Critiques spectateurs de Punisher84
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Death Race 2
Le film original du regretté Paul Bartel était un petit monument du politiquement incorrecte et une virulente critique de société. Quand Paul Anderson a repris le flambeau pour le remake sorti en 2008, j’ai failli avoir une crise cardiaque à même pas 25 ans. Je m’étais alors retrouvé devant un simple mais sympathique film d’action futuriste. Tout ce qui faisait la force et le charme du premier film était donc passé à la trappe. Et ce n’est pas cette suite vidéo qui allait changer quelque chose. Presque tout le film est une redite mais là ou il gagne ses galons, c’'est quand il démontre comment cette fameuse course à la mort est née. Evidemment cela reste de la série b avec tout ce que cela implique mais dans le genre, j’ai déjà vu pire. L’essentiel se tourne donc sur les scènes de poursuites, moins nombreuses mais sympas, mais aussi quelques bastons bien senties. Cela ne vole pas bien haut et il y a des moments ou l’on tourne en rond quand il ne s’agit pas de se farcir l’histoire d’amour de trop. En plus d’être totalement inutile, elle est totalement risible et débilement amenée. Mais ô miracle ! Je croyais abattre Death Race 2 sur le peloton d’exécution lorsque dans sa dernière moitié, celui-ci prend un virage inattendue. En quelques moments, celui-ci se rattrape en me faisant un putain de plaisir jouissif comme je n’en ressens que très rarement ! A ce titre, une partie de la réponse se trouve dans le générique d’ouverture. Le tout se terminant sur un plan bourrin mais limite magistrale au vu de la saga. Comme quoi les miracles, ça existe.
Publié le 19 Mai 2012
Dog Soldiers
Dog Soldiers, je l''ai un peu pris comme Waterworld. La première fois, j''ai détesté. La seconde, j''ai beaucoup aimé. Allez savoir pourquoi... Ce qui est sure c''est qu'il y a une partie de ma vie ou je n''arrivais pas à voir les qualités d''un film au-delà de ses défauts. C'est aujourd''hui chose faite et dix ans après ma première vision, j''ai enfin pu apprécier Dolg Soldiers à sa juste valeur. C''est-à-dire une série b bien bornée avec du sang, des monstres et une bonne dose d'humour à l''anglaise. L''hommage à Evil Dead est évident mais cela n'empêche pas le film de prendre assez de distance pour se démarquer de son ainé. Je me souviens que je n''avais que très peu apprécier le côté trop humoristique mais avec le temps, j''ai appris à faire l''équilibre entre les moreaux d'action et la bravoure ainsi que l'humour pur. Le film n''est quasiment que ça ! Est-ce réellement un manque à gagner ? Juste un tout petit peu car au final, je me suis bien amusé et surtout, je ne me suis pas ennuyé. Et en plus les bestioles sont vraiment, mais alors vraiment convaincantes ! Des effets à l''ancienne et une mise en avant très bien dosée. Pour moi, c''est ce que tout bon film de loups-garous devrait au minimum faire. Et puis le coup des tripes avec la super glue, c'est un monument !
Publié le 12 Mai 2012
Avengers
Déjà 31ème au niveau des recettes mondiales pour un film au moment où j''écris ces lignes, il est de mon devoir de cinéphile averti de vous parler d''Avengers. Presque tout est réuni pour faire de lui LE film ultime de super-héros. A la barre, Joss Whedon, fan reconnu de comics. Un budget pharaonique de 220 millions $, un casting monstrueux et surtout un défilé de personnages haut en couleurs. Premier constat. Que l''on soit fan ou pas des bandes-dessinés, il est fort possible d''apprécier le film. L''univers Marvel est très accessible et le long-métrage en fait tout autant. Ensuite et c''est une qualité très important et vraiment rare, tous les personnages ont leur propre part du gâteau. Certains un peu plus que d''autres comme Iron Man mais en fin de compte, personne n''est laissé pour compte. Pour continuer, il est aussi important de remarquer que l'ombre de la réputation de Walt Disney ne se fait pas trop ressentir. Entendez par là que l''action ne désemple pas et que certains passages restent assez vibrant sans être pour autant sanglant. De gros moyens ont été mis en oeoeuvre et niveaux effets spéciaux, c''est du grand art. Sur certains blockbusters, on se laisse avoir par l''envie de détecter les moindres défauts. Avec The Avengers cette envie est beaucoup moindre. Je ne me suis pas ennuyer, j''ai bien rigolé et je me suis même laissé un peu émouvoir. Je n''avais pas envie de perdre mon temps à fouiner pour trouver des défauts. Le scénario étant ce qui fait souvent défaut, je n''ai ici pas grand-chose à redire. C''est une très bonne histoire de super-héros et on en demande pas plus. N''est-ce-pas ? Et puis comment résister devant tant de morceaux de bravoure ?
