Critiques spectateurs de Dante_1984

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Mort sur le Nil

Mort sur le Nil

Plus qu’une histoire, une véritable révélation que ce film et ce livre. Mort sur le Nil m’a fait découvrir l’univers passionnant d’Agatha Christie. Je reste scotché à chaque visionnement du film ou à la lecture du roman. Quelle idée de génie de définir le cadre de son intrigue sur un bateau de croisière à vapeur sur le Nil. Un pays magnifique, merveilleux et magique. On tente de résoudre l’énigme avec les divers indices qui nous sont fournis. Les suspects sont plus louches les uns que les autres. Ils possèdent tous un mobile justifiant le meurtre et étant donné qu’ils sont nombreux, les pistes et les fausses pistes se succèdent dans une chaleur palpable. La mise en place des différents personnages, ainsi que son histoire, ne lassent en aucune manière. On se passionne pour l’affaire et les différentes intrigues auxquelles se rattachent la trame principale. Etant donné que tout a été dit sur le film, je n’ai plus grand chose à ajouter. Si ce n’est qu’il s’agit de mon histoire préféré d’Agatha Christie, suivis de très près par le non moins mythique Le crime de l’orient express. Un chef d’œuvre incontournable.

10

Publié le 2 Octobre 2009

Vendredi 13, chapitre VIII : L'Ultime Retour

Vendredi 13, chapitre VIII : L'Ultime Retour

8e opus de la saga des Vendredi 13, L’ultime retour ne sera pas le dernier. Toujours est-il que notre bon vieux Jason décide de voir d’autres contrées plus verdoyantes que celles de Crystal Lake. Adieu la forêt bucolique, adieu cher lac adoré et bonjour New York. Ses habitants chaleureux qui vous dépouillent de vos biens à peine le pied posé à terre, ses gratte-ciel dont on ne voit même pas le sommet et ses ruelles crasseuses où l’on ne laisserait pas un chien errant s’y aventurer. Un univers fait pour Jason, c’est évident. Cependant, son arrivée à New York tarde à venir. En effet, trop occupé à trucider les passagers du bateau censé l’amener à destination, il accuse d’un sérieux retard. Nous avons donc le privilège d’admirer la Grosse Pomme seulement dans la dernière demi-heure du film. Tout le reste (donc 1 heure) se déroule sur le bateau. Si l’idée de changer de cadre est plus que louable, cela se fait au dépend de meurtres fades et peu originaux par rapport aux anciens épisodes. L’ensemble se laisse regarder, mais il est loin d’être le meilleur épisode de la saga. En conclusion, un 8e volet correct, mais loin de l’innovation à laquelle le changement de cadre était censé procuré.

5.35

Publié le 2 Octobre 2009

Vendredi 13 - Chapitre 7 : Un Nouveau Défi

Vendredi 13 - Chapitre 7 : Un Nouveau Défi

Nous nous retrouvons pour la septième fois à Crystal Lake pour contempler les péripéties meurtrières de Jason. Cette fois-ci, une jeune femme répondant au doux nom de Tina se retrouve en face du meurtrier. Elle possède le pouvoir de télékinésie et peux donc déplacer les objets à distance à sa convenance. Un nouveau défi tente de se démarquer de ses prédécesseurs en ajoutant cette petite touche de fantastique, pour ne pas donner exclusivement dans le slasher pur et dure. Toutefois, en dehors de cela, le film reste fidèle en tout point à la série. Des jeunes andouilles partis dans les bois pour s’amuser, mais la seule chose qu’ils rencontreront est un Jason plus mort-vivant que jamais. Un look très réussi et la première apparition de Kane Hodder dans le rôle du tueur au masque de hockey. On dénotera quelques bonnes idées de meurtres, comme par exemple la fille dans le sac de couchage explosée contre un arbre, mais tout cela sent le réchauffé. En conclusion, ce septième opus est un film restant semblable aux autres épisodes de la saga. Agréable, mais loin d’être exceptionnel.

