Critiques spectateurs de Punisher84
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Feast 3: The Happy Finish
La saga Feast, c’est un peu le Machete de Robert Rodriguez… en encore plus dingue ! La folie a-t-elle des limites ? S’il est difficile de répondre à cette question, je peux personnellement dire que la folie peut gaver n’importe quel être humain jusqu’à l’indigestion. Trop de folie tue-t-elle la folie ? Le deuxième opus roulait régulièrement au bord du gouffre et son petit frère saute à pied joins dedans. Il n’est alors pas étonnant que je garde encore en bouche ce goût si spécial en écrivant ces lignes. Je ne sais pas trop comment le dire mais il n’y a pas de scénario. Une poignée de survivants atypiques qui tentent de survivre face à une invasion de monstres. Le pourquoi, le comment en même encore le où ne sont que des bêtes questions qui resteront toujours sans réponses. Si le réalisateur a choisi cette direction plutôt qu’une autre pour laisser libre court à son imagination, il n’y a pas de problème pour moi. Le souci c’est qu’à force de tirer sur la corde, elle finit par casser. Bref ça tourne vite en rond. Et les comédiens m’a fois très concernés, les époustouflants effets spéciaux ainsi qu’un nombre important de scènes totalement dingues ne sont pas arrivées à m’accrocher assez longtemps pour changer ma déception en joie.
Publié le 11 Juin 2014
Carrie: la vengeance
En tant que cinéphile, je suis ouvert d’esprit. Etant donc prêt à regarder beaucoup de choses, que ce soit des remakes, reboots ou suites à profusion, je reste quand même en droit d’attendre un minimum de chaque films que je regarde. Par exemple, je n’ai pas descendu The Thing en 2011 sous prétexte qu’il était en partie inutile et moins bon que la version de Carpenter. Mais alors qu’est-il arrivé avec cette relecture de Carrie bizarrement approuvée par Brian De Palma ? Pour commencer, Chloé Grace Moretz. Mignonne, bonne comédienne mais trop jolie pour interpréter la Carrie mal foutue que nous aurions tous aimés voir. Même quand le personnage est mal fagoté, il reste très attirant ! Un comble quand on pense que le film se devait de reposer en grande pompe sur son personnage principal. Heureusement, il y a Julianne Moore. Encore un comble car d’habitude, elle ne me convainc que très rarement à l’écran. Ce qui le cas du reste d’un casting assez fade et vite effacé par l’envie de découvrir les colères de Carrie et surtout, le carnage final. En arriver à un tel point peut transformer un film qui devait être psychologique et tragique en banale série b à grand budget. Que reste-t-il à sauver dans ce cas ? Une photographie léchée et des effets spéciaux réussis. Au mieux ce Carrie 2013 aurait pût être un truc vu 1000 fois mais amusant et bien fait. Mais la déception de l’apothéose était tellement grande qu’elle a anéantie une bonne partie de mon indulgence. Trop court, mise en scène rapide et (quelques) morceaux de bravoure ridicule. Le tour est joué.
