Calendrier Halloween

Dans cette plongée hypnotique dans les ténèbres de la Nouvelle-Angleterre du XVIIe siècle, on suit une famille puritaine bannie de sa communauté et installée en lisière d’une forêt inquiétante. Très vite, des événements étranges surviennent : les récoltes dépérissent, les enfants se comportent de façon troublante, et une présence malveillante semble rôder dans l’ombre des bois.

Réalisé par Robert Eggers, ce film marquant du cinéma d’horreur moderne s’impose par son atmosphère oppressante et son souci du détail historique. Loin des sursauts faciles, The Witch construit une terreur sourde à travers le fanatisme religieux, la peur de l’inconnu et la menace d’une sorcellerie inspirée du folklore. Véritable conte folklorique cauchemardesque, il s’inscrit déjà parmi les classiques du genre, aux côtés de films comme Rosemary’s Baby ou The Shining.

Hérédité commence comme un drame familial autour d’Annie, une mère bouleversée par la mort de sa propre mère. Mais très vite, le deuil se transforme en cauchemar : la maison devient le théâtre de phénomènes étranges, et les secrets enfouis de la famille prennent une tournure terrifiante. Ce qui semblait une tragédie intime glisse lentement vers une horreur implacable.

Premier long-métrage d’Ari Aster, le film frappe par sa maîtrise de la mise en scène, son ambiance oppressante et la performance bouleversante de Toni Collette. Loin des codes classiques du jump scare, Hérédité construit une peur viscérale en mêlant drame psychologique, héritage maudit et horreur occulte. Véritable choc du cinéma contemporain, il s’impose déjà comme un classique moderne aux côtés de L'Exorciste ou Rosemary’s Baby.

Ça – Partie 1 (It, 2017) replonge dans l’univers cauchemardesque de Stephen King. Dans la petite ville de Derry, un groupe d’enfants découvre qu’une entité maléfique sévit dans les égouts. Capable de prendre la forme de leurs pires peurs, elle se manifeste surtout sous les traits du clown Pennywise, incarnation terrifiante de l’horreur enfantine.

Adapté du roman culte déjà porté à l’écran dans le téléfilm de 1990 avec Tim Curry, ce premier volet réalisé par Andy Muschietti renouvelle le mythe avec une ambiance moderne et une mise en scène saisissante. En mêlant récit initiatique et horreur surnaturelle, il redonne toute sa puissance cauchemardesque à Pennywise. Le succès de cette première partie a ouvert la voie à Ça – Partie 2 (2019), où les enfants, devenus adultes, doivent revenir à Derry affronter une nouvelle fois le mal qui ne meurt jamais.

Trick ’r Treat est une véritable lettre d’amour à Halloween. Le film entrelace plusieurs histoires se déroulant lors de la nuit du 31 octobre : des enfants qui découvrent une légende macabre, un voisin grincheux qui cache un secret, une fête qui tourne au cauchemar… Et, en fil rouge, la présence inquiétante de Sam, mystérieuse petite créature au masque de toile de jute, gardien des traditions d’Halloween...

Réalisé par Michael Dougherty, ce film à sketches se distingue par son atmosphère festive et morbide à la fois, ses rebondissements malins et son humour noir savamment dosé. Devenu culte au fil des ans, Trick ’r Treat est un incontournable pour quiconque aime frissonner au rythme des citrouilles, des costumes et des ombres de la nuit d’Halloween.

Poltergeist raconte l’histoire d’une famille américaine ordinaire dont la maison devient le théâtre de phénomènes étranges. Les premiers signes paraissent inoffensifs – des objets qui bougent, une télé qui grésille – mais la situation bascule dans l’horreur quand leur petite fille disparaît, happée dans un monde spectral.

Réalisé par Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse) et produit par Steven Spielberg, le film marie avec brio terreur surnaturelle, effets spéciaux spectaculaires et émotion familiale. Véritable classique des années 80, Poltergeist a marqué des générations de spectateurs et reste l’une des histoires de maison hantée les plus célèbres et les plus effrayantes du cinéma.

