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La Folle Histoire de l'Espace - Critique

Une très bonne comédie signée Mel Brooks. Rigolo, kitsch et porté par un casting excellent.

Publié le 1 Janvier 2008 par Julien
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Robot Extra-Terrestre Désert

La planète Spaceball est en danger, elle connaît une pénurie d'air. Le président Ezbroof, de la planète Spaceball, charge le maléfique Lord Casque Noir de s'emparer de l'atmosphère de la pacifique planète Druidia, qui s'apprête à célèbrer le mariage de la Princesse Vespa avec le Prince Valium. Au dernier moment, la Princesse Vespa prend la poudre d'escampette et s'envole vers les étoiles avec son fidèle droïde. Mais elle croise le chemin du vaisseau de Lord Casque Noir qui décide de la prendre en otage. Le père de la Princesse, le roi Roland, fait appel à Yob Solo et à son fidèle Beurk pour arracher sa fille des griffes de Lord Casque Noir...

C'est au déjanté Mel Brooks que l'on doit cette comédie très dynamique qui parodie allègrement Star Wars et Star Trek. Réalisateur de l'excellent Frankenstein Junior (1967), Mel Brooks développe dans sa Folle Histoire de l'Espace un humour à plusieurs "niveaux". Par conséquent, certains gags sont plus lourds que d'autres. Mais tout dépend de chaque individu, nous ne sommes pas tous sensibles à une même forme d'humour...

L'intrigue de Spaceballs (titre original du film) lorgne fortement du côté de La Guerre des Etoiles et L'Empire contre-attaque. Des personnages aux appareils, en passant par les décors et les situations, Spaceballs parodie sans vergogne la trilogie originale de George Lucas. On retrouve ainsi dans Spaceballs un Han Solo de pacotille (Yob Solo/Lone Starr) et son fidèle compagnon (Beurk/Barf), une princesse au caractère de cochon (Vespa) et surtout, un hilarant Dark Vador (Lord Casque Noir/Dark Helmet). D'autres personnages issus de Star Wars répondent également présent avec un Yoda qui fait du "merchandising" (Yaourt/Yogurt) ainsi qu'un Jabba répugnant (Pizza Rico/Pizza The Hutt). La "force" est également présente dans le film : elle s'appelle la "schtuss" (schwartz en v.o.) et fonctionne avec une espèce de bague magique...

Dans Spaceballs, nous nous retrouvons face à un large évantail de "ressources comiques", comprenez par là que Mel Brooks fait appel à divers "gimmicks". Par exemple, les personnages qui s'adressent directement au spectateur et à la caméra, des répliques à base de jeux de mots (ici, avec le fameux "Major Trouducul"), des personnages volontairement ridicules (de par leurs costumes par exemple)... Mel Brooks fait également référence à quelques gags très "Tex Avery" dans l'esprit (Lord Casque Noir qui se fracasse la tête contre un mur, le président Ezbroof qui se retrouve avec le derrière à la place de son sexe...). Brooks égratine au passage le fameux merchandising des produits dérivés de film (et notamment ceux de Star Wars qui, comme chacun sait, ont rendu Lucas plus riche qu'avec les recettes de son film). C'est ainsi qu'on retrouve Yaourt (interprété par Mel Brooks en personne) faisant de la réclame pour les produits dérivés du film Spaceballs. Enfin, on appréciera les décors et costumes du film, volontairement kitschs et ridicules.

Star Wars n'est pas la seule cible de Spaceballs. On retrouve de brèves parodies de La Planète des Singes (avec la scène de la statue), d'Alien (avec la présence de John Hurt en personne qui nous rejoue la scène de la cuisine), de Star Trek (avec le téléporteur défectueux). Un régal pour l'amateur de SF qui s'amusera à dénicher toutes les références aux classiques du genre...

Enfin, Spaceballs est doté d'un excellent casting et on saluera les très bonnes prestations de Rick Moranis (Lord Casque Noir), Bill Pullman (Yob Solo), Daphne Zuniga (Princesse Vespa), John Candy (Beurk) et Mel Brooks (Président Ezbroof/Yaourt). D'excellents acteurs au jeu volontairement exagéré qui contribue pour beaucoup à l'aspect délirant et parodique du film.

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