Publié le 19 Avril 2014
Du Plomb dans la Tête
Je suis et je resterai toujours un grand fan de Sylvester Stallone. Après des années de vaches maigres et quelques bons films injustement ignorés (qui as dit Get Carter ?), il était revenu en 2006 avec le 6ème, et j’espère le dernier, épisode de la saga Rocky. Ensuite ont suivi les films que nous connaissons tous. Si John Rambo est pour moi un chef d’œuvre incompris et que les films de la série Expendables sont des plaisirs coupables malgré leur scénarios anémiques, je trouve que Bullet to the Head est un de ses films les plus décevants. Le scénario est très simpliste et aurait, comme pas mal d’autres films, put aller plus loin que le simple effleurage. L’idée d’un tueur bourrin faisant équipe avec un jeune flic prétentieux n’est évidemment pas neuve. Pourtant, il y avait de quoi accoucher d’un solide film coup de poing à l’ancienne. Sylvester Stallone et sa tronche légendaire d’un côté et le vieux de la vieille Walter Hill de l’autre. Si l’étalon italien rempli amplement son rôle, le réalisateur se vautre de bien belle manière. Si la mise en scène n’est en soit pas mauvaise, j’ai connu le réalisateur tellement plus inspiré que, arrivé au clap de fin, je n’ai pu que me résigner. Certaines scènes d’actions viennent heureusement relever le niveau, notamment la bagarre du centre de bien-être,l’une de mes préférées tous films confondus. Mais entre les deux, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Beaucoup de situations téléphonées et surtout, un médiocre casting ou viennent se côtoyer le cabotin Christian Slater en avocat véreux, le monolithique Jason Momoa en tueur à gage et surtout,le très mais alors très fade Sun Kang. Si ces nombreuses erreurs de casting sont évidentes, je ne comprends toujours pas pourquoi l’on a placé ces comédiens dans le film. Non. Ma plume ne déraille pas ! Mais alors pourquoi ais-je tant aimé ? Vous allez certainement me prendre pour un fou mais la raison majeure qui me pousse à regarder le film sans me lasser, c’est le personnage de James Bonomo. Vintage, sans concession, aimant le vieux whisky et rentrant dans le lard comme on frappe un sac en pensant à son patron, je ne sais quoi dire d’autre
Publié le 19 Avril 2014
We Are What We Are
Le cannibalisme au cinéma, ce n'est pas seulement le chef d'oeuvre controversé de Rugero Deodato et Massacre à la Tronçonneuse. Bien qu'étant les deux fleurons du genre, j'ai toujours rêvé en secret de voir un long-métrage traiter autrement le sujet. Je m'en veux car à ce jour, je n'ai pas encore vu la version originale dont s'inspire ce version. En tant que tel, cette relecture est un film bien réalisé et mis en valeur. Notamment par le soin apporté aux détails, mais aussi grâce à une atmosphère poisseuse et des images léchées. Si le casting a le mérite de faire un parcours sans faute, surtout le méconnu Bill Sage en père complètement taré, je n'en dirais pas autant de l'écriture. Le scénario étant ce qu'il est par rapport à son modèle, j'ai trouvé que le temps se faisait régulièrement long. Mille fois dommage ! Car un sujet tel que le cannibalisme ruralreligieux ne court pas les rues. La mise en scène, appliquée, rend très bien justice à cette idée. Surtout qu'au niveau gore, la carte intimiste qui est jouée fonctionne au-delà des espérances, surtout pour un remake américain. Aurait-il juste fallut que le réalisateur Jim Mickle tire moins sur la corde ? Oui. Mais cela n'entache pas son talent, ni le travail accompli ici. Car avoir réussi à gravir un tel sommet avec une pareille mixture d'ingrédients hétéroclites, j'appelle ça un miracle.
Publié le 17 Mars 2014
Gallow Walkers
Qu’est-ce qu’une circonstance atténuante ? Par exemple, un fait pouvant justifier, entièrement ou en partie, un malencontreux évènement. Avec Gallowwalkers, j’ai galéré ! Plus incroyable, j’en ai vraiment trouvé ! Mais le résultat final est tellement raté qu’il arriverait à mettre à genoux le plus indulgent des cinéphiles. Après plus ou moins 20 minutes, mes craintes furent fondées. J’avais en face de moi un western d’action horrifique visuellement soigné mais dénué d’âme. A l’instar de Wesley Snipes, dont le jeu transparent ne laissait rien ressentir si ce n’est une amère stupéfaction. Censé être le personnage central de cette aventure, je n’ai vu qu’un comédien statique faisant de la figuration. Dommage car en tant que tel, le personnage d’Amal était intéressant. Dans sa chute, le film est largement bien aidé par un scénario incompréhensible et surtout, sans queue, ni tête.Le spectateur passe donc d’un fil sur un autre sans aucun lien. S’il n’y avait ne serais-ce que quelques petites allusions explicatives que ce soit, elles furent certainement phagocytées par la mise en scène sans saveur d’Andrew Goth. Une fois n’est pas coutume, l’idée est vraiment bonne sur le papier… mais pas à l’écran.
