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Star trek : Premier Contact - Critique

Un très bon petit film de science-fiction, dotée d’une réalisation et d’un montage nerveux, d’effets spéciaux et de décors de très bonne facture et qui devrait satisfaire tous les fans de la série mais aussi ceux moins familiers à l’univers de Star Trek.

Publié le 1 Janvier 2008 par Julien
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Voyage dans le Temps Robot Extra-Terrestre

Star Trek est à l’origine une série culte des années 60 crée par Gene Roddenberry (1966-1969). Différente séries virent le jour : Star Trek : The Next Generation (1987-1994), Star Trek : Deep Space Nine (1993-1999), Star Trek : Voyager (1995-2001) et la petite dernière, Star Trek : Enterprise. A ce jour, dix films cinéma sont sortis parmi lesquels on peut citer Star Trek : The Motion Picture, Star Trek : La colère de Khan, et plus récemment Star Trek : Insurrection et Star Trek : Nemesis. En ce qui me concerne, je ne fais pas parti des nombreux «trekkies» (les aficionados de la saga) mais je reconnais avoir suivis avec un certain intérêt plusieurs épisodes de la toute première série.

Star Trek : Premier Contact est le huitième film tiré de la série et trouve écho dans la série The Next Generation. On retrouve donc le capitaine Jean-Luc Picard (Patrick Stewart), l’androïde Data (Brent Spiner), le commandant William Ryker (Jonathan Frakes, également réalisateur des films Premier Contact et Insurrection de la série) et tout l’équipage de l’Enterprise sillonnant l’espace intersidéral. Le capitaine Picard reçoit un message de la Fédération pour l’avertir de l’attaque imminente des Borgs, une race extra-terrestre capable d’absorber des civilisations entières. Mais la Fédération ne souhaite pas que Picard se lance à leur poursuite, à cause de son expérience passée avec ces créatures (référence à l’un des épisodes de The Next Generation). Mais Picard décide d’enfreindre les ordres et passe à l’action. Avec l’Enterprise, il parvient à détruire le vaisseau des Borgs mais une sphère parvient à s’échapper et à voyager dans le passé. L’Enterprise est pris dans le vortex et se retrouve dans le passé, en 2073, année du premier contact entre la population terrienne, menée par Zefram Cochrane, et une faction extra-terrestre. Le but des Borgs est d’empêcher le premier contact de se produire pour « absorber » la Terre, qui vient juste de sortir de la troisième guerre mondiale…

Oh que ça à l’air compliqué tout ça ! Et bien rassurez-vous, l’intrigue n’est pas aussi complexe que ne le laisse penser ce bref résumé. Vous n’avez même pas besoin de connaître la série pour rentrer dans le film. Et en effet, on « rentre » dans le film dès les premières minutes. On assiste à des batailles spatiales vraiment sympathiques et à des affrontements entre humains et Borgs tout à fait honorables. L’action est menée tambour battant et l’on ne s’ennuie pas une seule seconde malgré quelques petits temps morts qui apportent cependant leurs lots d’explications farfelues. En effet, les dialogues du film risquent d’en larguer plus d’un (comme je l’ai moi-même été !). Mais au travers des explications « scientifiques » des protagonistes de l’histoire, on parvient cependant à comprendre l’essentiel et c’est le principal.

En résumé, un très bon petit film de science-fiction, dotée d’une réalisation et d’un montage nerveux, d’effets spéciaux et de décors de très bonne facture et qui devrait satisfaire tous les fans de la série mais aussi ceux moins familiers à l’univers de Star Trek. A noter que la musique du film est signée par le grand Jerry Goldsmith.

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