7.325

Publié le 2 Octobre 2009

Le Prix du sang

Le Prix du sang

Ruslan, un ancien membre de la mafia russe, revient aux Etats-Unis pour célébrer le mariage de sa fille. Un règlement de compte ne tarde pas à arriver au sein de la demeure familiale. Son ex-femme est assassinée et sa fille est dans un état critique. Ruslan décide d'enquêter et de se venger des commanditaires. On retrouve Steven Seagal dans un rôle atypique, puisqu'il interprète un russe aux méthodes brutales et directes. Il se permet donc de cogner et de tuer sur tout ce qui bouge et entrave son chemin. Les préceptes bouddhistes ne sont pas d'actualité avec Driven to kill. Concernant le doublage français, il est calamiteux. Ce n'est pas le doubleur habituel de Steven et son accent est irritable au possible. Dommage, car cela caricature le personnage. Voilà pour le gros défaut du titre. Pour le reste, nous avons droit à un film d'action nerveux qui tient ses promesse (si ténue soit-elle) et nous propose un divertissement d'une qualité tout à fait honorable. A l'image du scénario, on ne recherche pas la complexité, mais l'efficacité. Le film s'enchaîne à un rythme effréné. Pour conclure, les amateurs de Steven Seagal ne seront pas dépaysés et y trouveront certainement leur compte. Une agréable surprise de la part de notre ami Steven, qui nous avait habitué à pire depuis un certain temps.

7

Publié le 1 Octobre 2009

Nid de Guêpes

Nid de Guêpes

Des petits malfrats préparent un casse dans un entrepôt où se trouve du matériel hi-fi. Des agents des forces spéciales escortent un dangereux criminel influent. Accusé de traite des blanches, de viols et autres barbaries. Mais le convoi se fait attaquer par les hommes de main du prisonnier bien décidé à libérer leur chef. Trouvant refuge dans l’entrepôt, les agents vont devoir s’unir avec les voleurs pour espérer se sortir de ce guêpier. Une histoire qui n’est pas sans rappeler l’excellent Assaut de John Carpenter où une force invisible tentait de délivrer également un criminel d’un commissariat. Le film prend son temps pour démarrer, mais une fois l’histoire en place, on nous dessert un déluge d’action et de violence sans égal. Les personnages possèdent une réelle identité et la place du protagoniste reste volontairement flou. Car, tous les personnages doivent s’unir pour repousser l’envahisseur. Une métaphore en quelque sortes du documentaire que l’on peut voir au tout début du film. La guêpe s’attaquant à la mygale. On peut assimiler la guêpe à l’intrus, à l’envahisseur venu de l’extérieur. Un prédateur redoutable d’une vélocité extrême et se trouvant partout. A noter également, que l’on ne voit pas le visage des assaillants. Une façon de les dépersonnaliser et de les rétrograder au statut d’animal. En face, la mygale. L’entrepôt et ses pensionnaires d’un soir. Une rapidité moindre, mais des défenses tout aussi efficaces. Une coordination parfaite formant un rempart pour rejeter l’ennemi. Un combat haletant dont on se demande qui en sortira vainqueur. En conclusion, Nid de guêpes est un film d’action percutant et maîtrisé, tout en sachant mettre en valeur ses personnages. Un très bon film français.

7.125

Publié le 1 Octobre 2009

Jason le Mort-Vivant

Jason le Mort-Vivant

6e volet de la franchise Vendredi 13, Jason le mort-vivant relève le niveau d’une série qui était en perte de vitesse depuis bien longtemps. Certes, on retrouve tout ce qui fait le succès de la saga, mais sans ses défauts majeurs. Un petit effort sur l’histoire, des acteurs très corrects et une trame sans longueurs. Voilà des points qui redonnent le sourire. L’intrigue sans être géniale d’inventivité ressuscite Jason, le seul, le vrai et l’unique. Pas comme le précédent volet auquel nous avions droit à un pâle copieur. A sa poursuite, on retrouve le jeune Tommy qui a bien grandi depuis le 4e épisode. Responsable de sa résurrection, il fera tout pour renvoyer Ad Patres notre psychopathe au masque de hockey. Les interprètes sont bons dans leurs rôles. Mais ce qui fait de ce 6e épisode un bon film est indéniablement le rythme soutenu qui ne baisse pas d’un ton tout au long de son déroulement. Les meurtres s’enchaînent avec plus ou moins d’originalité et l’ensemble tient la route. En conclusion, Jason le mort-vivant est le meilleur épisode de la saga depuis le premier. Une série qui en avait bien besoin au vu de la qualité discutable de ses aînés.