Publié le 17 Mars 2014
Suspect
En ce qui me concerne, les bons thrillers inspirés d’histoires vraies se comptent sur les doigts d’une main. Mais quand le marginal Nicolas Cage est à l’affiche, j’ai curieusement toujours envie de prendre des risques. C’est donc sans trop d’enthousiasme que j’eusse regardé FrozenGround. Réalisateur inconnu, casting atypique, faits réels et surtout, l’atmosphère de l’état d’Alaska. Si je n’ai pas lâché l’intrigue une seule seconde grâce à un scénario sans surprise mais bien écris, mon plaisir fût gâcher par deux choses. La première, c’est le manque de piment de la mise en scène, certes bien appliquée mais bloquée à la deuxième vitesse. Mais où est donc passée toute la violence physique et mentale dont l’homme est capable ? Ce qui est sure, c’est qu’elle n’était pas avec John Cusack. Ce qui m’amène au plus gros point noir du film. Pourtant capable du meilleur, le comédien n’est ici à aucun moment crédible. Regard trop figé et cabotinage silencieux, je n’y ai tout simplement pas cru une seule seconde. Au contraire de l’étonnante Vanessa Hudgens, tout bonnement à fond dans son rôle. Voilà donc la réelle surprise du film, sans évidemment oublier le grand, que dis-je, le magnifique Nico ! Je ne m’attendais pas à un long-métrage du calibre d’Insomnia de Christopher Nolan mais pour faire court, j’en ai eu pour mon argent.
Publié le 17 Mars 2014
Fright Night 2
Quand je suis énervé, je ne tergiverse point. Je n’irais donc pas par quatre chemins pour parler de cette suite. Surtout, je ne perdrais pas mon temps à faire le parallèle entre elle est ses ainés dont elle se revendique parent, ne serais-ce qu’avec son titre. Biffez ce dernier car Fright Night 2 nouvelle version n’est qu’un film de vampires pour ados parmi tant d’autres. A ce stade, cela aurait pût suffire si un minimum d’assiduité avait paru à l’écran. Car tout est presque est voué à l’échec. Dès le départ, j’ai rapidement compris que l’histoire tournerait majoritairement autour de l’idylle d’un garçon mal coiffé et fleur bleu, avec une fille super canon, évidemment gentille et qui n’en a rien à cirer. Heureusement, un vampire va venir mettre son grain d’ail dans cette histoire superficielle dont les personnages le sont tout autant. Pour vous que déjà le sur le papier, c’était mal barré. Et c’est là que vient à la rescousse la belle plastique de la comédienne Jaime Murray. Et bien oui, que voulez-vous ? Il faut bien donner quelque chose au spectateur ! Mais là encore, la production n’a pas cassé trois pattes à un canard. La beauté de l’actrice malgré la fadeur de son personnage et une seule scène érotico-gore bien foutue sur 90 minutes, je ne vois pas comment appeler ça autrement. Et encore, je n’ai même pas parlé du reste du casting et du scénario, des effets spéciaux et de la mise en scène. Les acteurs sont tous mauvais et je préfère de loin le cabotinage de Colin Farell que l’incroyablement horrible personnage de Peter Vincent, campé par un Sean Power à la masse presque totale. A ce titre et en plus de nous prendre pour des neuneus, le scénario ne prend pas de gants. Jamais il n’essayera un tant soit peu de justifier son existence et finira jusqu’au final (affreux à 200%) d’acheverun film qui n’est qu’une succession de scènes insipides entrecoupées de quelques passages fulgurants. Non mais franchement, justifier le fait du tournage d’une séquelle de remake en Roumanie en envoyant des étudiants ricains en voyage d’étude qui vont tomber sur le seul et sexy prof vampire de philo du monde, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Et puis « Gerri » au lieu de « Jerry » , je suis mort de rire.
