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La Malediction des Pharaons - Critique

Réalisé par l'un des maîtres de l'écurie Hammer, Terence Fisher, "The Mummy" est un grand classique du genre...

Publié le 24 Janvier 2008
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Momie

1895, Egypte. Une expédition archéologique conduite par le professeur Stephen Banning découvre le tombeau de la princesse Ananka. Malgré les menaces mystérieuses d’un Egyptien, Mehemet, il pénètre dans la chambre mortuaire. On le retrouve quelques minutes plus tard : il est devenu fou. Son frère Joseph et son fils John regagnent l’Angleterre, dépités. Trois années passent. Banning, qui séjourne depuis dans un asile, est retrouvé mort dans sa cellule. La police conclut à l’acte d’un tueur psychopathe. Mais pour John l’explication est liée à l’expédition en Egypte. Sera t-il la prochaine victime de la malédiction ?

Après Frankenstein et Dracula, les studios Hammer s’attaquent en 1959 à une autre figure mythique du cinéma fantastique : la momie, immortalisée par le film de Karl Freund en 1932 avec Boris Karloff. C’est toujours la même équipe qui s’y colle, en l’occurrence le réalisateur Terence Fisher et le scénariste Jimmy Sangster.

La Malédiction des Pharaons ne bouleverse pas le thème de la momie vengeresse. En revanche cette dernière tient une place importante dans la deuxième moitié du métrage. C’est vraiment le personnage central du film. Un personnage très réussi visuellement, mais dont l’intérêt provient de ses origines. Le flash-back qui nous explique le "pourquoi du comment" est certainement la séquence la plus réussie, avec un Christopher Lee impérial.

Bon, on retrouve évidemment dans le film les défauts de ces prédécesseurs : la mise en scène théâtrale de Fisher a pris un sacré coup de vieux, les seconds rôles sont loin d’être passionnants, et tout cela manque franchement de dynamisme. Bref un film à déconseiller aux fans de Resident Evil et autres joyeusetés survoltées !

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