Creep transforme le métro londonien en véritable piège cauchemardesque. Coincée seule dans une station déserte après la fermeture du dernier train, Kate découvre qu’elle n’est pas seule : une créature rôde dans les tunnels, traquant sans relâche quiconque s’aventure sous terre. Ce qui commence comme une simple mésaventure bascule rapidement dans une descente aux enfers moite et oppressante.

Réalisé par Christopher Smith (Severance, Triangle), le film mêle horreur urbaine, atmosphère claustrophobe et violence viscérale. Avec son décor poisseux, sa tension constante et son monstre inoubliable, Creep est un huis clos souterrain terrifiant, parfait pour ceux qui aiment l’angoisse brute et sans échappatoire.

When Evil Lurks plonge dans une campagne isolée où une entité démoniaque s’est incarnée dans un homme en décomposition. Deux frères découvrent l’horreur à l’œuvre et tentent d’empêcher la propagation de ce mal absolu, mais chaque décision ne fait qu’aggraver le chaos. Très vite, la réalité vacille, laissant place à une contamination démoniaque sans règles ni rédemption...

Réalisé par Demián Rugna (Terrified), le film brille par son approche crue, dérangeante et imprévisible, loin des codes hollywoodiens. Pas de jump scares faciles, mais une horreur viscérale, brutale, ancrée dans le désespoir et la fatalité. Avec son atmosphère oppressante et ses visions infernales, When Evil Lurks s’impose déjà comme l’un des films de possession les plus marquants de ces dernières années — un cauchemar rural, nihiliste, impossible à oublier.

Vampire… vous avez dit vampire ? met en scène Charlie Brewster, un adolescent convaincu que son nouveau voisin n’est pas un homme ordinaire, mais un vampire tueur dissimulé derrière une façade de respectabilité. Personne ne le croit, pas même sa petite amie, et Charlie se retrouve seul à tenter de prouver l’existence du monstre… quitte à demander de l’aide à une ancienne star de films d’horreur sur le déclin.

Réalisé par Tom Holland, ce film culte des années 80 mêle habilement horreur, humour et hommage aux classiques du vampirisme. Avec ses effets spéciaux impressionnants, son atmosphère teintée de nostalgie et son équilibre entre frisson et divertissement, Fright Night s’impose comme l’un des meilleurs films de vampires de sa décennie, aussi fun que macabre.

Saint Maud suit Maud, une infirmière solitaire et récemment convertie, persuadée d’avoir une mission divine : sauver l’âme de sa patiente, une danseuse atteinte d’un cancer. Mais ce zèle religieux bascule rapidement dans le fanatisme, et la frontière entre extase mystique et folie se fissure dangereusement. À mesure que Maud s’enfonce dans ses visions, le spectateur plonge dans un malaise de plus en plus oppressant...

Premier film d’Alaire Rose Glass, Saint Maud se distingue par sa lente montée en tension, son atmosphère austère et sa représentation troublante de la foi déviante. Entre drame psychologique et horreur spirituelle, il évoque l’héritage de Carrie ou L’Exorciste, tout en imposant une identité moderne, intime et profondément dérangeante. Une expérience glaçante, qui laisse une empreinte durable bien après le dernier plan.

Wedding Nightmare commence comme un mariage de conte de fées pour Grace, jeune mariée accueillie par la richissime famille de son époux. Mais la nuit de noces vire au cauchemar lorsqu’elle est contrainte de participer à un jeu ancestral : une partie de cache-cache… dont l’objectif est de la tuer. Pourchassée dans un manoir labyrinthique par une belle-famille prête à tout pour préserver son pacte, Grace se bat pour survivre jusqu’à l’aube.