Publié le 17 Mars 2014
Final Exam
Qu’est ce qui peut se compter sur les doigts des deux mains ? Le nombre de slashers avec un bon scénario, bien sûre ! Avec Final Exam, vous n’aurez besoin d’aucun doigt, ni de quoi que ce soit d’autre d’ailleurs car nous sommes ici en présence d’un des pires représentants du genre. Si ce dernier possède une formule simple (tueur masqué + jeunes en ébullition), la réussite n’est pas forcément facile à obtenir. Encore faut-il en donner au spectateur pour son argent ! Alors peu importe que l’histoire soit bateau, resucée et 1000 fois vue, je voulais des meurtres dans la norme shootés avec bonne humeur. Quoi de plus normal ? Et bien non car en plus de ne rien proposé de consistant, Final Exam est radin. Deux meurtres en 50 minutes pour ce genre de film ? Mais de qui se fout-on ? Quantité ne rime pas avec forcément avec qualité mais mise à part la coupe de cheveux monastique du badguy et une scène de tuerie sympathique, il n’y a rien qui vienne relever le niveau. Dialogues sans intérêt (sans parler de l’affreux doublage), absence du suspense, situations téléphonées, épilogue sans réponses et j’en passe.Un pur produit des années ‘80, en l’occurrence peu glorieuses, qui horripile à tous les râteliers mais qui étonne grâce à la facilité avec laquelle il n’en a rien à foutre.
Publié le 17 Mars 2014
Papillon noir
Téléfilm français d’ambiance hitchcockienne avec Eric Cantona en tête d’affiche ? Un improbable mélange mais qui a le mérite d’essayer. Beaucoup ont tentés leur chance et s’y sont certainement cassé les dents. Mais ici, ça fonctionne et pas qu’un peu ! Pourquoi Papillon Noir et pas un autre ? Quand on sait que TF1 est producteur, la question mérite amplement d’être posée.Pour ma part, je trouve que le scénario, incroyable, est formidablement bien écrit et ce dans ses moindres recoins. Pas de place pour le hasard mais libre champ aux comédiens en état de grâce et à une réalisation sobre et au diapason.Durant plus d’une heure et demie, un étrange et ténébreux mystère ne cessait de planerau dessusde ma tête.Intrigue intelligemment entretenue par d’étonnantes révélations et autres coups de théâtres magnifiquement maîtrisés. Attentif dès le départ, je n’ai pas une seule fois lâché l’écran des yeux. Et attiré par la beauté des décors et de l’image, j’ai fini par fondre de bonheur lors d’un dernier quart tout simplement terrible. « Il n'y a pas de terreur dans un coup de fusil, seulement dans son anticipation.»(Alfred Hitchcock)
Publié le 26 Février 2014
Total Recall : Mémoires Programmées
Nouvelle adaptation ? Relecture ? Reboot ? Les termes pour cacher le mot « remake » ne manquent pas. Mais n’étant pas du genre à mettre tous les films dans le même panier, j’ai vraiment essayé de savoir ce qu’est Total Recall version 2012. N’ayant jamais lu le livre d’origine écrit par Philip K. Dick, j’ai toujours apprécié la version de Verhoeven pour ce qu’elle était. C’est-à-dire un solide film de science-fiction qui arrivait à passer outre ses menus défauts. Mais après avoir regardé celle de Len Wiseman, j’aime encore plus celle de 1990. S’il n’y a rien à redire sur l’interprétation de Colin Farrell ainsi que sur son personnage, je n’en dirais pas autant du reste de ses comparses. Fadasse, Jessica Biel l’est bel et bien. Quant à la toujours physiquement sublime Kate Beckinsale, c’est trop gros pour être avaler. Bref, elle nous rejoue la Selene d’Underworld, série de films tous produits par son mari Len Wiseman. Tiens, tiens… Là où l’ancienne version donnait son quart d’heure de gloire à plusieurs personnages atypiques, celle-ci ne se concentre quasi uniquement que sur Doug Quaid qui a sa fausse femme au cul durant deux heures. Exit le mystère autour de Matthias ! Bryan Cranston sous-exploité en Coohagen et Bill Nighy méga-transparent, il n’y a donc pas grand-chose à se mettre sous la dent. Je dois avouer que le scénario est bon et ce malgré quelques raccourcis. Mais le problème est finalement toujours le même ! L’accent est tellement mis sur l’action qu’il n’y en a que pour elle, le réalisateur laissant alors de côté tous ce qui aurait pu donner du charme à son bébé. Le fait de ne pas s’ennuyer n’est, à mon goût, pas une raison suffisante pour mettre le film en avant. Si en tant que tel Total Recall 2012 est juste sympathique à regarder, alors je ne vois tout simplement pas l’intérêt.
