Critiques spectateurs de Punisher84
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Conan le Destructeur
S’il y a bien une suite mal aimée, c’est celle-ci. Serais-ce à cause de son côté plus enfantin et moins épique que son ainée ? Certainement. Mais cela ne fait pas d’elle une mauvaise séquelle pour autant. Car à bien y regarder, il y a quand même pas mal de choses à sauver. Il est clair que le film est moins sérieux et plus opportuniste, ce qui le rendra parfois kitch. Mais au-delà de cette vérité, il y a une aventure qui ne chaume pas. Une sorte de plaisir « fantasy » coupable par rapport à d’autres grands noms du genre. Un plaisir de gosse qui ne fait pas démériter Arnold Schwarzenegger car souvenez-vous ne serais-ce que de Commando. Culte et pourtant… Je ne sais pas si l’univers du film respecte l’œuvre originale mais pour moi, il tient la route. Pour se terminer dans un final mémorable malgré un monstre à moitié raté. Vu la position du film, il n’est donc pas étonnant de retrouver pas mal de situations drôles et cocasses. Comme je le dis souvent, cela aurait pu être mieux mais aussi bien pire. Malgré son identité assumée, j’aurai quand même aimé retrouver plus de liens en rapport avec le premier long-métrage. Même si je sais bien qu’il ne serait certainement jamais arrivé à la cheville du bébé de John Milius, cela lui aurait donné plus de considération de la part du public. Au final Conan Le Destructeur est une suite qui n’est pas trop décevante. Seulement si on la perçoit comme une bande à part entière et non et comme un honteux rejeton parasite.
Publié le 1 Janvier 2013
Chroniques de Tchernobyl
Quand la première bande-annonce était tombée sur la toile, je me souviens avoir été scotché. Ma déception n’en fût que plus grande lorsque je découvris en fait qu’il ne s’agissait que d’un énième et banal film d’horreur surfant très maladroitement sur le sucés de Paranormal Activity. Je ne pourrais pas mieux résumer un film qui n’essaie quasiment jamais d’aller plus loin que son sympathique postulat de départ. A mon humble avis et au vu du résultat, les producteurs ont surtout misé sur les décors et sur le nom Tchernobyl. Piège à cons quand on comprend que l’histoire ne se passe pas dans la dite centrale mais dans un village voisin. Passez ce piège à pigeons, j’ai rapidement commencé à m’ennuyer. En grande partie à cause de deux choses : les acteurs et la mise en scène. Le tensiomètre de l’implication de ces derniers ainsi que la motivation de leur personnage frise souvent le calme plat. Au mieux, j’ai pu trouver certains passages relativement sympathiques. Mais là ou le plaisir fut dur à trouver, il a rapidement été balayé par les nombreux raccourcis scénaristique. Un traitement par dessus l’épaule très flagrant qui empêchera le film de limiter sa casse.
Publié le 1 Janvier 2013
Bikini Girls on Ice
Je ne vais même pas essayer de me cacher. La seule et unique raison qui m’a poussé à regarder ce film sortie de l’inconnu, c’est son titre. En tant que tout bon mâle qui se respecte (rires), je me devais d’honorer ma fraternité. Peut-être aurais-je dû m’abstenir car la glace en question a fondue assez vite. Pourtant le film porte bien son titre car il ne s’agit de rien d’autre qu’un énième tueur fou qui place ses victimes féminines sur de la glace. Véridique ! Le pire c’est qu’on ne nous montre même pas si elle est pillée. Et les filles dans tout ça ? Plus ou moins cinq minutes de car wash en sous-vêtements et puis plus rien. N’attendez rien de plus, même pas de la part des scènes gores qui ne pètent vraiment pas des flammes. A un tel point, ou trouver de l’intérêt ? Dans les grognements d’un boogeyman sans cervelle ? Non. Mais dans l’attente insatiable de l’arrivée du générique de fin, oui. Triste à dire mais le film ne raconte rien. Donc aussi tôt vu, aussi tôt pigeonné, aussi vite oublié.