Publié le 12 Mai 2012
Hunt to kill
En apparence des films comme celui-ci, il en existe un paquet de chez paquet. Leurs qualités frôlant très souvent les pâquerettes, je n’en attendais pas moins. Mais si on regarde de plus prés ce Hunt to Kill, on s’apercevra vite qu'’il ne s’agit pas simplement d’un film d’action. Mais bel et bien d’un thriller/survival. Avec seulement une certaine touche d'’action ce qui en fait un produit à part d'’une bouse comme SWAT : FIREFIGHT. Et puis pour ceux qui sont connaisseurs, le réalisateur Keoni Waxman est un très bon faiseur ayant à son actif un des Steven Seagal réussi depuis longtemps (rires). Le scénariste étant le même que pour le déjà pas mal Damages, il récidive encore avec une histoire guère innovante mais qui se tient. Car il faut arrêter d’espérer de voir le scénario d’'Inception à chaque films ! Steve Austin est récemment tombé dans le genre et apparemment ça lui plait car la plupart de ses longs-métrages sont réussis. Celui que je viens de voir ne fait pas exception et ce permet même de faire quelques clins d’œil à John Rambo. Au-delà de bons décors sentant le sapin, les séquences de bastons sont très correctes. Et pour certaines scènes d’action pures, elles dépassent mêmes mes espérances, surtout vers la fin. Les personnages sont pour la plupart de la chair à canon mais dans ce genre d’aventure, j’ai déjà vu des missiles bien plus malmenés. Il est vrai que Steve Austin n’est pas très expressif mais il y a des rôles qui sont fabriqués sur mesure et pour celui-là, je ne m’'en plaindrai pas au-delà du raisonnable. En ce qui concerne le film en lui-même et dans sa globalité, c’est pareil.
Publié le 11 Mai 2012
Vengeance
Les polars de Johnnie To sont toujours un événement. Car c’est un homme qui a toujours mis ses tripes dans presque tous ces films. Je me souviens encore du sublime Election, un des meilleurs longs-métrages de gangsters existant. Alors autant dire qu’avec un film qui se nomme Vengeance avec Johnny Halliday, je ne pouvais qu’avoir la bave aux lèvres. C’est peut-être ma trop grande « envie » qui a fait que je ne suis que moyennement convaincu. Même si je ne suis pas de ceux quoi descendent injustement un film sous prétexte que son histoire est simple, je ne peux qu’être étonné de l’inconsistance du scénario. Mais je m’attendais un minimum à cet état de fait, c’est pourquoi j’espérais vraiment beaucoup du casting et de la mise en scène. Ca passe côté comédiens mais côté réalisation, je ne sais que dire car mon avis oscille constamment entre questions, émerveillement et incompréhension. Quand je regarde Vengeance avec du recul, je me dis qu’il y avait de quoi faire une vraie bombe. Mais le sentiment qui me domine, c’est que le réalisateur a shooté son film comme s’il voulait nous dire : « Regardez ce que cela donne quand je ne me foule pas ! Alors imaginez quand je me donne à fond ! ». Il n’a pas tort, le bougre ! Car malgré tout, il y a quelques scènes proprement hallucinantes comme cette attente dans le parc avant la confrontation ou encore l’avant dernière fusillade. Au final, je garde un goût amer. Il a des trucs pour lesquels je dis oui et d’autres non.