Publié le 26 Décembre 2013
Abraham Lincoln: Chasseur de Vampires
Depuis le sympathique Wanted avec Angelina Jolie, le style Bekmambetov est mondialement connu. En somme ? Une sorte de Michael Bay russe moins lourdingue. Malgré les apparences, ses précédents films n’avaient pas dépassés la limite. Celle-là même qui fait qu’à force d’un trop plein d’effets spéciaux, un long-métrage au départ visuellement réussi devient réellement indigeste. Je passerais volontiers sur l’histoire qui, comme vous vous en doutez, n’est que clichés et autres poncifs du genre. Sincèrement et au vu du produit, je ne pense que pas cela soit réellement un désastre. C’est le spectacle qui compte et rien d’autre ! Et grâce à lui, le film se suit sans déplaisir. Toutes fois, le réalisateur se répète un peu trop souvent. Mais encore une fois n’en déplaira qu’à celui qui ne savait pas à quoi s’attendre. Ce qui serait étonnant car au vu du titre, je ne vois pas ce dont à quoi nous aurions dû nous attendre avec le Hollywood d’aujourd’hui. Je ne suis pas le premier à l’écrire mais le gros joker du film, c’est son personnage principal. Les remerciements vont donc au créateur de la bande-dessinée d’origine et aux producteurs qui ont eu le cran de produire la chose. Samedi soir, cerveau « off », mode week-end, … etc Telles sont les catégories collant à la peau d’un long-métrage bourrés de défauts mais généreux et qui tient en haleine.
Publié le 24 Décembre 2013
The Darkest Hour
The Darkest Hour ? Que de mauvaises choses ais-je entendu à son sujet ! Il m’aura fallu une intense semaine de boulot pour que mon cerveau daigne enfin prendre le temps de se mettre en mode « off » et d’enfin regarder ce film. Le moins que je puisse dire, c’est que mes craintes et mes attentes étaient fondées. Sauf pour une seule chose… Le scénario. Dans ma carrière de cinéphile amateur, j’en ai maté des films aux histoires prétextes ! Boucher les trous, ça ne me dérange pas à partir du moment où je m’amuse un minimum. Mais là, le scénariste Jon Spaihts a furieusement atteint les limites des plus endurcis d’entre nous. Pas de liens, aucunes corrélations plausibles et zéro pointé côté surprise. A un tel point que The Darkest Hour devient régulièrement l’exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire. Pourtant le film de Chris Gorak est visuellement réussi (effets spéciaux impeccables) et franchement, je ne me suis pas trop ennuyé. Mais les autres éléments jouant en sa défaveur (notamment une réalisation poussive) sont tellement nombreux qu’au bout de 20 minutes, je n’en avais vraiment plus rien à foutre. Et dire que l’enfoiré du film est le futur Robocop…
Publié le 23 Décembre 2013
You're Next
Malgré ses nombreux ratés, le slasher est un genre que j’apprécie énormément. Alors lorsqu’il essaie de sortir des sentiers battus, je reste entièrement ouvert d’esprit. Avec You’re Next, je ne sais pas comment décrire le mal que j’ai pu ressentir devant autant de gâchis et surtout d’imbécilités. En général ce genre d’aventure démarre bien et s’effiloche rapidement par la suite. Le réalisateur Adam Wingard a eu la bonne (ou mauvaise idée) de rester dans la norme du début jusqu’à la fin. Et seulement à un moment précis, lâcher