Publié le 1 Janvier 2013
Piranha 3D 2
Autant le film d’Alexandre Aja était totalement assumé, autant celui-de John « Feast » Gulager vat encore plus loin dans la déconnade. Le film n’est plus avant tout horrifique mais bien comique. Dommage pour ceux qui s’attendaient à autre chose qu’une succession de scènes burlesques et cradingues. Pour les autres, ils s’en donneront à cœur joie. Mais comme dans beaucoup de choses, il y a des limites. Car il est bien beau de faire un film de la sorte mais faut-il encore que l’envie de bien faire dans la défonce puisse un tant soit peu transparaitre à l’écran. C’est moins le cas que dans le premier film. Car Piranha 3DD part tellement dans tout les sens sans jamais vraiment savoir ou il va que la migraine avait commencée à ma gagner avant même que le titre n’apparaisse à l’écran. A ce point là, certains sont en droit légitime de se demander comment ais-je pu aimer ce film. J’ai un grand cœur, tout le monde le sait (rires). Mais je sais aussi apprécier les bonnes choses simples de la vie comme le propre rôle de David Hasselhoff, la (vrai) star du film ! Viens ensuite des scènes mémorables ou mêmes les gosses passent à la casserole. Mon passage préféré restant quand même celui du gros lard de service qui reçoit une petite visite par la porte de derrière. Une scène culte à en devenir ! Tout comme le caméo de … en séquence d’intro. Rien que pour lui, je signe.
Publié le 15 Décembre 2012
Underworld : Nouvelle Ere
Soyons franc. Aussi intéressante fût-elle au départ, la saga Underworld n’a jamais brillée par son originalité. Le premier film créa une sympathique surprise, le suivant (pour moi le meilleur) relevait le niveau et le troisième (et le plus original) essayait tant bien que mal de se démarquer. Et voilà qu’arrive aujourd’hui un énième épisode ou notre sulfureuse héroïne renait de ces cendres après un combat qui commençait à s’éterniser. Un auto-reboot de la franchise ? Pas vraiment. Certes celui-ci est plus violent et tente de repartir sur un autre pied. Avec avec une attache déjà vue mais déjà bien moins brouillone que ses prédécesseurs. Le réveil tardif, la fille cachée, les expériences de laboratoire, les lycans qui se reforment,… etc Tout les ingrédients habituels sont réunis. Comme un fan que je connais là bien fait remarquer, la continuité de la saga commence à furieusement me faire penser aux Resident Evil de Paul Anderson. Il y a encore un bout de chemin avant d’y arriver mais il serait grand temps de faire avancer l’histoire. Moins d’esbroufe aurait été bénéfique pour que le film puisse aller plus loin que sa simple idée de départ. En plus la fin n’arrange pas l’affaire. Se terminant en queue de poisson, je suis resté sur ma faim car jusqu’au bout, j’y ai cru. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier une Kate Becksinsale toujours aussi magnifique et bien plus furieuse que dans les autres films. Mais aussi et surtout des effets spéciaux toujours aussi bien torchés. La scène finale valant son pesant de cacahuètes, pourquoi m’en plaindrais-je plus que ça ?
Publié le 15 Décembre 2012
Paranormal Activity 4
Grandement appréciée par le grand public et vomie par les spécialistes du genre, la saga Paranormal Activity n’en finit pas de s’éterniser. Pour le pire ou pour le meilleur ? Le troisième film avait jeté un grand coup de pied dans la marre en faisant un grand bond en avant. Une intrigue qui laissait dévoiler un potentiel énorme et inattendu là ou le deuxième opus, efficace, commençait (déjà) à montrer des signes de faiblesses. Et paf ! Voilà que le numéro 4 reprend en partie la trame de son prédécesseur en s’appuyant plus sur la facilité qu’autre chose. Car que raconte le film ? Que dit-il de plus que les autres ? Malheureusement pas grand-chose. Voir même rien du tout ! Certes les séquences choques fonctionnent toujours, il faut être honnête. Mais il faut aussi avouer sans crier gare que cela n’apporte rien à l’histoire et que pour celle-ci, il n’était pas nécessaire d’en faire un film entier. Un de meilleur exemple de ces dernières années : le Twilight première partie quelque chose !? Et comme si les réalisateurs voulaient rire d’eux-mêmes, la façon dont il laisse présager la suite laisse pantois. Je m’y attendais mais je reste déçu car j’étais un fervent défenseur de cette saga tant décriée.