Publié le 11 Mai 2012
Full Moon Renaissance
J'ai tellement eu du mal à digérer le film que je n'arrive toujours pas à véritablement savoir s'il s'agit d'une simple suite, d'une séquelle faisant la continuité au premier ou simplement d'un remake vidéo. A ce stade, je trouve cela très grave que rien n'ait pu me mettre sur la voie. En effet, il n'y a rien qui relie Howling Reborn à la saga Hurlements. La plupart des autres suites étaient dans le même cas mais ici, c'est encore plus flagrant. Une arnaque pernicieusement fourrée dans l'anus, voilà le grand exploit du film de Joe Nimziki. Après 14 ans d'inaction faisant suite à un seul et unique épisode de série télé, il ne fallait pas s'attendre à un miracle. Evidemment, cette escroquerie tient évidemment compte du fait qu'oser se targuer de faire partie de la saga initiée par Joe Dante, c'est tout simplement du vol. Et vous vous en doutez, il n'y a évidemment pas de loup-garou durant plus d'une heure. Et vous vous doutez encore que quand ils arrivent, on aurait préféré qu'ils restent chez eux. Impardonnable pour ne pas dire insultant ! Filmées version clip dans une gênante obscurité, ces bestioles peinent à émouvoir. Même si quelques plans sont beaux à regarder, le numérique n'est pour une fois pas le seul en cause. Les costumes ne sont pas hideux mais ils sont tellement mal utilisés que cela en devient hilarant, voir même gênant. Sans plus car c'est sans compter sur un très mauvais scénario. A ce stade de fin du monde, c'est John McClane qu'il fallait appeler et pas Will Kidman le puceau. La mère soit disant morte qui revient 18 ans après, la bombe rebelle qu'on fait passer pour un loup, le déclencheur de cette histoire débile dont on ne dévoile rien, une remise de diplômes à trois heures du matin, un bâtiment scolaire dirigé avec des portes automatiques de prison, trois heures aux plus méchants lycanthropes du monde pour trouver les héros et monter trois étages,... etc Aussi nombreuse que des cafards, les incohérences sont tellement présentes que j'ai toujours de la peine à y croire. Même le troisième épisode de Twilight est meilleur. Pour vous dire à quelle catastrophe j'ai dû assister... Mais le pire du pire, c'est la fin. Heureusement qu'aujourd'hui le ridicule ne tue plus.
Publié le 9 Mai 2012
The Innkeepers
Ti West, je l'aime bien. Car c'est un homme qui possède en lui un soucie de l'image comme on voit peu. Que cela soit The Roost ou le rapidement décrié Cabin Fever 2, je ne connais personne qui ait pu un jour lui ôter l'honneur d'être un artiste. Par contre, je n'en dirais pas autant pour le choix de ses scénarios car les histoires qu'il conte sont toujours d'une simplicité presque sidérante. Ce qui ne veut pas dire que ses films soient mauvais, loin de là. La meilleure preuve étant à mon sens le visuellement excellent The House of the Devil. Sans être aussi percutant, son Innkeepers suit le même chemin. Les qualités inhérentes à son réalisateur sont toujours là, les images léchées sont légion, mais la manipulation du temps est tellement utilisée avec étirement qu'à certains moments, le spectateur lâche prise. Personnellement, j'ai pu avoir assez de patience pour profiter pleinement du talent de Ti West. Un mec qui sait comment mettre les éléments de ses plans en valeur, comédiens compris même s'il ne dépassent pas les dix doigts de mes mains. Et puis il ne faut pas non plus oublier qu'un film ne se mesure pas uniquement à la valeur de son scénario mais aussi à l'ambiance qu'il dégage et à ce qu'il fait ressentir. Et sur ce point, je ne pense pas que l'essai soit raté. Pour ma part, le film n'est pas mauvais et encore moins déplorable. Car il serait à mon sens plus juste de dire qu'il est grandement dommage que le metteur en scène ne soit pas aller plus loin. Alors si avec un scénario tenant sur une feuille, il arrive à faire ça, mais alors qu'attend Hollywood pour lui donner sa chance ?
