Kiki la petite sorcière - Critique
Chaque film d’Hayao Miyazaki est aujourd’hui attendu avec la plus grande fébrilité par des fans toujours de plus en plus nombreux. Reconnu tardivement par chez nous, Hayao Mihazaki est aujourd’hui une valeur sûre dans le cinéma d’animation. Après les magnifiques Nausicaä et Laputa, Hayao Miyazaki nous offre avec Kiki’s Delivery Service un troisième long-métrage très réussi.
Kiki est une jeune sorcière de 13 ans qui doit, selon la coûtume, quitter le cocon familial pendant un an pour effectuer son apprentissage de sorcière. Elle enfourche le balai de sa mère et part avec son chat Jiji pour une grande ville au bord de la mer. A son arrivée, elle se heurte à l’indifférence de la population mais trouve finalement sa place grâce à une boulangère qui va lui offrir le gîte et le couvert. Kiki décide alors d’ouvrir son propre petit commerce : un service de livraison ! Grâce à son balai et sa magie qui lui permet de voler dans les airs, Kiki tente alors de subvenir à ses besoins grâce à cette activité…
Plus léger que Nausicaä ou Laputa, Kiki’s Delivery Service n’en demeure pas moins une nouvelle preuve des talents de conteurs indéniables de Miyazaki. L’histoire est simple, limpide et claire comme le ciel bleu dans lequel Kiki s’envole. Les couleurs sont « vivantes » (qu’il s’agisse des personnages ou des décors), l’animation est fluide et de qualité, les dessins sont très soignés et agréables, et la trame sonore, bien qu’assez discrète, tout aussi réussie.
On retrouve comme d’habitude quelques images qui renvoient directement aux thématiques chères à un Miyazaki et le regard qu’il porte à tout ce qui touche la technologie et son apport/influence sur l’homme. On citera notamment la scène du four à micro-ondes défaillant chez l’une des clientes de Kiki (qui finira par utilisé un vieux four à bois pour cuire une tourte !). Impossible également de faire l’impasse sur la séquence finale avec le dirigeable qui échappe au contrôle de ses créateurs, mettant en danger la vie des habitants et celle du jeune Tombo, un garçon plein de vie qui semble en pincer pour Kiki (et qui n’est pas sans rappeler le Jean de la série Nadia et le secret de l’eau bleue). Tout se terminera bien entendu dans la joie et la bonne humeur pour tout le monde, avec une belle leçon de courage pour Kiki.
A l’heure des prouesses techniques de Pixar, il est bon de revoir des films d’animation traditionnels, que le poids des années ne semble pas affecter (en tout cas pour la majorité des films de Miyazaki ).
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