7.60345

Publié le 1 Octobre 2009

Le Miroir se Brisa

Le Miroir se Brisa

Adaptation du roman d’Agatha Christie, Le miroir se brisa nous propose une enquête de Miss Marple. L’autre personnage fétiche de la romancière avec Hercule Poirot. Comme bien souvent dans ses histoires, on découvre des personnages profonds, très caractérisés, et parfois burlesques (comme la victime par exemple). Le casting du film est tout simplement effarant : Angela Lansbury, Elizabeth Taylor, Rock Hudson, Tony Curtis… Une pléthore d’acteurs dont la composition est on ne peut plus convaincante. L’histoire est, quant à elle, une réussite. Des fausses pistes, des tragédies, des mobiles à foison justifiant la mort de la victime, une intrigue dans la plus pure tradition d’Agatha Christie. On se plaît à tenter de deviner le ou la coupable en tentant de déduire les motivations de chacun. En conclusion, Le miroir se brisa est un excellent film policier où l’enquête se mêle aux intrigues de bas-étage de l’univers du cinéma.

8.8

Publié le 1 Octobre 2009

Vendredi 13 chapitre 5 : Une Nouvelle Terreur

Vendredi 13 chapitre 5 : Une Nouvelle Terreur

5e volet des Vendredi 13, Une nouvelle terreur (ou un nouveau commencement si l’on traduit littéralement le titre original) nous entraîne une fois de plus dans les contrées de Crystal Lake où se trouve un camp de jeunes en difficultés tentant de se reconstruire. Malheureusement, notre psychopathe au masque de hockey refait surface. Résurrection ou copycat ? En temps normal, je me garderais bien de répondre à cette question, mais comme les précédents avis l’on mentionné, il s’agit d’un copycat. Un choix surprenant puisque l’on ne s’y attend pas du tout. En dehors de cela, on reste dans sentiers balisés du genre et de la saga, par la même occasion. On retrouve le jeune Tommy qui a bien grandi et semble traumatisé par sa rencontre avec Jason. Un psychotique névrosé peu loquace. Les meurtres se suivent et se ressemblent plus ou moins, mais ont le mérite d'être plutôt nombreux. Il n’y a pas grand chose à dire de plus, si ce n’est qu’il s’agit d’un nouvel opus n’apportant rien de nouveau. Pour un nouveau commencement, il aurait fallu un peu plus d’enthousiasme et d’innovations. Apparemment, ce n’est pas le point fort de la série.

6.32075

Publié le 30 Septembre 2009

Vendredi 13 - Chapitre Final

Vendredi 13 - Chapitre Final

4e chapitre des Vendredi 13 et intitulé sobrement Chapitre final (sachant qu’il y aura encore 8 films mettant en scène le tueur au masque de hockey après celui-ci !), ce nouvel épisode des aventures de notre cher ami Jason commençait plutôt bien. En effet, les premiers meurtres se déroulant dans un hôpital, on serait en droit de penser que les producteurs ont décidé d’apporter un peu de nouveauté. Malheureusement, il n’en est rien. On revient rapidement aux poncifs de la saga, Crystal Lake comme cadre (très joli certes, mais il faudrait songer à innover), des meurtres plus ou moins réussis. Je me demande après tous les assassinats perpétrés aux alentours de Crystal Lake, comment des personnes saines d’esprits puissent croire qu’elles passeront d’agréables vacances. Elles n’en font qu’à leur tête et décident de s’y rendre malgré tout. Bref, rien ne change, pour le meilleur ou pour le pire. On remarque certains efforts de la part du cinéaste par rapport au précédent opus, mais certains défauts restent inhérents à la série. A noter, le rythme du film s’est sensiblement amélioré. Plus constant et mieux entretenu. En conclusion, le Chapitre final montre une volonté évidente de s’améliorer, mais il persiste certaines erreurs qu’il faudrait corriger.

7.38095

Publié le 30 Septembre 2009

House

House

Un couple se perd dans une forêt. Il heurte un étrange piège et échoue aux alentours d’une demeure bien inquiétante. Ils y rencontrent un autre couple ayant vécu les mêmes mésaventures et les propriétaires pour le moins sinistre. Soyons clair dès le départ, House n’apporte strictement rien au genre. A mi-chemin entre Détour mortel et Hantise, le film de Robby Henson ne procure aucun frissons en dépit d’une réalisation appliquée et d’une photographie soignée. La trame scénaristique est convenue, les rebondissements se devinant aisément. Le jeu des acteurs laisse à désirer et on regrette la trop brève présence de Michael Madsen. Tout au long du film, les personnages sont confrontés à leurs démons intérieurs et semblent liés, d’une certaine manière, à cet endroit. Quant au soi-disant psychopathe censé les pourchasser, on ne le voit que trop rarement et il ne constitue en aucun cas le cœur de l’intrigue. En conclusion, House est un film fantastique classique, sans l’ombre d’une originalité. Néanmoins, les inconditionnels du genre pourraient y trouver leur compte. A condition de ne pas être regardant sur la qualité et la prise de risque (inexistante) de l’ensemble.

