Critiques spectateurs de Punisher84

Pages

Profession: Tueur

Profession: Tueur

Des slashers débiles, j’en ai vu un paquet. Mais celui-là va encore plus loin. La plupart des fans connaissent la formule, vous prenez un tueur masqué, des jeunes immatures et un endroit isolé. Sans oublier un scénario rebattu prétexte à du gore censé combler le vide. Quand vous mélangez le tout, vous devez normalement obtenir un produit plus ou moins digeste, toute proportion gardée. Avec Cutting Class, aussi connu sous le titre Profession Tueur, il y une auto-dérision peu commune qui lui donne un cachet si particulier. Le problème, c’est qu’il est reste constamment le cul ente deux chaises, ne sachant jamais sur quel pied danser. Si le film en était resté là, il n’aurait pas autant attiré mon attention. Car au-delà de ce constat, il va jusqu’à se foutre de sa propre tronche en foirant volontairement la plupart de ses moments clés. Entendez par là que le film ne se contente pas de ne pas savoir ou placer ses pions mais en plus, il urine littéralement dessus ! Un peu comme un voleur à la tire pris sur le fait, prétextant qu’il n’a rien fait. En témoigne des comédiens qui cabotinent sans faiblir et des moments devant être gore dont l’effet horrifique est totalement annihilé par des incohérences à la pelle, un doublage cul-de-jatte (même pour la VF) et un montage honteusement radin. Malgré tout et rien que pour ça, il faut le voir pour le croire. Et quant à Brad Pitt, je vous laisse le plaisir de le découvrir.

5.66667

Publié le 27 Septembre 2013

Pacific Rim

Pacific Rim

Qu’est ce qui est le plus flagrant ? Que la saga de Michael Bay nous prennent pour des attardés mentaux ou que Guillermo Del Toro est un homme très généreux ? Pacific Rim, c’est le type même du film que tous les fans attendent malgré ses défauts. Car malgré certains écarts, la générosité du réalisateur était telle qu’elle eut fini par emporter mon adhésion. C’est simple, le film mets le pied à un endroit que les Transformers n’ont fait qu’efflorer. Des robots géants et des Kaiju en nombre qui se bastonnent sans concessions, il fallait enfin le faire ! Je regrette malgré tout la séquence de bataille finale. Brouillone, elle reste deux crans en dessous de celle se déroulant aux abords de Hong-Kong. Des morceaux et des moments de bravoures, il n’y a quasiment que ça dans le film. Peut-être trop car certains personnages manquant de profondeur atténue le plaisir procuré par la mise en scène. De manière générale, je reste très satisfait. Et puis comment ne pas succomber au gars qui a fait Blade II et le Labyrinth de Pan ? Honnêtement, son amour pour les icones qui lui ont servis de modèle transpire à chaque secondes, tout en pensant que le meilleur reste encore à venir. Vivement la suite !

7.3125

Publié le 22 Septembre 2013

Dangerous Man

Dangerous Man

Juste avant de commencer à écrire ces lignes, j’eusse terminé mon avis sur Born to Raise Hell, un des derniers Seagal. Même si Dangerous Man est meilleur que ce dernier, il reste dans la norme (si basse) de qualité que Steven Seagal s’est imposé pour jouer dans tous ces films. Majorité d’acteurs de secondes zones, histoire en mode « bateau naufragé », bref, un bonheur qui se rapproche dangereusement avec la lettre Z. Trouver des qualités à ces dits longs-métrages est devenu l’activité qui permet de tenir le coup jusqu’au clap final. Même dans cet optique, les qualités que l’on peut encore dégotter restent en général les mêmes. Au mieux des effusions sanguines amusantes, au pire des bastons répétitives venues d’une planète inconnue. A ce niveau, je me demande même si un scénariste est encore nécessaire ! Malgré tout, la volonté du réalisateur Keoni Waxman de faire ce qu’il peut est sincère. Car à mieux y regarder, il a mis en scène les meilleurs Seagal, si pas les moins pires, de ses dix dernières années. Sans pour autant avoir une place mémorable dans mon cœur, celui qui m’occupe en ce moment en fait partie. C’est tellement rare !