Publié le 15 Décembre 2012
Détour Mortel 5: Les Liens du Sang
Et de cinq ! Mais ou cela va-t-il s’arrêter ? Il faut être idiot pour ne pas s’en rendre compte mais Détour Mortel, c’est fait pour les fans pures et durs. Là ou les autres personnes n’y verraient que du gore gratuit, facile et sans intérêt, les invétérés de ce genre de trip s’en donneront à cœur. Comme des millions d’autres gens, je dois être un peu taré. Car ou réside l’intérêt de la saga aujourd’hui ? Personnellement, c’est toujours un plaisir (coupable ?) d’apprécier un film gore qui n’est né que pour ça. Encore faut-il que cela soit fait dans les règles. Qu’elles sont-elles ? Simple, il faut que cela soit drôle. Ensuite que les dites scènes si importantes soient originales et puissent se démarquer les unes des autres. Et encore, la fin doit être pessimiste. A part ça, il ne faudra pas du tout, mais alors là pas du tout compter sur autre chose. La joie et la bonne humeur est donc de mise pour l’épisode le moins bon après le troisième opus. Mais cela reste plaisant à suivre pour peu que l’on soit dans le moule. Ce qui est drôle c’est que cette épopée sanglante durant depuis 2003 ne connait pas l’essoufflement. Ou presque car quand un acteur aussi connu que Doug Bradley (excellent dans son rôle) est invité au festin, cela n’est-il pas signe du début de la fin ?
Publié le 15 Décembre 2012
Expendables - Unité spéciale
Quand un rêve d’enfant se réalise, peut importe qu’il soit imparfait. Car la vérité sort de la bouche des enfants. Expendables en est le meilleur exemple cinématographique à ce jour. Etant enfant, combien de fois n’ais-je pas oser imaginer l’impensable et l’inconcevable ? Croyant vraiment que cela ne serait jamais possible, je m’en voulais tout simplement de rêver. Et comme un voleur, voilà qu’un homme a réalisé ce rêve le jour ou je n’y croyais plus. Je ne croyais plus non plus à Rocky et encore moins à Rambo et pour ce dernier, il est pourtant devenu l’un de mes films préféré. L’espoir plus fort que tout ? Je dis un grand oui ! Car le film est bourré de défauts. L’histoire est dangereusement banale, digne d’un direct-to-vidéo. Les faux raccords sont nombreux, certains mêmes assez flagrants. Quelques effets spéciaux sont tout simplement affreux. Certains comédiens sont d’une platitude plus grande que le pacifique. Pourtant, il y a de ces passages tellement espérés durant des décennies que oui, j’ai dis merde aux conventions et je me suis laissé emporter. Le rôle de Gunnar, la course-poursuite, Lundgren vs Li, Stallone vs Austin, les couteaux de Christmas, le moment « larmes » et la fin qui pètent dans tous les sens. A ce moment précis, je ne pourrais pas mieux expliquer la joie que je ressens devant un film que je pourrais regarder un millier de fois sans me lasser. Il parait qu’on appel ça un coup de cœur, non ?