Publié le 2 Mai 2012
Stick: Le Justicier de Miami
Parfois, il m’arrive de me détendre en piochant dans ma réserve personnelle des années ’80. Le dernier cru en date que j’y ai dégoté s’appel Stick. Burt Reynolds, l’action man typique de son temps. Moins connus que ceux de Sylvester Stallone, ces films sont musclés et se laissent apprécier aujourd’hui avec un parfum de nostalgie très agréable. Mais que vois-je ? L’initiateur du Jackie Brown de Quentin Tarantino est aux commandes du scénario ! Sans être un chef d’œ'oeuvre, ce dernier est assez délectable pour passer un bon moment. Plus surprenant est bien la réalisation sans fioritures de Burt Reynolds. Pour le cinquième essai d’un comédien, il y a déjà eu pire, non ? Son film va droit à l’essentiel mais n’en oublie pas pour autant ses personnages. Le tout est bien sommaire mais le plaisir de fan qu’il procure a pour ma part assez bon goût pour que j’en reprenne. Je ne suis pas aveugle et je sais bien que le film comporte un lot de défauts qui pour certains sont parfois plus flagrants que d’autres. Mais pour refuser un cru pareil de 27 ans d’âge, il faut être le dernier des cons (!).
Publié le 29 Avril 2012
REC 3: Genesis
Comme me l'avait fais remarquer un éminent confrère cinéphile, pourquoi mettre une note équivalente aux trois premiers films de la saga ? Surtout que le troisième opus divise encore plus que le second ! La raison, bien qu'étrange, est en fait assez simple. Pour ma part, je pense qu'il y a du bon et du moins bon dans tous les opus. Des éléments de l'un auraient bien trouvés leurs places dans l'autre et vice-versa. Bien que Rec 3 : Genesis énerve à cause de son revirement (presque) totale par rapport à ses ainés, il possède une incroyable rigueur peu commune qui le démarque des ses grands frères. Toutes proportions gardées bien sur car l'objectif n'est évidemment pas le même. Là ou la peur et le suspense étaient les points d'orgues des deux premiers longs-métrages, ils sont ici relégués au second plan, voir même pas de plan du tout. Le peu de suspense est ainsi contre balancé par une générosité dans le gore très bien venue. Mais de là à comparer Rec 3 à un pauvre Evil Dead comme l'a fait Mad Movies, il faut arrêter de se la péter. Car à l'instar de Rob Zombie avec Halloween II, Paco Plaza a eu le courage de vouloir faire autre chose. Ceci étant dis, je comprends pourquoi certains détourneront le regard car parfois, je peux aussi avoir l'esprit ouvert (rires). Mais les détracteurs de ce changement de cap ne peuvent accabler le film sur tous les fronts. Franchement qui se plaindra du temps accordé à la caméra à l'épaule dans le film ? Un peu de l'un, un peu de l'autre. L'idée n'est peut-être pas neuve mais elle reste bien mise en scène. Et puis sans cette idée, je n'aurais pas pu apprécier une photographie somptueuse, la plus belle de la saga, qui à certains moments donne des plans à tomber par terre. En attendant l'apocalypse de Jaume Balaguero qui s'annonce… terrible !
Publié le 29 Avril 2012
Hanna
J'aime les films sérieux qui prennent leur temps. Surtout quand ils essaient de divertir plus que leurs semblables en balançant de l'action intelligente en pleine figure. Mais il y a des limites à ne pas franchir et en l'occurrence, Hanna mérite la récompense du film qui fait semblant de réfléchir pour au final nous donner des miettes. Pour ce genre de « truc », il y a une question qui revient assez souvent : tout ça pour ça ? Le réalisateur Joe Wright est un bon faiseur, je ne le nie pas. Mais filmer une action qui n'existe pas durant 105 minutes sans avoir de but ou de piste à donner au spectateur, je crois que c'est être d'une attitude bien péteuse. Et franchement, je n'ai jamais vu un scénario aussi plat. Le film est aussi un gâchis car lorsque l'on compte Kate Blanchett et Eric Bana dans ses rangs, c'est quasi une obligation d'être au dessus de la moyenne. Les décors sont beaux, certains moments sont poignants et il y aussi un faux-raccord cinq étoiles que je vous laisse trouver avec plaisir (et stupeur). Mais tout ce beau monde n'empêche pas la platitude ambiante de gangrener les moindres parcelles d'originalité et de lumière que laisse parfois entrevoir certaines scènes bien foutues. Joe Wright est-il un bobo qui a eut du temps à perdre ?