5.5

Publié le 22 Septembre 2013

Rendez-vous en enfer

Rendez-vous en enfer

Quand j’écris sur un film de Steven Seagal, c’est toujours le même problème. J’ai sans cesse cette fâcheuse impression de toujours écrire la même chose. A moins d’être un Victor Hugo de la critique cinéma, je vois mal comment je pourrais me différencier dans mes propres avis tant tous ses films se ressemblent. Ô mais qu’il me semble loin le temps de Justice Sauvage ! Ce film est à ranger au même rang que ceux qui l’ont précédé. C’est-à-dire dans la rangée action/tatane du pauvre sans imagination… et roumain. Car ce qui m’énerve le plus dans le ce genre de production, c’est la fainéantise des producteurs. Censé prendre les ultimes décisions, ils pourraient faire des efforts et laisser les mains libres aux bonnes personnes. Car si leurs budgets ne leur permettent pas de tourner dans des pays artistiquement plus accommodants, les films qu’ils dirigent pourraient au moins se rattraper sur d’autres plans, comme des scènes d’actions bien troussées ou encore des bastons chorégraphiées avec respect. Apparemment, c’est trop demander car au final, le spectateur, même averti, se retrouve avec un produit fade, ultra pressé et sans âme. Avec Born to Raise Hell, c’est sur tous les niveaux, sans parler du scénario tant il est bordélique et surtout, sans intérêt. Réduit à de la figuration depuis longtemps, Steven Seagal a de plus en plus de mal à nous arracher nos bonnes grâces. Car aujourd’hui, on en regarde plus ses films pour en prendre plein la geule mais simplement pour rire. Quel triste constat…

5.33333

Publié le 22 Septembre 2013

The Marine 3: Homefront

The Marine 3: Homefront

The Marine 3 ne révolutionne pas le genre, il fallait s’y attendre. Au mieux peut-on espérer une bonne dose d’action et des bagarres qui font mal. J’ai eu satisfaction… mais en service minimum ! Beaucoup de bla-bla et de temps mort. Pourquoi ? Pour justifier une histoire honteusement fadasse. Un marine revient dans sa ville natale et se monte contre sa petite sœur rebelle qui finit par tomber dans de mauvaises mains. Avec une facilité déconcertante, les événements s’enchaînent de manière mécanique et surtout, sans passion. Car au-delà de quelques courtes scènes d’actions il est vrai bien foutues, il n’y a rien à se mettre sous la dent. Sauf si pour certains, les pâles motivations d’un bad guy bas de gamme peuvent prêter à sourire. Car j’oubliais, il n’y a non plus rien de drôle dans The Marine 3. Difficile quand on termine le film dans une flagrante odeur d’arnaque. En effet car cette curieuse aventure s’arrête au moment où elle aurait vraiment due exploser. Mais comme je n’ai pas non plus apprécié le casting, je me suis donc bien emmerdé. Un gâchis ? Non. Car je ne m’attendais pas à grand-chose. Un peu comme si j'allais au McDonald et que les Big Mac étaient en rupture de stock.

4

Publié le 27 Août 2013

La Fiancée de Chucky

La Fiancée de Chucky

Il est loin le temps du premier Chucky ! A tel point que le jeu d'‘enfant à fait place à la pantalonnade gore et sans complexe. Voilà comment je pourrais qualifier ce quatrième opus. Oubliez la façon de faire et d’être des autres films car celui-là prend une toute autre direction. Celle de la réussite car même à 180°, le virage emprunté est un des mieux maîtrisé que j’ai pu voir dans le domaine de l’horreur. Malgré l’augmentation du taux d’humour et de vulgarité, le film s’assume de boute en bout et utilise à fond sa brillante idée de départ. Mais jamais sans dépasser la limite comme l’a fait plus tard le déroutant Seed of Chucky. Le scénario ne pète pas des flammes et reste sensiblement le même que dans les précédents films. Mais il exploite comme il faut le duo Chucky/Tiffany , même jusque dans des recoins inespérés (mdr). Charles Lee Ray n’est plus la seule star à bord et je commence vraiment à me demander ce que pourra apporter le prochain Curse of Chucky. Un film qui sera à coup sûre différent de ce qu'’a réussi à accomplir Ronny Yu. A ce stade, je crois que nous pouvons appeler ça un putain de miracle !