3.66667

Publié le 30 Septembre 2009

Trahison

Trahison

Un agent du FBI enquête sur une vague de terrorisme frappant aux 4 coins du monde. Son attention va rapidement se porter sur Samir Horn, ancien membre des forces spéciales dont les agissements restent ambigus. Trahison nous entraîne dans le monde du terrorisme où les faux-semblants sont maîtres. Au-delà du film d’espionnage / thriller auquel on est en droit d’attendre, on découvre une facette du terrorisme inconnu jusqu’alors. Oubliez les fanatiques de bas étages prononçant des discours extrémistes. Oubliez la violence aveugle des attentats. Le cinéaste nous propose un voyage vers les méandres de la pensée humaine et la motivation pour commettre de tels actes. Comment un homme peut-il en venir à tuer ses semblables ? Et pour quelles raisons ? Don Cheadle campe son rôle avec force et conviction. On s’interroge jusqu’au dénouement sur ses motivations et ses réelles intentions. Peut-être l’ignore t-il également. A la frontière entre deux mondes différents ne parvenant à se comprendre, il devra faire des choix qui ne laisseront pas indemne. Peu à peu, il s’interroge sur la notion de bien et de mal. L’histoire est tout simplement magistrale. Une grande leçon de maîtrise de la part des scénaristes. Mais l’intrigue ne serait apprécié à sa juste valeur sans cette ambiance particulière émanant du film. Un habile mélange entre le film de genre et une introspection personnelle sur la doctrine qui les réunissent. Des idéaux qui dépassent la pensée humaine, comme l’a dit Omar : « Nous ne sommes que des hommes ». En conclusion, Trahison est un film intelligent, intense et d’une complexité adroite. Ne sombrant jamais dans des lourdeurs malvenues ou d’impénétrables considérations.

9

Publié le 29 Septembre 2009

La Secte de Waco

La Secte de Waco

Inspiré d’un fait divers terrible et unique en son genre, La secte de Waco relate la descente aux enfers des adeptes de la secte des Davidiens. De leur manipulation mentale au carnage de ce dimanche 28 février 1993. On découvre un David Koresh charismatique doté d’une élocution à toute épreuve. Persuasif, mystérieux, dérangeant et ambitieux, il n’en fallait pas plus pour que des personnes soient séduits par le personnage. On se dit souvent que les adeptes d’une secte sont des personnes folles ou dans un état de faiblesse inhabituel. Il n’en est rien, se sont des personnes comme les autres qui se font manipuler par des techniques bien rôdées. De la petite réunion amicale où le nouveau venu remarque une ambiance conviviale et des personnes intéressantes avec qui s’entretenir à l’exclusion dans une propriété retirée. Rien n’échappe au gourou. Il surveille ses ouailles avec des complices et des pseudo-amis accompagnant à chaque instant les nouveaux membres pour mieux le cerner et explorer ses failles. Il dispose également d’un régime alimentaire stricte destiné à diminuer leurs défenses physiques et psychologiques. Les réunions prennent des aspects d’exutoires pour dénoncer les pêchés des membres et les humiliés devant leurs pairs. Vu sous cet angle et les différentes pressions subis par les adeptes, croire que David Koresh est la réincarnation du Christ n’est pas si ridicule que ça. Il a su jouer de la crédibilité et des croyances de personnes tout à fait normale. Les adeptes allant à la sortie de messe de l’église peut sembler un affront, mais il se révèle bien plus que cela. Il s’agit d’une technique de recrutement subtile et tout à fait légale. Timothy Daly est tout simplement impeccable dans son rôle. Le seul reproche que je puisse faire au film est son dénouement un peu précipité. On suit les évènements avec tellement d’intérêts, que l’on aurait voulu un film plus détaillé et pourquoi pas une seconde partie relatant les 51 jours du siège de l’immeuble. Au final, La secte de Waco est un excellent film montrant avec justesse le quotidien des sectes et leurs pouvoirs de suggestion sur la population.

