Pirates des Caraïbes: La malédiction du Black Pearl
Venons-en au film et à son histoire. Une histoire, il y en a une ? Oui. Bien que le film soit tiré d'une attraction du parc des studios Disney, un scénario, il y en a un. Pas génial, mais qui fait l'affaire en nous offrant quelques rebondissements par-ci par-là.
Le pirate déjanté Jack Sparrow est à la recherche de son vaisseau, le Blackpearl. Ce dernier est entre les mains d'un pirate du nom de Barbossa qui fait régner la terreur sur mer comme sur terre avec son équipage. Sur sa route, Jack va rencontrer le jeune Will Turner, épris de la ravissante fille du gouverneur, Elizabeth Swann. Quant celle-ci est enlevée par Barbossa, Will et Jack se lancent à sa poursuite...
Classique, certes, mais au moins on sait à peu près ce qui nous attend : duels au sabre entre pirates, abordages et canonnades en pleine mer, trésors, trahisons, romance... Des ingrédients qui se mêlent dans un film qui se cherche un peu. Entre la comédie et l'aventure, on se demande parfois de quel bord ça penche le plus. Et c'est sûrement l'une des plus grosses erreurs de Verbinski (ou plutôt des producteurs) : vouloir offrir un produit "pour toute la famille". N'oublions pas que c'est estampillé Disney et donc, forcément tout public. Dommage...
Les scènes d'actions ? Un peu (beaucoup ?) faiblardes à mon goût. Surtout que les acteurs se perdent plus en cabotinage qu'autre chose. La palme revient sans doute à Johnny Depp dans le rôle du pirate Jack Sparrow, qui frise le ridicule la plupart du temps. Orlando Bloom s'en sort un peu mieux... mais pas de beaucoup. Quant à l'effroyable capitaine Barbossa, on se demande à qui fera t-il peur... Encore dommage...
Les effets spéciaux ? Ah, enfin! Là, c'est une réussite. Les pirates-squelettes du Blackpearl sont stupéfiants. Un grand merci à Greg Cannom, David DeLeon et Mary Kim. Du bon boulot les enfants !
Alors, un blockbuster mauvais ? Non, quand même pas. Le film, malgré sa longueur, tient assez la route. C'est pas du grand cinéma, c'est certain. Mais le film assume la fonction première de tout film : divertir le public.