7.53763

Publié le 16 Août 2013

Twilight - Chapitre 5 : Révélation - Partie 2

Twilight - Chapitre 5 : Révélation - Partie 2

Moi qui croyais avoir tout subi avec Twilight, je me suis bien leurré. Je pensais qu'’avec le premier chapitre de cette dernière partie, nous avions touché le fond dans plusieurs domaines. Tout d’abord dans l'’inexistence d’'action sur 117 minutes dans un film censé raconter une guerre mondiale entre vampires. Et ensuite dans l’'étirement jusqu'’à l'’écoeurement d’'une intrigue à l'’eau plus rose que celle des Feux de l'’Amour. Et comme il fallait s'’en douter, cette 2ème partie commet les mêmes erreurs. Arrivé à ce stade, on ne peut même plus parler du fait de n'’avoir rien fait, mais plutôt du fait de ne pas avoir voulu faire, ce qui est encore plus grave. Mais alors pourquoi ? Sans aller dans les méandres des raisons de cet abrutissement cinématographique généralisé, il ne faut pas chercher bien loin pour comprendre. Pourquoi, pour le final tant attendu d’une soit-disante grande saga, a-t-on continué à consciament rabaisser le niveau intellectuel de celle-ci ? Pourquoi claquer 120 millions de dollars pour un truc aussi insipide au lieu d’en filer la moitié à de vrais réalisateurs ? Au départ, il y a la vie qui est de plus en plus chère. Ensuite viennent les idées en tout genre pour faire un maximum au coût le plus bas. S’'en est alors suivi la loi de la facilité en pompant des romans et autres bandes-dessinés. Puis vint l’air des remakes pour ensuite continuer sur de nouveaux genres originaux mais qui ressembleront tous au final à de gros citrons pressés. Et là ou Twilight intervient, c'’est qu'’il est un peu le précurseur d’'une nouvelle façon de faire. C'’est-à-dire faire croire qu’'une bête saga de gare est en fait du Shakespeare. Comment ? En lobotomisant, en matraquant la dernière génération à coup de pubs, de buzz et de news faussement trash. Peut-être que le livre dont est "Breaking Dawn" est bon, mais lui au moins n'’était pas divisé en deux, nouvelle preuve de l’'avidité de ce genre de production. Mis à part tous ces éléments, que vaut vraiment ce film à part la qualité des décors du Canada ? Rien. Comédiens surfaits, personnages insipides, scénario ultra léger, séquences à rallonges, scènes téléphonées et j’en passe. La « black list » de ce film est tellement longue que même l’éternité serait juste. Je terminerai sur ce qui a le plus titillé mes nerfs : la fin. Dans son français le plus limpide, il s'’agit purement et simplement d’une pure arnaque. C’est un peu comme si un transexuel vous disait de croire au père Noël au moment où il va claquer des doigts. Va te faire foutre Twilight, na !

4.71429

Publié le 16 Août 2013

Lords of Salem

Lords of Salem

Après un HALLOWEEN II injustement et bêtement rejeté par la majorité des gens, Rob Zombie récidive dans la provocation. Mais cette dernière est plus insidieuse que la simple envie de choquer. Non, il va plus loin et s’'ose une telle liberté que justement, cela en devient une véritable provocation, surtout après les débâcles de ses deux derniers films. Le maigre budget de son dernier bébé ne lui permettait peut-être pas d’'en mettre plein la vue mais Rob Zombie a su en tirer avantage. Un film de sorcières qui fait peur, baignant dans un satanisme primaire mais d’'une étrangeté faisant naître un réel malaise. Comme souvent, c'’est visuellement de toute beauté. Et c'’est cet atout qui donne ce cachet si bizarroïde au film. Les personnages sont en apparences tellement crades que l’'on peut ressentir le désespoir à fleur de peau. Au niveau des comédiens, je craignais que Sheri Moon Zombie ne tombe finalement dans la caricature. Ce qui au final n'’est pas trop le cas, grâce à la qualité de direction de son cher et tendre époux. Pour le reste, c’'est du tout bon et c’'est toujours un plaisir de retrouver certaines têtes bien connues des fans. Pourtant, je n'’arrive pas à bien me positionner pour dire si j’'aime réellement ce que j’ai vu. Peut-être est-ce du au sujet même avec lequel j’'ai toujours pris des pincettes. Au-delà, je dois avouer que le scénario est quand même relégué au second plan. Il n’'est pas très consistant mais il se marie parfaitement avec la vraie star du film : l'’atmosphère. Et c'’est sans compter sur la bande-son qui est à l'’image même de ce que je viens de décrire plus haut. Cette dernière est un personnage bien à part. Tellement glaçante que je peux dire sans cligner des yeux qu’il s'’agit bien du mal réincarné en sons. Un film certes difficile à appréhender, mais qui mérite sa place au panthéon des ovnis qui ont de la geule… et des couilles.