10

Publié le 29 Septembre 2009

Meurtres en 3-Dimensions

Meurtres en 3-Dimensions

3e volet de la saga mettant en scène Jason, Meurtres en 3 dimensions démarre plutôt mal. Un premier quart d’heure où l’on apprend strictement rien. Un résumé de 5 minutes sur le film précédent, ainsi qu’une introduction classique et morne. Le problème de cet épisode est qu’il ne se différencie en aucune manière des anciens opus. Toujours la même trame scénaristique, des jeunes partent à Crystal Lake dans le but de se ressourcer à la nature (ou presque). Malheureusement, Jason est toujours dans les parages pour trucider quelques inconscients. Mais pourquoi choisissent t-ils toujours un campement retiré abritant un psychopathe ? D’ailleurs, le clochard les avait mis en garde avec son œil tenu dans une main. Ne serait-ce que la présence de ce dangereux phénomène dans le coin, on ne s’attarde guère aux alentours. D’autant plus que les informations télévisés relatent la récente tuerie dans le coin. Si l’on fait fi de tout cela, on retrouve les mêmes tares des autres opus. Un rythme inégal entrecoupé de quelques meurtres sympathiques, mais trop rapide. Le cinéaste multiplie les faux sursauts et on devine aisément quand Jason va apparaître ou non. A noter, un final beaucoup trop long et manquant d’intensité. Là où ses défauts pouvait être pardonnables autrefois, on est en droit d’attendre d’un troisième épisode d’une saga une remise en question. Au contraire, Vendredi 13 – Part 3 se contente de se reposer sur ses lauriers et nous délivre un film mou, inégal et terriblement redondant. Une déception.

7.47458

Publié le 29 Septembre 2009

Le Jour des Morts-Vivants

Le Jour des Morts-Vivants

Troisième opus de la saga de George A. Romero, Le jour des morts-vivants retrace le quotidien de survivants enclavés dans un bunker. Adieu, la maison isolée de La nuit des morts-vivants ou le centre commercial de Zombies. Nous découvrons ainsi des protagonistes marqués par le cataclysme qui a transformé le monde entier. Des personnages plus ou moins sympathiques tentant de garder leur sang-froid face à une telle situation. Le film de Romero montre pour la première fois un zombie doué de conscience. On s’interroge alors sur la part de conscience de ses êtres moribonds déambulant sans but. Possèdent-ils encore des pensées ou des émotions ? Que se cache t-il à travers leurs yeux vitreux ? Autant de questions insolubles qu’un savant fou tente de résoudre en torturant des cadavres dans son laboratoire. Peu à peu, la raison quitte le groupe et on se retrouverait presque à l’âge de pierre où prévaut la loi du plus fort. Moins bon que ses prédécesseurs, Le jour des morts-vivants n’en reste pas moins un monument du film de zombies. Etrange, inquiétant et peut-être émouvant à certains moments, le film de George A. Romero nous délivre une vision apocalyptique de notre monde, mettant en exergue la vilenie et l’égoïsme de l’humanité.

8.61446

Publié le 26 Septembre 2009

Black Sheep

Black Sheep

Dans la campagne néo-zélandaise, se déroule des expériences horribles sur de pauvres petits moutons. Mais comme la nature est bien faite, nos charmants amis ovidés vont devenir légèrement hargneux et se venger de leurs tortionnaires en les traquant, les tuant et à l’occasion leur mordre les fesses. Petit film néo-zélandais, Black sheep est une comédie horrifique à prendre au second degré. Abordant son sujet de manière totalement décomplexée et drôle, Jonathan King nous livre un très bon moment distrayant à souhait. Outre l’aspect fantaisiste de l’ensemble, on s’interroge sur les expériences effectuées sur des animaux et leurs sorts. Dans un but purement pécunier, les créateurs de ce genre d’exaction sont hautement condamnables. Malheureusement, ceux-ci agissent en totale impunité face aux législations en vigueur dans différents pays. Un message latent qui tend à nous avertir que toutes nos actions ne peuvent s’effectuer sans des conséquences irréversibles. Mais ne terminons pas cet avis sur une note lugubre puisque l’essentiel du film est la dérision d’une industrie et le comique à chaque instant. Les moutons sont excellents dans leur rôle de bestioles inoffensives se changeant en mouton-garou. Leurs yeux renvoient une expression vide de signification et il faut bien avouer qu’ils ne respirent pas l’intelligence. En clair, ils m’ont fait penser aux lapins crétins. Des petites bêtes mignonnes, mais terriblement dérangées du bocal. En conclusion, Black sheep est un excellent divertissement. Vous ne regarderez plus les moutons comme avant.

7.07895

Publié le 24 Septembre 2009

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