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Destination Finale 5 - Critique

Lors d'un voyage organisé par son patron, Sam est victime d'une vision durant laquelle il assiste à l'effondrement d'un pont, et à la mort de tous ses collègues. Alerte et spectaculaire, ce Destination Finale 5 clôture de belle manière une excellente franchise.

Publié le 17 Janvier 2015 par GORE MANIAC
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7

Attention, cette critique contient des spoilers.

Apprenti cuisinier talentueux, Sam possède un second travail dans une petite entreprise. Lors d'un voyage organisé par son patron, il est victime d'une vision durant laquelle il assiste à l'effondrement d'un pont, et à la mort de tous ses collègues. Il arrête alors le bus et parvient à sauver sa petite amie et six autres personnes d'une catastrophe effroyable. Mais la Mort semble bien décidée à les rapatrier en Enfer !

Lancée en 2000, la franchise des Destination Finale oppose les survivants d'un terrible accident à la Mort, qui utilise alors divers outils du quotidien pour les piéger. Force est de constater que, malgré les incessants changements derrière et devant la caméra (les personnages changent à chaque film), cette série peut se targuer de figurer parmi les plus originales et les plus sanglantes de la dernière décennie.


Censé boucler la boucle, ce cinquième volet reprend la route, comme dans le second épisode, pour nous proposer un effondrement de pont spectaculaire. Comme toujours, la première perspective évoque la vision du héros, que ce dernier va donc pouvoir modifier dans la réalité.

D'emblée, les effets 3D sont à l'honneur, via le générique et les premières mises à mort. Mais que les détracteurs de cette technologie se rassurent, celle-ci ne dessert en rien l'intrigue et le rythme du métrage, contrairement à l'opus précédent qui en abusait parfois. Pour son premier film, Steven Quale (Black Storm), ancien assistant de James Cameron, n'est donc pas tombé dans le piège de la facilité numérique, et ne nous laisse guère de répit après ce prologue endiablé.

Peu usité dans la franchise, l'humour figure parmi les surprises inattendues de ce Destination Finale 5. Ainsi, Dennis, le chef d'entreprise, citera l'un des survivants dans un pamphlet tordant de banalité sur les disparus, avant de harceler le policier en charge de l'enquête avec des coups de fils farfelus. Pendant ce temps, un séducteur du dimanche détrousse les bureaux des victimes, avant d'être puni lors d'une séance de massage parfaitement "huilée".

Pour autant, cet épisode n'en oublie pas les exécutions, marque de fabrique de la saga. Ainsi, le meurtre de la gymnaste inaugure à merveille une incroyable série morbide, qui s'achèvera de belle manière pour les invétérés de la franchise. Lien entre les deux premiers films, Tony Todd (Candyman) constitue la principale tête d'affiche d'un casting jeune, méconnu, mais talentueux. L'une des figures tutélaires de l'horreur depuis près de vingt ans y joue un coroner omniscient, toujours présent sur les lieux des crimes et qui sert de guide maléfique aux futures victimes. On se délecte de ces apparitions qui apportent une aura fantastique à ce film d'horreur urbain.

Après un meurtre vite expédié (Dennis aurait mérité plus d'attention de la part du scénariste), le duel final entre les survivants ne manque pas de "sel", même si les motivations de Peter (le jeune homme ne parvient pas à tuer une inconnue pour survivre mais est prêt à supprimer la fiancée de son meilleur ami) restent troubles.

Point fort supplémentaire : l'épilogue. Lorsque le couple de héros s'envole pour Paris, divers menus détails nous révèlent en effet que ce film est un préquel du premier volet, la catastrophe aérienne finale constituant le point de départ du film initial. Un beau trait d'union entre tous les épisodes, accentué par un générique de fin proposant les morts les plus spectaculaires des cinq films.

Alerte et spectaculaire, ce Destination Finale 5 clôture donc de belle manière une excellente franchise.

Portrait de GORE MANIAC

A propos de l'auteur : GORE MANIAC

J'essaie de partager ma passion pour un cinéma méconnu, mais qui mérite incontestablement qu'on s'y arrête !

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