6.58824

Publié le 14 Août 2013

L'Ultime Combat

L'Ultime Combat

Un soir, j’avais mal à la tête, je n'’arrivais pas à dormir et j’'avais faim. A situation difficile, les grands moyens ! Aspirine, chips et bastonnade. Une formule que les grosses têtes pensantes de la presse cinématographique qualifieraient de débile. Mais quand le spectateur n’a pas envie de se casser la tête, vat-il vraiment faire l’effort de mater un Won Kar Wai ou un David Lynch ? L’homme à des besoins et des instincts basiques et primaires. Et en tout bon fan de cinéma de genre décomplexé et sans tabous, je veux voir des bandes comme Ring of Death. Simplissime histoire d’infiltration policière en milieu carcérale, les meilleurs en matière de combats clandestins resteront encore et toujours Undisputed II et III. Mais le film de Bradford « Darkman II » May a le mérite de certaines choses… et pas d’autres. Tout d’abord, le méchant de cette aventure est un vrai malade sadique. En ce sens, Stacy Keach est tout simplement bluffant. A la limite de la schyzophrènie, il interprète son rôle avec une vigueur rarement vue dans un téléfilm de ce genre. Son personnage efface sans conteste le mollasson mais sympathique Johnny Messner. Quant à l’histoire en elle-même, elle reste un prétexte à un défoulement de scènes barrées et pour certaines, à côté de la plaque. Là réside le point fort et en même temps, le point faible du film. En effet car à force de tirer sur la corde de la défonce, cela devient trop tirer par les cheveux. Pour vous dire, j’avais plus l’impression que le film se déroulait dans un asile abandonné à ses locataires plutôt que dans une prison d’état ! Tout ça sans parler des nombreuses incohérences mais à vrai dire, vous vous en doutiez surement. Au-delà de tous ses défauts, ce Ring of Death est gentiment regardable sans être inoubliable. Se terminant dans les derniers plans dans une ambiance de slasher (véridique !), je ne peux que conseiller ce film à toutes celles et ceux qui veulent manger de la pizza en croyant que les grandes vacances durent 2 mois de plus.

7

Publié le 14 Août 2013

Man of Steel

Man of Steel

Inutile de refaire l'’historique et les doléances habituelles pour les films de la saga Superman. Ceux avec Christopher Reeves étaient une chose, l’'essai de Bryan Singer en était une autre. Après être resté sur ma faim en ce qui concerne ce dernier, je n’'avais que faire de qui allait bien pouvoir redresser la barre. Peut-être que certains héros sont condamnés à vivre dans le passé… Mais avec Christopher Nolan dans la tour de contrôle et Zack Snyder aux commandes, il y a de quoi se remettre en question. Un « Dark Knight like » dirigé par le maître du bordel filmique chorégraphié ? Je suis preneur ! Mon enthousiasme a-t-il été plus fort que mon pessimisme ? En bonne partie, oui. J’aurais voulu dire avec certitude que cette nouvelle mouture est bourrée de qualité mais comme à l’habitude chez le réalisateur, c’est foutraquement frustrant. Au niveau visuel, c’est du pur bonheur. Ce qui n’est pas toujours le cas de la façon de raconter l’histoire. Beaucoup d’éllipses, qui n’évitent pas toujours les coups téléphonés, peinent à donner autant de cachet positif qu’un tel personnage aurait mérité. Autant, j’ai pu me rattraper avec bonheur sur un casting tout simplement monstrueux. De plus la plupart des passages concernant Clark et ses parents adoptifs m’ont incroyablement touché. L’un m’a d’ailleurs tellement ému que j’en garde une trace encore ineffaçable. Tout comme ce combat final à l’action époustouflante qui n’en finit pas ! Du côté des poings, notre héros de toujours ne démérite pas, et surtout ne chôme pas. Trop d’action tue-t-elle l’action ? Cela dépend de tellement d’éléments que s’y attarder nous ferait passer à côté d’un film de super-héros généreux qui retourne l’estomac, même s’il a du mal à se poser sans fracas.