Publié le 15 Décembre 2012
Neighbor
Si la perfection, comme l’entendent certains, n’existent pas vraiment à mon goût, il y a de ces films qui nous font réellement croire que cela est aussi possible dans le cas contraire. En tant que cinéphile averti, je découvre chaque année des films qui rivalisent de médiocrité, chacun atteignant à sa façon les bas fonds de la nullité sur pellicule. Et avec Neighbor, une nouvelle limite vient d’être franchie. Mais au départ, y avait-il vraiment quelque chose qui aurait put être intéressant ? A priori la seule chose qui pouvait attirer l’attention était la « bizarre » America Olivo. Dés les premières minutes comme pendant tout le film, je ne pensais (presque) qu’à une seule chose : sa poitrine dans le Vendredi 13 de Marcus Nispel. Bref, elle n’a jamais vraiment été convaincante et ce n’est pas ce film qui va faire la différence. Malgré ses efforts qui frisent souvent le cabotinage, elle peine à relever le niveau d’un film qui se tire lui-même constamment vers le bas. Même la photographie, pourtant bonne, devient vraiment fade. Tout d’abord, la réalisation qui ne fait qu’accumuler des scènes gores sans originalité et avec encore moins de cohérence. Ce dernier point est bien ce qui m’a parut le plus incroyable. Car rien, mais vraiment rien ne tourne rond ! Je ne parle même pas du scénario qui ne se résume qu’à une « sérial-killeuse » qui tue tout ce qui bouge. Si encore les moments forts étaient bien faits, je serais plus indulgent. Mais le réalisateur en fait tellement des tonnes que je n’ai pas réussi à ressentir la moindre empathie pour quoi que ce soit. Pour couronner le tout, le film se prend constamment au sérieux et n’essai pas une seule seconde de sauver un tant soit peu les meubles. Je m’en foutisme assumé ou égo sur-dimenssionné ?
Publié le 29 Novembre 2012
Skyfall
Renaissance, introspection, renouveau, réflexion et évolution. Le 23ème film de la saga, c’est tout ça en même temps. Pourtant après un Casino Royale qui m’avait donné un incroyable et mémorable coup de pied au cul, jamais je n’aurais pensé en recevoir un encore plus fort. Lors de la promotion du film, l’acteur principal expliquait clairement la raison première de la réussite de la saga. Pour la famille Brocolli, James Bond est resté une affaire familiale. L’âme de l’espion le plus célèbre du monde n’a jamais été vendu et tel est la raison de son sucés et de son incroyable longévité. Avec Skyfall, ce n’est pas une étape qui est franchie mais plusieurs. Tout d’abord, et cela saute aux yeux dés les premières minutes, les personnages évoluent de manière constante sans jamais perdre en efficacité. En particulier Bond et M sur lesquels le scénario s’attardent de manière on ne peut plus efficace et inattendue. Inattendue est aussi le traitement infligé au personnage de Bond. Bon sang ce que cela fait du bien de ne pas voir un personnage qu’on aime foncer tête baissée dans la facilité et la redite ! Je ne pourrais pas non plus passé au dessus du (presque) toujours fascinant Javier Bardem. Campant un méchant de premier ordre aux motivations simplistes mais terrifiantes, il est bien l’élément déclencheur qui permettra aux personnages, voir même à la saga toute entière, de renaître de ses cendres. Ces dernières étaient déjà bien chaudes depuis Casino Royale et c’est pourquoi j’ose dire sans complexe que Skyfall est monumental. A un tel point que ces quelques rares défauts deviennent de véritables broutilles insignifiantes. Si je m’attendais à mieux de la part de la course poursuite d’introduction et de la chanson phare d’Adèle, la fin à elle seule les gomme avec une facilité déconcertante. Au total opposé de son nemesis Die Another Day, le film de Sam Mendes préfère se concentrer sur ses personnages plutôt que sur l’action (Quantum of Solace) ou que sur les gadgets. L’action pure est peut-être moins présente mais la nouvelle formule fonctionne et permet d’accoucher d’un film que personne n’avait osé espérer. Sans renier les origines et en ne laissant rien au hasard, le réalisateur, les scénaristes et les producteurs ont agis avec une intelligence qui n’est que beaucoup trop rare. Si la grande Hollywood doit prendre des leçons, je lui conseil de commencer maintenant.
