Wishmaster - Critique
Wishmaster représente une excellente alternative pour les nostalgiques des films d’horreur des années 80.
Un Djinn, génie maléfique aux pouvoirs sans limites, n’a qu’une seule idée en tête : dominer le monde avec ses légions de démons. Pour cela, la personne qui l’aura réveillé devra formuler trois vœux afin que le Djinn puisse prendre le pouvoir. Enfermé dans une opale de feu il y a de cela plusieurs siècles, le Djinn refait surface grâce à Alexandra, une experte en pierres précieuses. Très vite, il commence à collecter des âmes et part à la recherche d'Alexandra…

Produit par l'illustre Wes Craven (Les Griffes de la Nuit, Scream) et scénarisé par Peter Atkins (Hellraiser 2, Hellraiser 3 et Hellraiser 4), Wishmaster est mis en scène par un certain Robert Kurtzman. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais il est l’un des membres du trio KNB Effects Group (Kurtzman, Nicotero, Berger). Naturellement, cette compagnie d’effets spéciaux s’est occupée de ceux du film de Kurtzman. De ce côté-là, rien à dire, c’est du tout bon : Kurtzman ne lésine par sur le gore et les scènes « chocs » se succèdent à un rythme régulier (afin, bien sûr, de maintenir le spectateur en éveil, étant donné la banalité du scénario plutôt avare en rebondissements).
Wishmaster peut être considéré comme un véritable hommage aux films d’horreur de série B. Outre son personnage maléfique (le Djinn, interprété avec brio par Andrew Divoff), le film se paye de nombreuses guest-stars du cinéma fantastique : Robert Englund (le croque-mitaine Freddy Krueger ), Tony Todd (le Candyman), Kane Hodder (principal interprète du gros Jason Voorhees), Angus Scrimm (le "Tall Man" de la série des Phantasm), Joseph Pilato (Rhodes dans Le Jour des Morts-Vivants), Ted Raimi (le frangin de Sam)… Une belle brochette d’acteurs auxquels le scénariste Peter Atkins a attribué de petits rôles à leur mesure (et des mises à mort plus ou moins originales). Dans le rôle de l’héroïne, on retrouve une Tammy Lauren peu convaincante et qui ne fait manifestement pas le poids face à la solide interprétation d’Andrew Divoff.

Wishmaster représente une excellente alternative pour les nostalgiques des films d’horreur des années 80. A noter que le film évite l’un des gros poncifs du genre en nous "épargnant" le zeste d’érotisme soporifique habituel de ce type de production.
Si le film n'a pas fait beaucoup d'entrées, son succès dans les videoclubs a suffit pour convaincre les producteurs de mettre en chantier plusieurs suites : Wishmaster 2 : Evil Never Dies (1999, Jack Sholder), Wishmaster 3 : Beyond The Gates of Hell (2001, Chris Angel) et Wishmaster 4 : The Prophecy Fulfilled (2002, Chris Angel).
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