8.23529

Publié le 14 Août 2013

Harley Davidson et l'homme aux Santiags

Harley Davidson et l'homme aux Santiags

Dans ma jeunesse, j’'avais régulièrement entendu parler de ce film dans les cours de récréation. Et les années passèrent sans que le monde de la vidéo et de la télévision daigne faire un effort. Ce n’est que longtemps plus tard que j’eusse enfin le plaisir de découvrir ce qui s’apparente à un buddy-movie sympathique. Ce fût le cas, ni plus, ni moins. Le film dégage une sympathie très communicative et ce grâce à un casting qui l’est tout autant. Il ne fallait pas non plus s’attendre à une explosion d’intellectualité de la part du scénario. Par contre, je fus quand même assez surpris par la violence de certains passages. Pas de quoi fouetter un chat car un peu de piment n’a jamais tué personne. Dans tous les sens du terme, le film sent bon la poussière, la bière et les grosses couilles le tout dans une ambiance bonne enfant. Et puis Sauvez Willy, c'’était pas mal non plus.

6.25

Publié le 14 Août 2013

La Maison au Bout de la Rue

La Maison au Bout de la Rue

Parfois, je me demande si certains films font partie d’une mode, d’un style ou bien d’un pur calcul financier. En l’occurrence, ce n’est pas celui-là qui va me réconcilier avec le thriller pour ados. Si le film a le mérite d’exister malgré son petit budget (+- 7 millions $) par rapport à son statut, il ne peut pas prétendre à la médaille de l’originalité. Et encore une fois, il s’agit bel et bien du scénario. Il ne suffit pas de lâcher une pirouette scénaristique en fin de bobine pour croire que l’on peut s’en sortir. En effet car cette histoire, je l’ai déjà vu un nombre incalculable de fois. Je dirais même que ce nombre est supérieur à l’infini ! Par contre, la mise en scène peut éventuellement aider le film à remonter le pente. Bref, un bon réalisateur peut faire toute la différence malgré un maigre scénario. Le problème est que Mark Tonderai (le juste sympathique Hush) a apparemment laissé couler l’affaire dés le départ. Personnellement, je n’ai pas réussi à trouver la moindre marque de fabrique qui aurait put différencier le film de tous les autres dans sa catégorie. Au mieux un long vide scénaristique rarement vu en milieu de métrage. Très décevant surtout quand on pense à ce si bon casting ! Et je ne parle même pas de la mise en scène, quasiment inexistante ou au mieux, complètement paralysée. Bref, un film beau à voir mais très ennuyeux et qui n’apporte strictement rien.

5.86667

Publié le 14 Juin 2013

Fast & Furious 6

Fast & Furious 6

A la sortie du 5ème opus, je me souviens avoir écris de belles lignes pour justifier mon avis sur lui. Essayer d’expliquer « le pourquoi » pour ce dernier film reviendrais à me répéter car aussi simple que cela puisse paraître, cet épisode 6 est, dans le fond, la copie presque parfaite de Fast 5. On prend les mêmes et on recommence ? Justement, non. L’histoire, malgré sa simplicité toujours apparente, évolue maintenant depuis le 4ème film. Ce que j’aime avec cette saga, c’est qu’elle arrive contre toutes les attentes à garder des liens solides entre tous ses films. Si l’on peut s’en plaindre, c’est aussi oublier que dans le domaine de l’action, peu de gens ont véritablement essayé de sortir du lot. Le réalisateur, ainsi que les différents scénaristes ont eu cette judicieuse idée. La voilà aujourd’hui encore bien exploitée et je fus vraiment satisfait de voir que cette trouvaille n’en oublie pas tous ce qui fait le charme de Fast and Furious : les personnages. Deuxième point fort et non des moindre. Le portrait d’une famille atypique très attachante et des seconds rôles taillés avec précision. Personnellement, je fus comme un gosse à chaque apparitions de The Rock et je frémissais de plaisir dans tous les plans avec Gina Carano (un put… de charme !). Bon d’accord, c’est aussi les personnes en elles-mêmes qui ont fait chavirer mon cœur. Rrrrrrrrrrr Quoi qu’il en soit, le casting reste toujours de taille, jusque dans les dernières secondes. Sans oublié, évidemment, de fulgurantes scènes d’action. Bref du jamais vu. Malgré tout, je me dois de quand même pointé du doigt une scorie en particulier. C’est-à-dire l’improbabilité extrême de certaines scènes. Un saut face à face sur une autoroute suspendue et un énorme avion militaire retenu aux sols par des voitures dont… une Alfa Romeo (j’ai arraché tous les cheveux de ma tête, même ceux de mon voisin !!!!!). Et malgré ça, je suis resté conquis jusqu’au bout. Pour tous les films d’action sortie en 2013 jusqu’à maintenant, Fast & Furious 6 reste de loin le meilleur et bien au dessus du très mauvais A Good Day to Die Hard.