sa bombe à fragmentation. Les petits de cette dernière n’ayant alors de cesse d’essayer de prouver que You’re Next et d’une certaine façon révolutionnaire. Sur papier, oui en partie. Mais dans la réalité, les comédiens sont bidons, l’intrigue tirée par les cheveux et réellement sans intérêt et surtout, les séquences de mises à mort sont tellement outrancières qu’elles en deviennent drôle de ridicule, ce qui ne colle pas avec le reste. Si l’idée était de changer de décors par rapport au traitement en faisant croire que, encore fallait-il que les coups de théâtre et autre révélations soient un tantinet crédibles. Raté…
Publié le 18 Décembre 2013
American Nightmare
American Nightmare est-il une purge ? Bien sûr que non ! Ma réponse en déçoit-elle plus d’un ? Pourquoi le ferait-elle ? Parce que depuis la sortie du film et malgré de bons résultats au box-office américain pour un si petit budget, j’ai plus souvent entendu de mauvaises choses que des bonnes. Aspect général lisse, message trop brut et traitement trop sage. Tels sont les désignations dominantes à son sujet. Injuste quand on pense à un casting et à une photographie de qualité. Le scénario est basique mais solide et le sujet traité est brûlant. Pour ce dernier, je regrette quand même que le scénariste n’est pas plus mis le doigt là où ça faisait mal. Pourtant, j’avais quand même accroché en 2005 avec l’excellent remake d’Assaut de John Carpenter (même scénariste). Mais personne n’est parfait et ce n’est pas parce que The Purge aurait simplement pu aller plus loin que je le renie sans ménagement ou presque. De l’action rondement menée et un suspense qui fonctionne (quelques couacs) malgré sa simplicité pour un film se terminant en apothéose. Un clap de fin auquel on ne s’attend pas, terminant sur une note plus que morose collant parfaitement avec l’image que nous avons de l’Amérique.
Publié le 18 Décembre 2013
Les Chroniques de Riddick
Quel drôle de sensation que celle de finalement aimer un film que l’on ne portait pas dans son cœur au départ. Mon meilleur exemple ? Waterworld de Kevin Reynolds. De manière moins prononcée, il m’est donc arrivé la même chose avec cette séquelle. Lors de sa sortie en salle, je la trouvais trop sûre d’elle avec des moyens démesurés et pas toujours très maîtrisés. J’avais aussi regretté le côté solitaire et invincible du personnage de Vin Diesel. Mais aujourd’hui, je me rends compte que même si le film a voulu aller trop vite, il était une suite logique qui collait presque parfaitement au développement de ce monde dépeint par David Twohy dans Pitch Black. Mais je continue à regretter une certaine overdose... Le film est visuellement de toute beauté mais quand la magie des effets spéciaux en fait des tonnes, je n’y crois plus. Les bastons sont homériques, les méchants bien découpés et la sueur bien sentie. Je vous laisse donc imaginer le contraste entre les qualités et les défauts du film. Malgré tout, je suis finalement resté conquis par cet univers qui sera malheureusement (déjà) abandonné dans la visuellement grandiose deuxième séquelle sortie en 2013.
Publié le 18 Décembre 2013






































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