Publié le 29 Novembre 2012
Blood Runs Cold
Qui n’a jamais rêvé du slasher parfait ? Personnellement, je l’ai moi-même trouvé depuis le jour ou j’ai maté Halloween II de Rob Zombie. De là à dire que les perles du genre se trouvent maintenant là ou on ne les attend pas, il n’y a qu’un pas à franchir. Cela ne veut pas dire que Blood Runs Cold soit un chef d’½uvre, mais il contient des éléments importants qui atteignent un niveau de qualité trop rarement atteint dans le genre. Moi qui ai toujours préféré la montagne à la plage, je suis servi sur un plateau d’argent. Le décor est tellement « in » qu’il devient véritablement un personnage à part entière aussi terrifiant que le boogeyman lui-même. Ce dernier étant un des points très mitigés du film. Tel un fantôme, rien ou presque ne semble pouvoir l’arrêter. Malgré son aura d’indestructibilité, il n’ira jamais plus loin que son intriguant aspect fantomatique. Faute à un scénario simpliste qui préfère tirer parti de ses autres personnages. Malgré un petit voile levé dans la dernière partie, c’est bien du côté des gentils que j’ai ressenti le plus d’émotions. L’heroïne en prend plein la tronche et personne n’est épargné. C’est parfois même étonnement trash pour un si petit film d’une durée d’à peine 75 minutes. Mais que peut-on bien raconter en si peu de temps ? Certes pas grand-chose mais dans le slasher, l’important n’est pas toujours là ou l’on croit. Pour les éternels insatisfaits, ils pourront toujours se rabattre sur la beauté des images. J’aurai pu aller plus vite en disant simplement que ceux qui ont aimé le formidable Cold Prey (Fritt Vilt) ont des chances d’apprécier ce film. Mais j’ai la langue bien pendue et le c½ur gros comme ça !
Publié le 15 Novembre 2012
Bait 3D
A ma connaissance, il y a très peu mais alors très peu de films avec des requins qui sont réussis. Qui plus est quand le premier en la matière s’appelle Les Dents de la Mer. Avec tous les rejetons qui ont suivis, b et z compris, il m’a toujours fallut pas mal d’indulgence pour y trouver un certain plaisir. Un des derniers en date, Shark Night, avait un pitch du tonnerre mais fût traité mollement et sans rigueur. Avec Bait, le pitch est moins caustique mais tout aussi attirant pour le fan que je suis. Un tsunami, des requins et un supermarché. Même si cela ne dépasse jamais le stade du pur plaisir coupable, il faut avouer que le film tient la route. Et c’est sans prétention qu’il rempli le cahier des charges du genre.
Dommage qu’il n’y ait pas une once d’originalité même si la trois dimensions rend le film à certains passages vraiment fun. D’un autre côté, cela montre aussi les limites des effets spéciaux. Ou comment un requin numérique peu passer du presque parfait au vraiment ringard, style Shark Attack III. Mais deux choses m’ont particulièrement énervé. La première, c’est que tous les personnages ont l’air de mannequins. Pas très crédible tout ça. Pourquoi ne pas prendre des gens plus moches ? Et ensuite, le sempiternel triangle amoureux. A leur place, l’affaire aurait été vite réglée. Mais c’est toujours la même rengaine !
Sinon j’ai pu passer un bon moment car il y a des films qui n’existent que pour nous permettre de déconner, se poiler et rien d’autre.
Publié le 12 Novembre 2012
Rosewood Lane
Victor Salva est un réalisateur curieux. Peu prolifique, le peu de films qu'il a mis en scène ont toujours eu un certain impact. Alors quand son dernier bébé arrive, c'est un peu la foule pour les fans. Ce que je peux déjà dire, c'est que je ne m'attendais pas du tout à ça ! Un film d’épouvante d'une zenitude à toute épreuve. Entendez par là qu'il s'agit bien d'un film qui prend son temps pour mettre en place ses pions. Mais lorsque l'intrigue dévoile ses cartes, on est en droit de se demander « Pourquoi ? » ou encore « Mais qui est-il en fin ? ». Des questions dont l'absence de réponses va en rebuter beaucoup. De là à dire que c'est un mauvais film, non. Mais d'un long-métrage efficace qui nous manipule, oui. Pour apprécier cette recette on ne peut plus atypique et rebutante, il va de soit qu’il faut choisir son camp. Je me suis donc placé en analyste amateur pesant la majorité des pour et des contre. Pour arriver à la conclusion que Rosewood Lane mérite largement le coup même s'il est incomplet.