10

Publié le 14 Juin 2013

Only God Forgives

Only God Forgives

Avec Nicolas Winding Refn, je n’aime pas tourner autour du pot lorsque je donne mon avis. Pas seulement à cause se sa façon de mettre en scène mais plutôt parce que je pense sincèrement, à quelques exceptions prés, que ses films sont plus simples qu’il n’y parait. Dans sa critique, je ne sais plus quel journaliste parlait de « roman photo » ré-inventé. Je suis encore tout frais de la projection et il a raison, le bougre ! Si filmer la violence comme un cauchemar sans fin peint sur un tableau de grand maître vous effraie, passez votre chemin. Traduction littérale d’un genre qui aime prendre à revers. Mais pour au final donner quoi ? Pas grand-chose pour certains, voir de l’inutile et de l’incompréhensible pour d’autres. Personnellement, je me suis situe dans un mixte de tous les défauts et qualités du film. J’ai déjà vu pas mal de films bizarres venant de réalisateurs tout aussi bizarres. Mais ici, j’ai du mal à trouver les mots. Je ne pointe pas du doigt l’œuvre en elle-même mais plutôt l’incompréhension foutraque que je ressens. Je me sens coupable et en même temps, j’en veux à autrui. Mais qui ? Je n’arrive pas à le dire. Si j’arrive à trouver des explications pour la plupart des événements de l’histoire, il y en a pour lesquelles je n’y arrive pas. Mais quand j’emboîte toute ses questions, je n’obtiens pas une réponse mais un puzzle psychologique et physique jamais vu auparavant. La nouveauté mystique n’est pas forcément un gage de qualité. Mais à un tel niveau, je ne peux que saluer l’effort en même que de lui mettre une réserve. Si le film est un rêve, cela se tient. Si ce n’est pas le cas, alors la notion d’OVNI cinématographique à trouvée son maître.

7.75

Publié le 11 Juin 2013

Star Trek Into Darkness

Star Trek Into Darkness

Il arrive que certaines relectures soient plus utiles que d’autres, surtout quand elles sont bien foutues. En effet car comme pour un cinéphile comme moi qui ne se souvient que trop peu des films originaux et qui n’a jamais vu aucune série télé de cette saga, c’est du pain béni. En 2009, le premier film m’avait déjà pas mal impressionné malgré quelques facilités. En 2013 J.J. Abrams, qui s’améliore de plus en plus, a facilement gommé ses erreurs passées pour nous nous offrir un très grand film de science-fiction. Loin de là l’idée de réaliser une simple séquelle ! Car il y a une réelle évolution du mythe Star Trek. Tout d’abord au niveau des personnages et des liens qu’ils tissent et qui les unissent entre eux. En ce sens, l’écriture est impressionnante et l’émotion garantie. Ensuite, Starfleet, l’Enterprise et la Terre terminent de construire cette partie du mythe. Mais cet univers est tellement vaste que je reste persuadé que le meilleur reste encore à venir. Mais s’il y a bien une chose qui m’a plus impressionnée que les autres, c’est l’action. Epique du début à la fin !!! Virevoltante, tonitruante et portée sur des hauteurs inégalées par un score tout simplement monstrueux. Ce Star Trek là ne permet pas seulement de passer un excellent moment de cinéma mais peu facilement aider le tout public à faire la différence entre un film sommaire et un long-métrage de qualité fait avec intelligence et surtout, talent.

7.75

Publié le 11 Juin 2013

Pages

Thématiques