Le film de Lenzi est aussi connu sous le nom de L'Avion de l'apocalypse, L'Invasion des Zombies et City of the Walking Dead. Si le film ne restera pas dans les annales, il demeure un sympathique film de zombies qui intéressera surtout les fans du genre en particulier. Pour les autres, je ne sais pas si vous pouvez votre chemin car, bien que je ne sois pas vraiment féru de "zombies-movies", j'ai passé un agréable moment avec ce Nightmare City.

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