Publié le 24 Septembre 2012
Lock Out
En allant voir Lockout, je ne connaissais pas grand-chose de lui. Après la fin du film, je pensais même qu’il s’agissait d'une réalisation de Luc Besson. Scénario ultra-minimaliste, réalisation nerveuse, images léchées, acteurs à 50% concernés,… Bref tout ce qui fait le bonheur des adorateurs de l'homme. Mais il s'agit bel et bien de deux illustres inconnus qui ont shooté tout ça. De quoi s'agit-il ? D'une bande d’action et de science-fiction rappelant parfois Fortress. Si la classification PG-13 aux Etats-Unis peut surprendre, je suis aussi de cet avis. Cela ne vaut évidemment pas le film de Stuart Gordon mais bien que la magie ne soit pas aussi présente comme avec Christophe Lambert en prison, la sauce prend assez de goût pour qu'on en reprenne. Comprenez par là qu'il s'agit d'un bon moment de détente sans cervelle en perspective. Mais assurément, il faut prendre le film tel qu'il est. Mes mots n'arrêteront pas les méchantes critiques pour qui détruire est un plaisir mais ils auront le mérite de démontrer qu'il y a des gens qui ont le droit juste et sincère d'aimer ce genre de long-métrage, aussi minimaliste et simple soient-ils. Par contre, je serais un peu moins gentil quant aux responsables des effets visuels. Les décors sont impressionnants, voir même magnifiques. Mais l'aspect numérique se voit beaucoup trop dans certaines séquences. Une vraie tâche d'huile au milieu d'un drap très blanc. A part ça dois-je vraiment vous parlez de l'histoire ? D'une certaine façon, c'est perdre son temps. Retenez juste que la fille du président des Etats-Unis est en grand danger. Dur, dur d’être l'homme le plus puissant du monde ! Mais facile d’écrire des scénarios quant on s'appelle Luc Besson. Ajoutez à Lockout de la bière et des pizzas et vous devriez un minimum trouver votre compte.
Publié le 16 Septembre 2012
Twilight - Chapitre 4 : Révelation - 1ère Partie
Je vais être honnête. Je n'aime pas la tournure qu'a rapidement prise la saga à partir du deuxième film. En lieu et place d'une poétique et somptueuse histoire d'amour, nous devons maintenant nous farcir une énième bluette tout public aseptisée. L'argent appel l'argent et l'homme en veut toujours plus. Il faut malgré tout voir le film pour définitivement s'en convaincre. Car l'histoire ici comptée ne méritait vraiment pas, mais alors pas du tout, de s'étirer sur une durée de presque deux heures. Tout ça pour raconter une histoire que l'on connait et dont on devine facilement les tenants et les aboutissants. Bella se marie, Bella tire un coup, Bella à mal au ventre,... etc. Je vous laisse le loisir d'imaginer la suite. Le réalisateur Bill Condon a fait du bon boulot mais au final, ses efforts restent bien vains. Tant l'histoire est tirée en longueur pour combler les trous du scénario. J'ai rarement vu plus flagrant ! Non pas que l'ennui soit ici roi mais ce Twilight là est simplement chiant. Sous une somptueuse carapace, beaucoup de vent et de foin pour pas grand-chose. Et ce sans compter les quelques élipses qui facilitent la tâche des personnages. Avec en plus une pointe de ridicule (et oui !!!) qui mérite un oscar ! Des loups qui parlent entre eux, vous y croyez vous ? Ce qui est certains c'est que tant de bla-bla inutile ne méritent pas autant de sucés dans les salles. Le monde devient de plus en plus triste et les jeunes sombre une fois de plus dans l'obscurantisme.
Publié le 9 Septembre 2012






































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