Hinamizawa: Le village maudit - Critique

Vous les reconnaissez ? Moi, non plus.
Pour ceux qui auraient vu l'anime, l'histoire n'offre pas de grande surprise et s'axe sur le premier arc de la première saison, soit le Chapitre « Enlevé par les démons ». L'on découvre l'arrivée de Keiichi à Hinamizawa, le quotidien du village, les rumeurs qui y circulent concernant une malédiction et d'étranges rituels. Le choix est bon puisque cette séquence est sans doute la plus percutante (on ne sait pas à quoi s'attendre et la première approche est un vrai choc, du moins dans l'anime). En partant de ce segment, on dispose d'un excellent a priori sur le scénario.

C'est hideux et ça n'a rien à foutre là. Non, mais franchement...
Derrière ce constat pour le moins frustrant, on aurait pu espérer que le reste du film donne néanmoins envie de découvrir l'anime. Toutefois, la liste de défauts ne s'arrête pas aux limites du scénario. En effet, les premières images laissent augurer une réalisation calamiteuse. La suite confirmera ces dires. Au vu du passif d'Ataru Oikawa (la saga Tomie que je n'ai pas encore vu, mais aussi Appartement 1303), on escomptait un travail honnête sans être irréprochable. Tant la mise en scène que la photographie rappellent d'immondes séries Z, voire un épisode « Made in Japan » des Feux de l'amour. C'est pitoyable au possible.

Cette jeune demoiselle est en colère.
Pourtant, tout ceci n'est rien en comparaison du jeu des acteurs. Rarement, il m'aura été donné de contempler un casting aussi peu impliqué dans leur rôle respectif. En général, l'Asie est à l'aise en terme de mise en abîme des peurs enfouies, des atmosphères pestilentielles, et ce, grâce à des interprètes convaincants, pleinement investis. Ici, les expressions faciales se résument aux froncements de sourcils pour la colère, un sourire béat pour traduire la joie et le bonheur. En ce qui concerne les nuances, elles sont aux abonnés absents. Un constat d'autant plus déplorable qu'il fallait flouer les frontières entre les sentiments et émotions des protagonistes afin de créer la paranoïa ambiante de l'anime. Qui est qui ? La personnalité apparente n'est-elle qu’une façade ? Encore des questions qui resteront en suspens.

Brrr, une cinglée doublée d'une mauvaise actrice avec des yeux jaunes.
Cruelle déception que cette adaptation live. Au lieu d'être en présence d'un film honnête et respectueux de l'histoire originale, on nous inflige une production peu scrupuleuse qui multiplie les défauts à tous les niveaux. Acteurs au rabais, réalisation approximative et chaotique, rythme lancinant qui englue les tenants du scénario dans un ennui profond, le film d'Ataru Oikawa ne fait montre d'aucune qualité pour donner l'envie de découvrir l'anime. Les questions posées ne trouvent pas de réponse et pour cause, le récit d'Hinamizawa est beaucoup trop complexe et alambiqué pour le format d'un long-métrage. Il en ressort un grand moment de frustration.
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