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Le Chien des Baskerville - Critique

Un excellent film produit par la Hammer. De très bons acteurs au service des écrits de Conan Doyle. Efficace.

Publié le 1 Janvier 2008 par Julien
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Canidé Adaptations de romans ou de nouvelles

Selon une vieille légende, Sir Hugo Baskerville aurait assassiné une jeune femme dans les ruines d'un château et aurait été attaqué par la suite par une créature féroce, le "chien des enfers". Bien des décennies plus tard, l'unique héritier des Baskervilles, Sir Henry, est confronté à cette étrange malédiction qui semble avoir de nouveau fait son oeuvre : en effet, le servant des Baskervilles, Barrymore a découvert son maître, Sir Charles, mort dans la lande avec une de terreur figée sur le visage. Le docteur Richard Mortimer, un ami de la famille des Baskervilles, se rend à Londres afin de rencontrer le célèbre détective Sherlock Holmes. Il demande à ce dernier et à son fidèle Watson de venir avec lui dans le Devonshire, pour protéger Sir Henry et élucider le mystère de la malédiction du chien des enfers..

Tiré d'un célèbre roman romancier et père de Sherlock Holmes, Sir Arthur Conan Doyle, Le Chien des Baskervilles fut l'un des romans les plus adaptés pour le cinéma (parmi celles-ci, citons celle de 1914, réalisée par Rudolf Meinert, celle de 1920, signée Willy Zehn, celle de 1929, de Richard Oswald, celle de 1932, réalisée par Gareth Gundrey, celle de 1939, mise en scène par Sidney Lanfield, celle de 1978, de Paul Morrisey ou encore celle de 1983, réalisée par Eddy Graham... ). Sans compter les nombreuses adaptations pour la télévision. Mais le film de Terence Fisher reste sans doute l'une des meilleures adaptations à ce jour.

Le film est avant tout porté par un casting quatre étoiles (le magistral Peter Cushing, l'imposant Christopher Lee, André Moerell). Une distribution exceptionnelle pour un film qui ne l'est pas moins. Produit par la célèbre firme anglaise, la Hammer, et mis en scène par l'un des plus grands réalisateurs de leur écurie, Terence Fisher, Le Chien des Baskervilles bénéficie d'une réalisation soignée, de décors envoûtants et d'une photographie très belle. Celle-ci a été confié à Jack Asher, collaborateur fidèle de Fisher, qui officiait déjà sur Le Cauchemar de Dracula (1958, Terence Fisher), The Curse of Frankenstein (1957, Terence Fisher), puis sur The Two Faces of Dr. Jekyll (1960, Terence Fisher)...

Que retient-on la plupart du temps dans un film de la Hammer ? Une ambiance particulière, de beaux décors, des intrigues soignées (en règle générale) et des acteurs parfaitement à l'aise dans leurs rôles respectifs. Et le film de Terence Fisher ne déroge pas à la règle et nous offre une enquête policière à la lisière du fantastique, rondement menée par un Sherlock Holmes, remarquablement interprété par Peter Cushing et ne trahissant jamais le personnage de Conan Doyle, et parfaitement secondé par l'excellent André Moerell, dans le rôle de Watson. En revanche, ne vous attendez pas à des débordements sanglants. Le premier meurtre du film est quasiment hors-champ et les suivants ne nous seront dévoilés qu'au détour de corps brièvement aperçus. Qu'importe, les images sont si belles et l'intrigue si prenante que l'on ne s'y attarde pas vraiment. Seul regret : la courte durée du film !

Le Chien des Baskervilles fait partie de ces chefs-d'oeuvre impérissables de la Hammer qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.

 

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