Mêlant horreur, humour noir et satire sociale, le film de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett offre un spectacle sanglant aussi fun que cruel. Porté par une héroïne déterminée et un final explosif, Wedding Nightmare s’impose comme un slasher moderne, jubilatoire et féroce, où le mariage se transforme en massacre.

Vorace se déroule dans une garnison isolée de la Sierra Nevada, au cœur du XIX^e siècle. Un soldat fraîchement muté y découvre qu’un mystérieux survivant cache un secret terrifiant : il a survécu à un hiver glacial en dévorant ses compagnons. Bientôt, la faim, la folie et la soif de chair humaine contaminent le camp, dans une spirale de violence et de cannibalisme.

Réalisé par Antonia Bird, Vorace mélange habilement western, horreur et satire noire, porté par les performances hypnotiques de Guy Pearce et Robert Carlyle. Sa mise en scène glaciale, son humour macabre et sa bande originale dérangeante en font une œuvre unique, aussi étrange que fascinante. Un film culte à redécouvrir, entre métaphore de la survie et festin de l’âme humaine.

Sixième Sens suit Malcolm Crowe, un psychologue pour enfants qui tente d’aider Cole, un petit garçon solitaire affirmant voir les morts. D’abord sceptique, Crowe découvre peu à peu que l’enfant dit peut-être la vérité… et que ces visions cachent un secret bouleversant.

Réalisé par M. Night Shyamalan, le film a marqué le cinéma d’horreur psychologique par sa tension subtile, son atmosphère mélancolique et son twist final resté légendaire. Porté par les performances de Bruce Willis et Haley Joel Osment, Sixième Sens explore la peur, la perte et la rédemption avec une élégance rare. Un classique intemporel, à la fois émouvant et glaçant.

Evil Dead 2 reprend les mésaventures d’Ash Williams, piégé dans une cabane isolée où la lecture du Necronomicon réveille des forces démoniaques incontrôlables. Entre possessions, membres coupés et geysers de sang, la nuit tourne à la folie pure.

Réalisé par Sam Raimi, ce second volet mêle horreur viscérale et comédie burlesque dans un tourbillon de créativité visuelle et de chaos cartoonesque. Avec son ton déjanté, ses effets gore inventifs et la performance culte de Bruce Campbell, Evil Dead 2 transcende le genre et devient une œuvre emblématique du cinéma d’horreur des années 80,  à la fois effrayante, drôle et inoubliable.

Carrie au bal du diable raconte l’histoire de Carrie White, une lycéenne timide, moquée par ses camarades et dominée par une mère fanatique. Humiliée au quotidien, elle découvre qu’elle possède un don terrifiant : la télékinésie. Lorsque le bal de fin d’année tourne à la cruauté, sa colère explose dans une vengeance aussi tragique que dévastatrice.

Adapté du premier roman de Stephen King et réalisé par Brian De Palma, Carrie mêle drame adolescent, tension psychologique et horreur surnaturelle dans une mise en scène d’une puissance rare. Porté par une interprétation bouleversante de Sissy Spacek, le film reste un classique absolu du cinéma d’horreur, où la fragilité et la rage se confondent dans un final inoubliable.

L’Exorciste suit la lente descente aux enfers de Regan, une fillette de douze ans dont le comportement devient de plus en plus inquiétant. Ni la médecine ni la psychologie ne peuvent expliquer son état, jusqu’à ce qu’un prêtre comprenne que l’enfant est possédée par une force démoniaque. Commence alors l’un des affrontements les plus terrifiants du cinéma : la foi contre le mal absolu.

Réalisé par William Friedkin et adapté du roman de William Peter Blatty, L’Exorciste a bouleversé le public à sa sortie et demeure une référence incontestée de l’horreur. Porté par des effets saisissants et une mise en scène d’un réalisme glaçant, le film explore la peur, la croyance et la perte de l’innocence. Un chef-d’œuvre intemporel, aussi effrayant qu’inoubliable.