Publié le 25 Avril 2012
La Cabane dans les Bois
Sans trop savoir pourquoi, j'avais hâte de donner mon avis sur le film. Est-ce inconsciemment du à l'ambiance de la salle du BIFFF 2012 pour la clôture ? Il faut croire que oui car peu de choses autour de Cabin In The Woods étaient réunies pour que mon intérêt soit un minimum interpellé. Développement « hell », difficultés financières de la MGM,... etc En ce qui concerne les autres aspects, je n'avais pas de quoi me réjouir. Le papa de Buffy à la tour de contrôle, le scénariste de Cloverfield aux commandes et une histoire très banale. Malheureusement, comme beaucoup d'autres et à l'instar du Dream Home de Jim Sheridan, je me suis fais piégé par une bande-annonce trop démonstrative. Mais au contraire du film avec Daniel Craig, j'en ai eu pour mon argent. L'effet de surprise en fut-il réellement atténué ? Pour être franc, oui. Mais pas autant que ça car cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film d'horreur aussi jouissivement barré. Franchement, les scénaristes ont eu une idée du tonnerre, rien que ça. Sur le papier, il y avait de quoi entrer en érection instantanée. A l'écran, le résultat s'avère parfois laborieux mais au final, l'énergie dégagée est tellement forte et authentique que l'on ne peut que se réjouir d'assister à un tel renversement des codes du genre. En échange d'absence de finesse sur beaucoup de niveaux, le film nous gratifie de bons effets spéciaux et d'un caméo qui fait chaud au coeur. Comme toute cette auto-dérision du film qui ne cesse de limer les angles pour mieux nous avoir à chaque tournant.
Publié le 25 Avril 2012
ID:A
M'étant fameusement endormi avec The Roommate, j'attendais d'être bien éveillé pour ID:A. Au lieu de ça, je me suis retrouvé devant un énième somnifère aux allures de Jason Bourne sous médicaments. A croire que le réalisateur est atteint de mononucléose filmique ! Cependant cette nouvelle tentative est bien plus louable que le film avec Leighton Meester. Premièrement parce qu'on y croit. Taux de probabilité ? Extrêmement élevé. Mais c'est aussi un de ses points faibles. Car Christian E. Christiansen s'attarde tellement à la matérialité de son terrain qu'il en perd presque toute sensation, comme s'il s'auto-anesthésiait. Ensuite, il en va aussi de même avec les comédiens. Ont-ils copiés le metteur en scène dans sa façon de faire ou est-ce comme ça que jouent les acteurs danois ? Et pour couronner le tout, il faudra attendre la dernière partie du film pour que l'histoire avance réellement et surtout pour que l'on comprenne enfin quelque chose. Le pire c'est que ces événements sont en fait des souvenirs. Et oui car le meilleur de ID:A est en fait un grand flash-back. Une ironie qui fait sourire pour mieux nous amener vers un violent final haut en couleur. Mais qui reste maigre comparer à l'ennui subi auparavant.
Publié le 25 Avril 2012
XP3D - Paranormal Xperience 3D
Au moment où j'écris ces lignes, je n'arrive toujours pas à digérer la méchanceté pure et simple que certains médias et certaines personnes peuvent avoir contre un film. En l'occurrence, il s'agit ici d'une petite bobine d'horreur espagnole en trois dimensions. Elle ne révolutionne pas le genre, c'est certains. On a déjà vu cette histoire un nombre incalculable de fois, c'est sur. Mais pourquoi occulter ses bons côtés pour ne se concentrer que sur ses erreurs ? Par souci de pseudo professionnalisme journalistique ? Je suis mort de rire car il est toujours plus facile de descendre un film pour se la péter et bien se faire voir plutôt que de trouver un juste milieu entre les défauts et le plaisir ressenti. C'est donc dans se contexte que se trouve le film de l'illustre inconnu Sergi Vizcaino. Visuellement, c'est très bien torché. La 3D ? Comme à son habitude pas vraiment utile sauf pour quelques effets. Justement les effets, parlons en. Car ça possède l'apparence d'un long-métrage classé pg-13 mais la vérité, c'est que le gore est étonnement démonstratif. A ce titre, ceux qui ont aimé l'arrachage de tronche du Mirrors d'Alexandre Aja seront aux anges. Tout ça est bien joli mais quand n'est-il du bad guy ? Comme le scénario, sympathique mais vraiment pas inoubliable. Fallait-il en attendre d'avantage ? Bien sure que non et là et le secret pour pouvoir apprécier un film comme celui-ci.
Publié le 25 Avril 2012
La Maison des Ombres
Bon et bien déjà, vous pouvez oublier ce titre ridicule qu'est « La maison des ombres ». Parce qu'il est inapproprié et surtout, il ne rend pas honneur à un excellent suspense fantastique à l'ancienne. Ceux qui aiment l'action et la non-prise de tête peuvent passer leur chemin. Ici, il faut se laisser bercer par le mystère que l'histoire distille au fur et à mesure de l'intrigue. Car sous ses apparences de résident de terrain connu se cache un film intelligent. On se rend compte assez rapidement de l'importance que les personnages vont avoir, surtout celui interprété par la très juste Rebecca Hall. Je me suis rapidement attaché à eux mais il est arrivé un moment ou le scénario se devait de commencer à dévoiler ses cartes. Et là ou les pétards des films du même genre explosent régulièrement dans l'eau, celui de The Awakening préfère distiller avec perfectionnisme tous ses atouts, même jusque dans son dernier acte. Evidemment, on ne pouvait pas faire un Braindead dans l'Angleterre d'après première guerre mais il fallait un certain talent pour arriver à tenir le cap. Réalisateur de la chose, Nick Murphy (aucun lien de parenté avec Robocop, j'ai vérifié) a réussi son pari. Adapter son scénario avec sagesse pour accoucher d'une idylle fantasmagorique intelligente qui ne choisi jamais la facilité.
Publié le 25 Avril 2012
Panic Button
Aujourd'hui qui n'est pas inscrit sur un réseau social ? Que cela soit par curiosité ou pour signaler que l'on va aux toilettes, il y a du bon et surtout du moins bon dans la pratique de ce type de communication. Un rien ou presque peu faire déraper beaucoup de situations qui n'auraient pas eu lieu d'être si elles avaient été traitées face à face. De manière imagée (c'est du cinéma, hein) et grossière, c'est un peu le message qu'ont essayé de faire passer les différents scénaristes. Car avant toute chose Panic Button est un film thriller horrifique qui tire sur la corde de son intéressant point de départ pour mieux nous surprendre. Il y a des fois ou ça fonctionne et d'autre moments ou cela devient lassant. Car quand il ne s'agit pas du jeu auquel les personnages sont obligé (?) de jouer, il faut bien avouer qu'on s'ennuie. Heureusement que le film reprend du poil de la bête dans son dernier quart. Mais comme si cela ne suffisait pas, il recommence à jouer au yoyo avec notre patience lorsque la révélation finale pointe le bout de son nez. Pour être plus crédible, Panic Button aurait dû s'arrêter sur ce plan glaçant se déroulant dans une chambre d'enfant. En faisant le compte final du pour et du contre, la balance penche plus du côté rouge. Cela ne fait pas un mauvais film mais un sentiment d'inachevé qui ne fait que conforter la déception.
Publié le 24 Avril 2012






































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